Maxence

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Ce n'est pas de qualité supérieure, je sais. C'est loin de ce que vous imaginiez, tant mieux. Les commentaires non constructifs ou les déceptions, à la poubelle. Je ne suis pas éducatrice sexuelle ou psy. Merci.

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Plaqué dans le lit, les deux mains près de ma tête, je ricane face à la détresse que je lis dans ses yeux. Il pense contrôler la situation parce qu'il m'empêche de continuer à lui voler chaque râle et chaque montée en puissance de sa voix à la moindre sensation de bien-être.

— Je ne suis pas comme ça, marmonne-t-il.

— Si.

— Non ! Arrête de... de me... de me pousser à bout !

— De te prouver que c'est ce que tu veux ?

Il a vraiment l'air en colère, mais je n'ai que faire de cette défiance qui ne fait que retarder l'échéance.

— Tu as envie de me prendre, avoue-le !

— Tu dis n'importe quoi !

Axel bat des cils dans un moment de réflexion inutile.

— Alors pourquoi tu te frottes encore et toujours à moi ?

Mon rouquin devient cramoisi face à la vérité, comme si je ne le sentais pas. Je l'embrasse sauvagement et le retourne sur le dos.

— Plus tu luttes, plus tu t'enfonces, soufflé-je entre deux baisers. Tu n'es pas esclave des mots, Axel. Tu peux te libérer de leur emprise.

Je soulève sa cuisse droite, puis reprends ma place de choix entre ses jambes. Je les écarte, il hoquette de surprise.

Il frémit et essaie une nouvelle fois de les croiser, mais je saisis fermement celle que j'ai sur l'épaule qui subit mes baisers et mes caresses, chaque millimètre de peau marqué de suçons et de mouille qui attise la pression de son sang dans son membre. Mon homme soupire et cache sa vue de ses bras. Je ramène la seconde sous mon bras gauche. Axel geint. Plus il se débat, plus il me pousse dans mes abysses. Je me contrôle pour lui.

Je reprends le va et vient très lent de ma main qui lui arrache des gémissements étouffés. Il ne veut pas reconnaître son plaisir, mais son corps le trahit. Sa belle peau blanche parsemée de sueurs s'anime, se contracte, se courbe sous mon impusion, chaque plainte qu'il grogne se solde d'halètements vigoureux.

J'adore ça.

Je mène la danse sans baisser ma garde.

Mon petit ami n'est pas tout à fait résigné à me laisser faire. De temps en temps il attrape mon poignet pour me ralentir et des fois des insultes méprisantes franchissent ses lèvres rosies et enflées que je comble de baisers voluptueux chaque fois qu'il devient grossier. Il est un lion indompté qui a besoin d'être maté, mais je ne peux pas lui faire ça. Pas aujourd'hui en tout cas.

Il pourrait avoir peur de moi.

— Je te déteste, gémit-il.

Les Marron : Ménage à quatreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant