Love Me (Eren X Reader)

La goutte de trop

Petit à petit chacun comprenais que Erwin y était resté.

Les larmes dévalaient tes joues sans que tu ne puisses le contrôler.

Tu pleurais silencieusement et cela était bien plus douloureux que de tout extérioriser.

Eren s'avança vers toi pour te prendre dans ses bras mais tu le stoppa d'un simple geste de la main.

-Emmène nous à la cave de ton père qu'on en finisse.. Dit tu la gorge nouée

Eren, Mikasa et Armin s'avançaient sûrs d'eux dans les allées de leur ville natale.

Tu marchais en retrait des autres en ayant la sensation que ton monde venait de s'écrouler.

-Tu n'es pas obligé d'accepter le poste de ton père tout de suite tu peux encore y réfléchir. Te dit livaï

-Je prendrais sa place.. Laissez moi seulement un peu de temps pour me remettre de cette journée.. Dit tu la voix tremblante.

-J'ai demandé à ce que son corps soit rapatrié en ville pour qu'il ait un enterrement digne de ce nom.. Dit livaï en regardant plus loin

-Tu as aussi le droit de pleurer papa...

Il ne dit rien et fixait son alliance, tu distinguais l'espace d'un instant un voile d'eau dans ses yeux.

Soudainement tout le monde s'arrêtait, tu t'avançait avec ton père à la tête du groupe.

Eren se trouvait au bas d'un escalier et tentait d'ouvrir la porte en bois.

Vous alliez à ses côtés.

-Il y a un problème ? Demanda tu

-Ce n'est pas la bonne clé.. Répondit Eren confus

Sans aucune hésitation livaï enfonça la porte avec un puissant coup de pied.

Il entra dans la cave en marchant sur ce qui restait de la porte.

La pièce était plongé dans le noir, une forte odeur de poussière envahissait vos narines.

La lumière de l'extérieur vous permettait de distinguer un imposant bureau en bois au centre de la pièce sur lequel était posé plusieurs papiers, des livres, des bougies et des plumes posé sur un encrier pour lequel l'encre avait séché.

Hange ouvrit un tiroir et en sortit une boîte d'allumettes, iel alluma les quelques bougies du bureau ce qui vous permit d'avoir une vision plus clair sur la pièce.

Les murs en pierres étaient cachés par des grandes étagères en bois massif.

Armin et Hange se précipitait vers les livres.

-Il y a tellement de livres de médecine on va pouvoir développer nos compétences ! S' écria Hange

-Il y en a même sur le monde de l'extérieur ! Cria Armin

-formidable.. On a fait tout ça pour des livres poussiéreux ?.. Dit tu en soupirant

Eren cherchait désespérément dans les tiroirs du bureau quelque chose qui aurait pu vous aider.

Tu ouvris un tiroir au hasard qui était vide, mais le fond de celui ci te semblait bizarre tu passais doucement ta main dessus jusqu'à sentir au fond de celui ci quelque chose de métallique.

Un petite tige métallique était en évidence, tu tirais dessus ce qui te permit de retirer le fond du tiroir ce qui vous dévoilait un double fond accessible avec une clé.

-Eren, viens par ici, est ce que tu pourrais ouvrir ce double fond ? Demanda tu.

Eren l'ouvrit sans difficulté grâce à son collier.

Un carnet en cuir s'y trouvait, il le sortit et le posait sur le bureau.

Vous vous réunissez autour de ce dernier pour observer le carnet que Eren s'empressait d'ouvrir.

En première page était collé une photographie en noir et blanc d'un couple et d'un petit garçon.

-Que fais mon père avec cette femme et cet enfant ?.. Dit Eren troublé.

-Il n'a eu personne avant de rencontrer ta mère ? Demanda Jean

-Pas à ma connaissance..

Il prit la photographie et la glissa dans sa poche.

Il tournait le restant des pages du carnet qui étaient toutes remplies de notes que Grisha jeager avait prises.

Certaines étaient écrites dans un dialecte que vous ne connaissiez pas.

-Je vais ramener ce carnet et quelques livres au QG pour pouvoir les analyser. Dit Hange en rangeant plusieurs livres dans une petite sacoche en cuir.

Elle y glissa également le carnet de note avant de sortir de la cave.

Vous regagner tous le restant de vos chevaux pour rentrer en ville.

Le corps d'Erwin avait été enveloppé dans un tissu et posé à l'arrière du cheval de Livaï.

Vous partiez tous vers le chemin retour.

Tu fixais le vide durant tout le trajet, tu ne faisais que de vivre inlassablement ses derniers instants.

Tes mains étaient toujours tachés de son sang.

Tu te devais désormais de lui faire honneur et de rendre hommage à sa mémoire.

Le trajet fut silencieux pour tout le monde.

Une fois de retour en ville, la nouvelle de votre réussite s'était répandue.

Les villageois vous accueillaient avec des cris de joies, des applaudissement et des sourires ce qui contrastait avec votre état d'esprit.

Petit à petit les visages de chacun se fermait quand ils comprenait que la moitié de leurs enfants et amants ne reviendrait pas parmi eux.

Tu étais à la tête du groupe avec Livaï et Hange.

Tu reçus un sceau d'eau glacé au visage de la part d'un homme.

-Mettre des femmes à la tête d'un groupe voilà ce qui se passe ! Elles sont seulement bonnes pour les gosses et accomplir leur devoir conjugal ! Cria l'homme

-De toute manière le bataillon d'exploration c'est là où tout les déchets se retrouvent ils ne servent à rien si ce n'est des missions suicides ! Hurla un autre.

C'était la remarque de trop, tu descendis de ton cheval, Eren et Jean firent de même.

Ils n'était jamais très loin pour te défendre.

Tu t'approcha rapidement du premier et le prit par la gorge tu le plaqua contre le mur  de sorte à ce que sa tête heurte la pierre.

Tu posa tes mains sur ses épaules et lui mit un coup de genou dans l'estomac ce qui le fit tomber à genoux.

Tu pris ses cheveux et le baissait devant toi, tu posa ta botte sur sa joue et écrasait son visage dans une flaque de boue.

-Qui est inférieur à l'autre actuellement ? Dit tu froidement

-Je suis désolé laisse moi tranquille .. Supplia l'homme

Tu t'éloignais de lui et retournait à ton cheval.

Tu partis au galop vers le QG, tu mis ton cheval aux écuries et partit immédiatement à ta chambre, tu fermais à clé la porte avant de partir dans la salle de bain.

Tu regardais ton reflet dans le miroir quelques secondes avant de t'effondrer en larmes à nouveau.

Tu avais atteint tes limites aujourd'hui.

Tes mains se crispait autour de l'évier, tu ouvris le robinet d'eau chaude et en passait sur ton visage.

L'eau se teintait d'un rouge avec des sous tons noirs.

C'était un mélange de sang, de terre et de résidus de fumé des fumigènes.

À cela se rajoutait tes larmes.