La fille des Quatre Maisons (abandonné)

• SPÉCIAL HALLOWEEN •

J'avais dit pas de spoil, je sais. Donc il y a quelques infos, mais ce n'est rien de très important, et ça n'aura aucun impact sur la suite, alors vous n'avez pas à vous inquiéter.

Par contre, je m'excuse du fond du cœur, je n'ai pas réussi à le rendre aussi glauque que je l'aurais voulu. Faut croire qu'écrire de l'horreur ce n'est pas ma tasse de thé. Mais il est quand même intéressant je vous promets.

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-Dan, viens voir ça.

Il jette un œil au journal que j'avais entre les mains.

LE SECRET MAGIQUE EN DANGER ?

    La semaine dernière, des membres du Ministère de la Magie Français ont découvert un journal au bord d'un cours d'eau dans la forêt d'Orléans. Ce journal semble avoir été écrit par une jeune femme britannique, et laisse croire que cette dernière connait l'existence du monde magique.
    Cela pourrait s'agir d'une simple sorcière qui serait allée explorer une forêt française lors des vacances actuelles, mais ce n'est pas ce que ses écrits laissent croire.
    Dans ce journal, elle parle de son quotidien et ses journées : marcher dans la forêt, trouver sa nourriture, chercher un nouvel abri... et visiter des villages Moldus lorsque l'occasion se présente.
   Elle semble familière avec les Moldus, et retourne chez les mêmes villageois de temps en temps. En revanche, elle ne mentionne pas utiliser la magie, mais seulement regretter de ne pas pouvoir le faire.
   Des membres du Ministère Français ont interrogé les villageois, mais personne ne semble se rappeler d'elle.
   Serait-ce donc une Cracmol, une sorcière forcée à abandonner la magie, ou une Moldue au courant du Secret ? Le Ministère Français et le nôtre travaillent en collaboration afin de le découvrir.

-Tu penses à ce que je pense ?, je lui demande une fois qu'il a levé les yeux.

-Non, je ne vois pas à quoi tu penses.

-Dan ! On a laissé *** dans la forêt d'Orléans !

Son expression change, il voit le problème et ça l'étonne beaucoup.

-C'est impossible, elle n'aurait pas pu survivre, réplique-t-il.

-On lui a donné de quoi survivre et de quoi trouver un village. Il aurait suffit qu'elle trouve quelqu'un qui se débrouille en anglais et elle aurait facilement réussi.

Nous restons silencieux, sans oser nous regarder.

-On est des parents horribles, soupire-t-il.

Je ne réponds rien, sachant malheureusement qu'il a raison.

-Mais c'est ce qu'on voulait, non ?, ajoute Dan. Qu'elle survive. C'est pour ça qu'on lui a donné de quoi se débrouiller.

Je secoue la tête.

-Tu sais qu'on lui a donné ces provisions et cette carte uniquement parce qu'on se sentait trop coupables pour la laisser mourir avec certitude, je souffle.

-Tu penses qu'elle reviendra nous trouver ?

-Si c'est le cas, ne t'attends pas à des embrassades. À sa place, je nous haïrais.