L'Enfant des Ténèbres - LXXII

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Tom voyait le temps passé, et ça le stressait de plus en plus.

— Mr Blackness ! Appela le professeur Dumbledore dont la barbe avait gagné en taille et que des cheveux blancs apparaissaient de plus en plus.

Le garçon se tourna vers lui.

— Merci, d'écouter la leçon, dit Dumbledore. Je sais que vous êtes doué mais aujourd'hui ce que nous faisons n'est pas simple.

— Oui, monsieur, désolé, dit-il à voix basse.

Il se gifla mentalement et suivit le cours avec sérieux. Faire réapparaître quelque chose n'était en effet pas si simple. Walburga poussa un cri de joie en voyant la coquille de son escargot réapparaître. Tom inspira et lança le sort et une souris entière réapparut alors.

— Très bien, Tom ! S'exclama Dumbledore. Dix points pour Serpentard. Non, Hannah ! Plus ample le poignet. Et maintenant Tom, en informulé !

Dumbledore refit disparaître la souris. Tom soupira. Il n'était pas sûr d'y arriver. Alix grogna et frappa sur sa table, furieuse.

— Alix... Calmes toi ! S'exclama Druella.

La jeune Rosier était très heureuse depuis que Cygnus après un match de Quidditch s'était arrêté vers elle pendant son tour d'honneur. Le nouveau poursuiveur de Serpentard était talentueux. Il avait sauvé son équipe de la défaite alors que Gryffondor avait réussi à avoir le vif d'or. Dix points d'écarts. On en parlait encore dans les couloirs.

— Peux-tu arrêter de sourire bêtement ? Grogna Alix. Il ne t'a pas embrassé non plus ! Je n'ose imaginer comment tu seras quand il le fera !

— Parlez pas de mon frère comme ça ! Dit Walburga en se retournant vers elles.

— Moi, par contre, on peut parler de moi comme ça ? Dit Tom en fronçant des sourcils.

— Tu es notre ami, donc oui, répondit Walburga.

Tom allait répliquer mais le professeur Dumbledore s'arrêta à leur niveau.

— J'espère que vous discutez de la leçon d'aujourd'hui, dit-il.

— Bien sûr ! S'exclama Walburga comme indignée qu'il ose penser autrement. Alix a quelque difficulté... Nous voulions juste l'aider...

Dumbledore hocha de la tête.

— Bien, faite donc, dit-il. Miss Malefoy... Ce n'est pas plus compliqué que de lancer un maléfice de langues fourchues... Je crois savoir que vous y arrivez très bien.

— Oh... pour les maléfices, c'est inné, monsieur, répliqua Alix narquoise. J'espère juste pouvoir les lancer sur la bonne personne...

Elle lança un regard noir à Lestrange qui fit semblant de ne pas la remarquer.

— Alix, chuchota Dumbledore, focalisez vous sur vos études. Tout arrive à qui sait attendre. Ne désespérez pas. Vous deviendrez une grande Auror.

Il lui fit un clin d'œil. Alix lui fit un sourire, remerciant son professeur de son encouragement. Dumbledore s'éloigna pour aller aider un autre élève.

— Il est vraiment gentil, dit Alix. Il le sera encore plus en vieillissant...

— Généralement, les vieux sont pires, dit Walburga. Le vieux Sirius était horrible et c'était pire en vieillissant...

— C'est un contre exemple qui confirme la règle, dit Druella. Mon grand-père Bellan est très gentil... Les grands-parents de Alix sont géniaux !

— Oui, ils le sont, dit Alix. Ils me manqueront...

— Alix, grommela Walburga. Ne penses pas déjà à ça ! Fais donc ton exercice plutôt ! Allez !

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