Chapitre 58

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"C'est pas drôle ! Je suis trempé !

- T'as plus qu'à te déshabiller.

- Hors de question, déclaré-je en secouant la tête.

- Quoi, c'est pas comme si je t'avais jamais vu nu. Et tu ne peux pas me contredire, ce sera beaucoup plus simple pour me doucher."

Je soupire et m'empresse de retirer mes vêtements un par un, tout de même gêné quand vient le tour du tissu cachant mon intimité. Je retourne dans la douche avec lui et je sens ma respiration se faire difficile en prenant conscience que je suis nu avec lui dans un espace si exiguë. Ce n'est pas le moment de penser à ça ! Je rallume la douche et l'oriente vers mon copain.

"Plus froid, m'implore-t-il alors que je frissonne quand de l'eau m'éclabousse.

- C'est déjà gelé ! C'est pas bon un choc de température trop important.

- T'es médecin ? demande-t-il du tac au tac.

- Non...

- Alors mets plus froid, m'ordonne-t-il encore."

J'obéis une fois de plus et le vois soupirer, satisfait.

"Tu peux me laver ? lance-t-il doucement.

- Ben voyons... Tu profiterais pas un peu de ta maladie pour satisfaire tes désirs par hasard ?"

Il ne me répond pas, un air malicieux sur le visage. Je l'ignore et prends un gel douche que j'applique avec soin sur sa peau maintenant refroidie. Quand mes mains passent sur son torse, il se mord la lèvre inférieur et ses yeux se ferment une seconde, provoquant des papillons dans mon ventre. Je continue mon chemin sur sa peau et arrivé à son bas-ventre, je lui chuchote à l'oreille :

"Tu t'occuperas de ça, hmm ?"

Il relève la tête et ses yeux brûlants de désir se plantent dans les miens. Nos nez se touchent et soudain, mes fesses se retrouvent plaquées contre la paroi de douche. Titouan m'a poussé et ses mains sont maintenant posées de part et d'autre de mon visage, me bloquant contre le mur. Ses lèvres s'écrasent sur les miennes et, après une seconde d'étourdissement où je cède au plaisir coupable, je le repousse d'une main sur son torse. Une fois le contact brisé, j'essaye de reprendre ma respiration en fuyant son regard de félin prêt à fondre sur sa proie.

"Titouan ! T'es malade je te rappelle !

- Malade et en manque, rétorque-t-il avec un sourire. Ne t'inquiètes pas pour toi, l'eau va nettoyer les bactéries.

- C'est pour toi que je m'inquiète idiot.

- Deux fois que tu m'insultes en une soirée, faudrait pas trop que tu prennes la confiance."

Je suis soulagé quand vient enfin le moment de se rhabiller, je commençais à avoir du mal à résister à ses regards lubriques. Mes fringues étant trempées, Titouan m'autorise à me servir dans son dressing. Je remarque qu'il en a beaucoup de marque et que sa manière de plier laisse vraiment à désirer. De retour dans la pièce à vivre, je vais sortir les quiches du four et les amène sur la table d'apéro avant de me glisser sous le même plaid que Titouan.

"Donc comme ça j'ai pas le droit aux bisous mais tu peux te coller à moi ? C'est pas un peu paradoxal ?"

À contrecœur, je me décale de l'autre côté du canapé et le regarde goûter une première bouchée, en attente de sa réaction. 

"C'est délicieux ! Genre vraiment, ça n'a rien à voir avec ce que je mange d'habitude ! On dirait la cuisine de ma mamie. 

- Merci mais ne t'attends pas à ce que je te fasse d'autres bons petits plats, c'est l'une des seules recettes que je maitrise vraiment. 

- Je suis content que la grippe m'ait au moins laissé le goût. On se mate une série ? 

- Ouais, justement j'en ai commencé une, ça parle de..."

Toxic and friends [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant