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Moins de trois minutes plus tard, le voilà de retour. Il tripote un petit sachet argenté. Un préservatif. Qu'il va ouvrir, et utiliser. Pour nous deux. Elio et moi allons enfin passer à l'acte. Nous allons vivre le moment le plus intime qui soit. Il va me pénètrer. Je lui offre mon cœur, lui exprime mon amour le plus profond. Et je vais recevoir le sien en échange.
« T'es sûre ? Je ne veux pas te forcer.
_Bien sûr que je suis sûre. J'attends que ça depuis une éternité. »
Un sourire étire le coin de sa bouche, faisant apparaître une minuscule fossette que je n'avais jamais apperçue auparavant. Elle le rend encore plus beau, avec son air légèrement enfantin. J'ai l'impression de le mettre à nu rien qu'en observant ce nouveau trait de son visage. Je découvre enfin le véritable Elio, celui qui se cache sous cette carapace froide et autoritaire.
Il se penche à nouveau vers moi pour m'embrasser langoureusement. Je m'accroche à ses lèvres. Nos baisers n'ont jamais été aussi intenses que celui-là. Je m'accroche à lui. Je ne veux pas qu'il interrompe notre échange. Je m'abandonne aux mouvements de sa langues, qui me font vibrer de l'intérieur.
Il s'autorise enfin à me toucher. Sur ma peau frémissante, je sens sa main parcourir le bas de mon ventre, puis remonter sous mon t-shirt. Il se fait de plus en plus confiant , dessinant du doigt la courbe de mes seins.
« Tu peux, si tu veux », lui intimé-je, haletante.
Il ne se fait pas prier une seconde fois, et glisse ses doigts sous mon dos pour décrocher mon soutien gorge. Je décide alors de prendre les devants pour accélérer la cadence, et d'un mouvement de jambes je me retrouve à nouveau à califourchon au-dessus de lui.
Je sens son érection sous mon entrejambe. Seuls les tissus de nos jeans nous séparent l'uns de l'autre. Il me tarde de les retirer pour le sentir réellement contre mon intimité frémissante.
Je le fixe intensément dans les yeux. Il me rend mon regard. J'aimerai graver cette image dans ma tête. Rester dans cette position, à ce moment, dans cette chambre, pour l'infini. Doucement, je saisi les bords de mon t-shirt et les relève pour le faire passer au-dessus de ma tête. Une fois torse nu devant lui, je retire délicatement le soutien gorge qui pendait à mes épaules, tout en veillant à ne pas louper une miette de l'expression d'Elio à la vue de ma poitrine dénudée, pour la première fois. Il a les yeux rivés sur mes seins, obnibulé. Je sens sa respiration se faire de plus en plus saccadée. Son entrejambe se durcit de plus en plus, alors que je pensais qu'elle avait déjà atteint sa taille maximale. Je sens son pouls résonner en moi. Son pantalon ne parvient plus à contenir son érection. Si je continue ainsi, elle risquerait presque de faire craquer le tissu.
Lentement, il lève sa main gauche pour saisir l'un de mes seins. Je lève la tête de plaisir au contact de sa paume chaude contre mon corps haletant. Je me cambre, et il se relève légèrement, épousant de son bras la cambrure de mes reins. Puis il attrape mon téton sensible entre ses lèvres. Je gémis malgré moi. La douleur est vive mais très agréable à la fois. Je veux qu'il me touche encore plus, qu'il parcoure chaque parcelle de mon corps de ses doigts magiques.
Et c'est ce qu'il fait. Après avoir titillé mon téton gauche, il s'attaque à mon téton droit avec plus de ferveur, et je ne retiens pas mes gémissements.
Je frotte mon bassin contre le sien pour lui exprimer mon envie, mon désir qu'il me prenne vivement, qu'il unisse enfin nos deux corps brûlants de passion. Il grogne contre ma poitrine, semblant ne plus tenir.
Et il répond à mes désirs. Je le laisse reprendre sa place au-dessus de moi. Le regard en feu, il ne s'embarasse plus de politesses pour déboutonner mon pantalon, et glisser sa main à l'intérieur, sur mon entrejambe. Je frissonne à son contact. Cette partie de mon corps est encore sensible est traumatisée. J'essaie de me détendre et de ne pas lui faire ressentir mon appréhension, car je ne veux absolument pas qu'il s'arrête de peur de me faire mal. Je lui voue une pleine confiance, à lui et en ses mouvements. J'accepte de m'abandonner à mon partenaire.
Il titille mon bouton de chair, d'abord par-dessus le tissu de ma culotte, puis il s'aventure en-dessous. Je me cambre quand ses doigts frigorifiés entrent en contact avec mon entrejambe brûlant. Il me titille, s'insère en moi, ce qui me procure un plaisir si intense que je ne contrôle plus mes spasmes. Je balance entre l'envie irrépressible de le pousser pour qu'il arrête la torture, et celle de lui crier de ne pas s'arrêter. Je n'ai jamais connu de plaisir si intense. Aucun de mes partenaires précédents n'avaient réussis à déclencher des réactions de plaisir aussi violentes en moi. Je ne me savais même pas capable de ne plus contrôler mes mouvements à ce point, à la réaction de carresses à cet endroit.
Elio s'y prend si bien. Il a l'air très entraîné. Mais il semble également beaucoup se soucier de mon plaisir à moi, car il passe dix bonnes minutes à me faire plaisir, jusqu'à ce que je hurle de douleur et que je ne puisse plus supporter son contact contre mon clitoris en feu.
Alors, il se décide enfin à retirer sa main, sans jamais interrompre notre échange de regard. Il se relève doucement pour enlever son pantalon. À mon tour, je soulève mon bassin pour retirer mon jean à moi. Il m'aide doucement à le faire glisser le long de mes cuisses endolories. L'excitation monte au fur et à mesure qu'on s'approche du moment fatidique, ce moment où nos corps brûlants ne feront enfin plus qu'un.
Je carresse son érection par-dessus son boxer, mais il pose vivement sa main sur la mienne pour m'intimer d'arrêter.
« C'est déjà assez dur comme ça de tenir », chuchote-t-il d'une voix débordante de désir.
Je frissonne à l'entente de ses paroles, et rejoins à nouveau nos lèvres pour le sentir au plus près de mon corps au moment où il s'insérera en moi. D'un mouvement expert, et sans séparer nos lèvres, je le sens ouvrir le préservatif et l'enfiler sur son érection. Puis en un balayemment de doigts il parvient à nous débarrasser des derniers bouts de tissu qui nous recouvraient.
Il écarte un peu plus mes cuisses pour se frayer un chemin au-dessus de moi, près à me pénétrer.
« T'es prête ? »
Je couine, mon « oui » s'apparentant plus à un miaulement désespéré. Alors il s'insère enfin en moi, les yeux rivés dans les miens, ses mains rejoignant mes paumes.
Je grogne de plaisir quand il commence à faire de lents va-et-vients. La douleur est si intense qu'elle se transforme en plaisir, un plaisir que je ne peux contenir. Je lève les hanches pour intensifier le mouvement. Il geint à son tour et accèlère la cadence, ce qui m'enmène vite vers la jouissance. Mais lui ne semble pas encore fatigué, car il ne s'arrête pas, et ce à mon grand bonheur.
Et ainsi durant toute la nuit, Elio et moi ne faisont plus qu'un.
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Raphaëlla [TERMINE]
AdventureDans la dangereuse cité de St-Hady, Raphaëlla doit faire face à son passé douloureux et aux problèmes de sa cité pour sauver sa demi-soeur. Mais pourquoi faut-il qu'elle soit tant attirée par le voyou qui leur veut du mal ? Ps : n'hésitez pas à me s...