Axel

449 93 70
                                    

— Les olympiades des couples ?

— Oui ! comfirme A.

Cette dernière est accompagnée de son petit ami. B est parti pour une compétition de surf et nous reviendra dans six jours. Déjà deux semaines et quelques jours de passé, les vacances filent à toute allure ! Avec René, ils nous annoncent à table que notre hôte a organisé les olympiades des couples de leur cercle première édition. D'après ce que Sam nous souffle, son ami voit toujours les choses en grand. C'est pour cela qu'ils adorent quand il s'occupe de n'importe quoi.

— C'est vrai que nous avions prévu que tout le monde serait en couple donc les deux jeunes et Shen disqualifiés d'office, annonce-t-elle.

Mais... mais... juste pour ça ?

Pas besoin de nous afficher ainsi !

— Rectification, j'ai une superbe maître nageuse qui serait très intéressée par ce jeu. Je refuse d'être le célibataire ici alors qu'il y a Sam et Stéphane qui ne sont pas en couple.

— Je n'ai jamais dit que je participais ! snob Sam.

Je vois Stéphane soupirer de l'autre côté de la table. Sam dort avec les Marron depuis trois jours, ça ne doit pas aller entre ces deux là. C'est marrant qu'au début Max et moi étions les seuls à ne pas s'entendre, maintenant les loosers se prennent des vents et moi...

Euh... et moi quoi au fait ?

Je jette un oeil à Max, il est à mes côtés. Maintenant nous arrivons à nous asseoir côte à côte sans problème. Son eau de toilette est d'une odeur très agréable.

J'aime bien la vanille, ça lui va bien, comme le blond dorée qui rehausse son visage.

Le jour de la fête, malgré son odeur d'alcool, je percevais quelques effluves de son parfum pendant qu'on dansait. Je mens si je dis que je ne l'ai pas trouvé sexy quand il bougeait. Je n'arrêtais pas de rougir quand il me montrait des pas de danse. Personne ne nous regardait, les gens se fichaient bien que nous soyons deux hommes qui dansent ensemble, c'était nouveau pour moi. J'ai trouvé ça «normal», aucun remord aucun regret, j'étais si soulagé que ça ne fasse pas bizarre. J'ai passé un moment unique, c'était plus excitant que lorsque Mireille, une camarade du collège, avait accepté d'être ma cavalière à l'anniversaire d'un ami. Ça passait si bien, qu'un gars a même essayé de prendre ma place.

Je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a rendu tellement heureux que Max le pousse violemment et me colle à lui.

Je suis avec mon homme, va voir ailleurs !

Au lieu d'être contrarié, j'ai laissé faire. Il avait l'air possessif, enragé quand des filles ou même d'autres gars que je ne connaissais pas me touchaient. Il me protégeait. J'étais si heureux qu'il ne laisse pas tous ces mecs m'approcher, même si je ne sais pas du tout ce qu'ils me voulaient. Je ne suis pas Sean connery ou un super beau mannequin. Quand le slow a commencé, je voulais qu'on aille boire un coup, au lieu de ça, Max m'a attiré par la taille pour me plaquer contre lui.

Tu m'accordes cette danse, beauté rousse ?

J'ai rougi violemment. Il était ivre, c'était évident ! Le Max sobre connaît mes limites, mais le mec de ce soir-là avait un regard perçant, ses doigts faisaient des cercles insidieux sur ma hanche et me donnaient des frissons au point que je ressente sous la ceinture. Il prenait possession de tout, mon corps, mon âme, mes émotions. Le pire était que j'avais conscience que tout cela allait au-delà de notre accord. Il suffisait que je le remette à sa place, que je mette de la distance, que je me défende ; c'était impossible.

Les Marron : Ménage à quatreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant