La fille des Quatre Maisons (abandonné)

Chapitre 22

Harry accélère à nouveau vers les buts de Serdaigle. Chang le suit encore, mais est bien plus loin.
Il est de plus ne plus proche du Vif d'or.

Mais elle pointe quelque chose du doigt, quelque chose sur la pelouse.

Trois Détraqueurs, encagoulés, vêtus de leurs capes noires, regardant dans la direction des Attrapeurs.

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Le cœur battant, je redirige mon regard vers Harry. Il vient de sortir sa baguette magique.

-Expecto Patronum !, hurle-t-il.

J'écarquille les yeux. Un Patronus, en nette forme de cerf, jaillit de sa baguette et vole vers les Détraqueurs.

Harry rattrape le Vif d'or, referme sa main dessus, tenant toujours sa baguette.

Madame Bibine siffle. Les six autres joueurs de Gryffondor l'étreignent - ou l'étouffent ?

J'acclame l'équipe et Harry, et hurle avec les autres Gryffondor.
Dubois répète à pleins poumons « Ce type est formidable ! ».
Les sept joueurs arrivent à peine à redescendre sur le terrain.

Une vague de supporters fonce vers l'équipe. J'en fais aussi partie.
Ron hurle des « Bravo ! » et Percy dit quelque chose que je ne retiens pas. D'autres élèves lui crient aussi je-ne-sais-quoi. Hagrid est là aussi. Et le professeur Lupin, il l'emmène d'ailleurs au bord du terrain.

De nature curieuse, je les suis, de loin, jusqu'aux trois Détraqueurs.

-Vous avez fait très peur à Mr Malefoy !, dit Lupin.

Malefoy, Crabbe, Goyle et le capitaine de l'équipe de Serpentard sont allongés par terre, dans leurs capes noires. Vu comment ils sont tombés, on peut supposer que Malefoy était monté sur les épaules de Goyle. McGonagall est là, en train de leur hurler dessus. Dumbledore arrive.

J'observe la scène, quelques mètres plus loin, un sourire amusé scotché aux lèvres. Bien fait pour eux.

Ron et George arrivent aussi et emmènent Harry, et tous trois sortent du stade, avec les autres joueurs de Gryffondor.

Lupin s'en va aussi. Goyle arrive enfin à sortir sa tête de sa cagoule. Dumbledore les réprimande simplement, mais l'air grave, et leur retire des points.

Je m'approche d'eux.

-Cheh.

Malefoy se tourne vers moi, toujours emmêlé dans sa cape.

-Il y a un dicton Moldu qui dit « tel est pris qui croyait prendre ».

Et sur ce, je m'en vais, les abandonnant aux foudres de McGonagall.

***

Il y a une fête dans la salle commune. Mais je ne veux pas y participer. Je n'ai pas le cœur à ça, en ce moment.

Je sais pas trop pourquoi mais après le match, mon humeur est redescendue en un coup.

Je suis près de la forêt interdite, assise contre un arbre, en train d'observer le ciel bleu clair. Il y a peu d'élèves dans le coin, et ils sont loin. Principalement des Serdaigle et Serpentard qui ont le seum.