La fille des Quatre Maisons (abandonné)

Chapitre 9

Les victimes furent transportées à l'infirmerie (Nick était poussé à coup de vent d'éventail).

Nous sommes à présent trois : moi, Harry et McGonagall.

-Par ici, dit-elle.

-Professeur, commence Harry, je vous jure que nous n'avons rien...

-Ça ne relève plus de ma compétence, Potter, coupe-t-elle sèchement.

Nous tournons dans un angle du couloir et avançons en silenve jusqu'à une gargouille de pierre d'une extrême laideur.

-Sorbet Citron, dit McGonagall.

La gargouille s'anime et fait un pas de côté. Derrière elle, le mur s'ouvre pour nous laisser passer.

McGonagall s'avance sur les marches, et le mur se referme avec un bruit sourd.

Plusieurs cercles de marches plus tard, nous atteignons une porte.

Le bureau d'Albus Dumbledore.

~~~

McGonagall frappe à la porte qui s'ouvre. Quand nous la franchissons, elle nous ordonne d'attendre Dumbledore, avant de nous laisser seuls.

La dernière fois que j'y étais, je n'avais pas eu le temps de bien observer les lieux.

Je regarde les portraits sur les murs. Ce sont tous les anciens directeurs de Poudlard, je crois.

Je me demande si mes ancêtres y sont aussi.

J'ignore complètement Harry, bien trop plongée dans ma quête.

Au bout de plusieurs minutes, je soupire. Je n'en trouve aucun.

Je me tourne vers Harry, qui était en train de reposer le Choixpeau Magique sur une étagère.

-Tu l'as remis ?, je lui demande en haussant les sourcils.

Il hoche de la tête, sans me regarder.

Je pose alors mon regard sur un oiseau de feu à l'air miteux.
Un vieux Phénix.

Je m'approche de lui et lui carresse la tête. Il n'est pas très doux, je suppose qu'il ne va pas tarder à mourir.

Dès l'instant où je retire ma main, il prend feu.

AH.

Je le regarde tranquillement, soulagée que ce ne soit pas arrivé une seconde plus tôt.

Harry, lui, est choqué et cherche quelque chose du regard, peut-être pour éteindre le feu ?

-Harry ? Tu n'as jamais entendu parler du mythe du Phénix ?, je lui demande, me rappelant qu'il vit chez des Moldus.

-Hein ? Si, ça me dit quelque chose.., dit-il nerveusement.

-Ils renaissent de leurs cendres. T'inquiète pas, il va bientôt ressusciter.

Il me regarde bizarrement. Quelques instants plus tard, le directeur arrive.

-Professeur Dumbledore !, je m'exclame. Bonjour. Au passage, votre Phénix, il a pris feu.

-Bonjour, Berry, bonjour, Harry. Il était temps, Fumseck avait mauvaise mine.

Le dénommé Fumseck sort sa petite tête jeune du tas de cendres et je le montre à Harry d'un hochement de tête.