Je me réveille la première et m'habille rapidement. Je descends à la Grande Salle et m'assieds.
Sans surprise, je ne vois qu'un garçon à la table des Serpentard déjà assis. Blond aux yeux bleus, je n'ai aucun mal à deviner son nom de famille.
Je parie que c'est un Malefoy. J'ai entendu parler d'eux, et pas qu'en bien.
La salle a très vite commencé à se remplir. Lorsque Ginny est arrivée, elle s'est assise à côté de moi et m'a présentée son frère, Ron.
J'ai en même temps rencontré Harry Potter, j'ai cru comprendre qu'ils étaient amis, Ron, Hermione et lui, depuis l'an dernier. J'ai entendu parler de ses exploits contre son professeur de DCFM, l'an dernier.-Berry Wind, enchantée.
Juste après, une lettre rouge explose à côté de moi, et je m'empresse de me boucher les oreilles pour garder le sens de l'ouïe.
***
J'adore Ginny. Elle est pleine d'énergie et vraiment douée en magie. Je pense que les gens la sous-estiment.
J'ai remarqué qu'elle a un petit faible pour Harry. Mais je me demande si elle l'aime vraiment ou si c'est un faux amour, peut-être inconsciemment.
Après la Beuglante de Ron, Ginny et moi devions nous rendre au cours de potions. Ma mère m'a dit qu'elle connaissait le professeur, qui était à Serpentard, comme elle. Ce qui n'est pas vraiment étonnant quand on sait qu'il est le directeur de cette maison.
Je passe la porte, Ginny sur les talons, et m'assieds au second rang. La rousse s'assit à mes côtés, un peu déçue d'être assise devant.
Je remarque que les Serpentard sont aussi là.Le professeur Rogue entre en trombe et nous fixe d'un regard haineux, surtout les Gryffondor. Ses yeux se posent un instant sur moi. Je me demande s'il reconnaît ma mère en moi, on m'a souvent dit que je lui ressemblais.
***
À la fin du cours, nous nous rendons au cours de botanique.
-Serre n°1, dit le professeur Chourave.
Nous la suivons tandis que des Poufsouffle nous rejoignent. Apparemment nous avons ce cours en commun.
J'ai trouvé ça vraiment ennuyant, je ne suis même pas restée concentrée. J'ai pris des notes de temps en temps, mais je pense que je vais me contenter d'avoir la moyenne.
Ce n'est pas comme en potions, où je veux le maximum.***
C'est la pause et je suis dehors avec Ginny. Elle me pose des questions sur ma famille.
Je me demande comment je vais lui dire que je suis aussi une descendante de Serpentard, Serdaigle et Poufsouffle.
Comme pour répondre à ma question, un oiseau vient se poser sur mon épaule. Je me retourne et vois Forest, le hibou de la famille. Il tient une lettre rouge dans son bec, une Beuglante. Je soupire, la prends et carresse l'animal sur la tête.
-Je ne te remercie pas du tout pour cette lettre.
Forest me mord le doigt affectueusement, pensant sûrement que j'éprouvais de la gratitude, et s'envole.
-Berry... Qu'est-ce que tu as pu faire pour recevoir une Beuglante ?, me demande Ginny, la voix légèrement tremblante.
-Suis-moi, tu vas le découvrir.
Je guide mon amie jusqu'au septième étage, jusqu'à une tapisserie qui représentait le stupide Barnabas le Follet qui essayait d'apprendre la danse classique à des trolls.
-Euh... On est où ?
Je me retourne vers le mur en face de la tapisserie.
-Devant la Pièce-Va-et-Vient.
Je passe 3 fois devant Barnabas en pensant à un endroit où personne ne m'entendra mais où il y aura assez de place pour deux personnes.
Une porte apparaît sur le mur en face de la tapisserie.
-Comment tu connais cet endroit ?!
-Je suis la descendante de Godric Gryffondor. C'est totalement logique que je le connaisse.
J'entre dans la pièce et elle est parfaite : petite, ronde pour limiter les échos, et des mousses magiques recouvrent les murs, empêchants le son de passer à travers.
-Tu viens ?
Ginny me suit. Je referme la porte et prend la lettre, que j'ouvre.
-BERRY CRYSTAL WIND ! COMMENT AS-TU OSÉ CHOISIR GRYFFONDOR ?! JE T'AVAIS PRÉVENUE QUE TU DEVAIS PRENDRE SERDAIGLE ! CETTE LETTRE AURAIT DÛ ARRIVER BIEN PLUS TÔT MAIS TON PÈRE M'A RETENUE DE L'ENVOYER. IL PENSE QUE TU PEUX CHOISIR TA MAISON... N'IMPORTE QUOI ! C'EST UNE HONTE ! DÉJÀ QUE J'AI ACCEPTÉ QUE TU N'AILLES PAS À SERPENTARD, EN PLUS DE CELA, TU VAS À GRYFFONDOR ! MÊME POUFSOUFFLE AURAIT ÉTÉ MIEUX ! Quoique... TON PÈRE EST PEUT-ÊTRE DESCENDANT DE GODRIC GRYFFONDOR, MAIS MOI, JE NE LE SUIS PAS ! TU AS INTÉRÊT À TE TENIR À CARREAU ET NE PAS FAIRE HONTE À NOTRE FAMILLE, CAR SINON, TU RENTRES DIRECTEMENT CHEZ NOUS ET TU N'AURAS PLUS JAMAIS ACCÈS AUX ARCHIVES DE SALAZAR SERPENTARD, NI DE ROWENA SERDAIGLE !
La lettre se déchire et je prends Ginny par la main pour qu'on sorte de la pièce, qui disparaît derrière nous.
Mon amie est tellement surprise qu'elle ne réagit que lorsque nous en sommes au 6e étage.
-Attends... Tu nous avais dit que tu étais la descendante de Godric Gryffondor...
-Oui, je réponds en continuant de descendre les marches. Mais je n'ai jamais dit que j'étais juste la descendante de Godric Gryffondor.
-Tu es en train de me dire que tu es aussi l'héritière de Serpentard ?
-Et de Serdaigle et de Poufsouffle.
Elle ne dit rien, nous continuons de descendre. Une fois que nous sommes au premier, il est l'heure d'aller en cours de vol.
-Il va falloir que tu me parles en fourchelang pour que je te croie, dit-elle quand nous arrivons au terrain d'entraînement. Non pas que je n'ai pas confiance en toi, mais... c'est un peu improbable, ce genre de choses...
-Pas de problème, je chuchote en langue des serpents.
Ginny paraît mitigée entre l'avis que c'est horrible, que c'est incroyable et que c'est bien que je lui ai dit la vérité.
***
Après le cours, Ginny m'a lancé un regard qui voulait clairement dire « Il faut qu'on parle de ce qu'il s'est passé dans la Pièce-Va-et-Vient, j'ai besoin d'explications », et je ne peux pas vraiment lui en vouloir.
Elle sort du cours et je comprends que je dois la suivre. Nous nous rendons dans les toilettes.
-Je pense que je n'ai qu'à te laisser parler.
Je soupire. Ça risque être long...
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La fille des Quatre Maisons (abandonné)
FanfictionBerry Wind, descendante de Godric Gryffondor, Salazar Serpentard, Rowena Serdaigle et Helga Poufsouffle, a fait son entrée à l'école de sorcellerie d'Angleterre. Draco dormiens nunquam titillandus. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑖𝑠-𝑗𝑒 ? 𝐴𝑚𝑢𝑠𝑜𝑛𝑠-𝑛𝑜...