Chapitre 5

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¤ ALICE ¤

Mais qu'est ce que je venais de dire. Mais cette dispute n'a ni queue ni tête.
Mais le pire c'est que je viens de lui dire que j'avais des sentiments pour lui.

Ça fait des années que je me bas pour pas lui dire et voilà que je balance ça sans aucun problème. J'étais partagé entre soulagement et angoisse. Mon coeur battait plus fort, mon corps tremblait, je frissonais. Je veux me réveiller. Je veux que ça soit un cauchemard, un horrible cauchemard. Cette situation est beaucoup trop cauchemardesque pour être réel. C'est ça ! C'est pas réel.

- Attends quoi ? dit il en relevant la tête et en essuyant ses larmes.

- Oubli ça... chuchotais-je la tête baissé.

Il s'approcha, de plus en plus. Je voulais qu'il m'embrasse encore plus passionnément que la veille. Mais il m'avait parlé comme si j'étais son chien.

- Tu as dit que c'était moi que tu voulais ? un sourire apparu sur ses lèvres, il était encore plus beau qu'hier.

Mais pourquoi est ce qu'il souriait ? J'ai dit quelque chose de ridicule ?

- Je crois. lachais- je, en plus d'un soupir.

Plus il s'avançait vers moi, plus je reculais mais malheureusement le mur me stoppa dans ma course. Il était maintenant face à moi. Mes joues étaient maintenant pourpres, je le sentais car ça me brulais. Je le voulais et je le voudrais encore et toujours. Ses lèvres était dangereusement proches des miennes.
Alors oui, je rêvais qu'il comble l'espace qu'il y a entre lui et moi mais il était trop concentré à détailler chacun des détails de mon visage. Il m'admirait réellement où étais-je entrain d'imaginer des événements ?

- Tu n'es pas seule. claqua-t-il après un long silence.

- Qu'est ce que tu racontes ? le questionnais-je.

J'etais curieuse, de quoi pouvais-t-il parler ?

- Je te racontes ça.

Il rompit d'un coup l'espace qu'il y avait entre nous. Notre baiser était rythmé par nos respirations irrégulières. C'était si sauvage. Où bien rempli d'amour ? J'en sais trop rien... Je voulais que le temps s'arrête pour pouvoir le sentir contre moi sans interruption.

- Alice ne part pas. lança-t-il complètement essoufflé.

- Je ne comptais pas te laisser.

Je mis mes bras autour de son cou, puis je l'ai regardé, une éternité. Je pourrais le regarder pendant des heures si seulement je n'étais si timide... Je mis mes cheveux derrière mon oreille, en baissant le regard le tout accompagné d'un rire nerveux.

- Tu es si mignonne, si seulement tu étais à moi... soupira-t-il.

Il a vraiment dit ça ? Je l'aime, je suis folle de lui. Je veux être tout se qu'il désire.

- Et toi terriblement sexy, viens plus près.

Mais pourquoi ? Je me mis à toucher nerveusement ma lèvres, ce vieux toc, je devais avoir l'air d'une folle mais c'est tellement incontrôlable.

Il répondit à mes prières en m'embrassant avec encore plus de fougue que précédemment.

Toute les bonnes choses ont une fin. Le problème c'est que lui dire au revoir c'est tellement dur. Je déteste ça. Alors en sortant de chez lui après un millième baisé, j'ai fondu en larmes et en attendant mon taxi, mon mascara continué de couler... Je devais être défiguré.

Une fois dans la voiture, je ne pouvais pas m'empêcher de verser un torant. C'est horriblement douloureux, de devoir partir avec tout ce qui venait de se passer. Mes émotions étaient confuse, tout se confondait.

Je ne voulais jamais rentrer, depuis que mon père n'était plus la.
Je dois tout gérer, en plus des cours et de mon boulot au café. Si seulement il n'avait pas joué au con à blanchir de l'argent, nous ne serions pas dans un appartement miteux. Et je ne vivrais pas sous le toit de cette malade. Ancienne toxicomane, plusieurs fois elle a replongé. Je n'ai pas un cadre de vie idyllique alors voilà pourquoi je veux m'évader.

Viens On S'évade Où les histoires vivent. Découvrez maintenant