Chapitre 16

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-Tout est fini, maintenant, dit Harry en lui montrant le trou que le crochet du serpent avait fait dans le journal. Jedusor n'existe plus... Ils sont morts tous les deux, lui et le Basilic. Venez, on va sortir d'ici.

Moi et Ginny nous levons.

-Je vais être renvoyée.., se lamente cette dernière. J'avais te-

Elle ne finira jamais sa phrase, car je la gifle.

-Je te l'ai déjà expliqué, idiote. Tu ne seras pas renvoyée, il t'a possédée. Tu n'as strictement rien fait. La seule chose que tu peux te reprocher, c'est de ne pas m'avoir fait confiance quand je me suis méfiée du journal.

Ginny pleure. Je dois dire que moi aussi, j'ai les larmes aux yeux. C'est la pression qui retombe.

Je fais un grand sourire à Harry et Ginny.

-C'est fini. C'est juste un souvenir.

~~~

Cette année aura été... Surprenante.

Il est vrai qu'il y a neuf mois, j'étais loin d'imaginer que je me ferais autant d'amis, que l'une d'entre eux penserait que j'ai libéré le monstre de mon ancêtre alors que c'est elle-même qui l'a fait parce qu'elle s'est faite posséder par le Seigneur des Ténèbres, et qu'au final je me ferais capturer dans la Chambre des Secrets alors que je ne pourrais rien faire pour buter le Basilic.

Ouais, je ne m'attendais clairement pas à passer ainsi ma première année à Poudlard.

Je ne sais pas si je regrette d'avoir écouté Dumbledore... Après tout, si je l'avais fait, Harry n'aurait jamais détruit le journal intime et il aurait pu continuer de nuire.

Maintenant, il est l'heure de dire au revoir à Poudlard. Il faut monter dans le Poudlard Express.

Avant cela, je me tourne vers la maison de mes ancêtres.

Poudlard est plein de secrets. Je ne pense pas tous les connaître, mais j'en connais très certainement une grande majorité.

Je me retourne et monte dans le Poudlard Express.

S'il y a bien une chose dont ma mère sera fière, c'est que cet été, j'arriverai à créer un début de Patronus.

***

Je descends du train.

Ça y est, je vais retrouver mes parents...

Je stresse un peu. Non, en fait, ça serait un euphémisme de dire ça.

Je cherche mes parents des yeux.
Où sont-ils ?

Je passe sûrement au moins cinq minutes à les chercher, avant d'apercevoir la chevelure platine de mon père.

Je m'approche d'eux.

... Que suis-je censée dire dans cette situation ?

-Salut maman, salut papa.

Tous deux se tournent vers moi... Et me prennent dans leur bras.
Même ma mère.

La fille des Quatre Maisons (abandonné)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant