Le train filait à travers une belle campagne loin de Londres et de la guerre qui touchait le monde. Tom regardait certains de ses camarades, la majorité née moldue, maigre et souffrant de ce conflit planétaire. Tous étaient heureux de rejoindre Poudlard. Là bas, il n'y avait pas la faim, la peur de découvrir sa maison détruite ou de lire qu'un parent était mort. Beaucoup parlait de ces combats aériens, de ces avions qui tuaient. Même des sorciers chuchotaient parfois impressionné par la technologie moldue. Tom n'était pas insensible à cette possibilité de voler presque comme un oiseau. Lui aussi, il le ferait. Dès qu'il aurait ramener Oscar, il reprendrait ses tentatives pour voler sans balai.
Il pensait que Poudlard serait plus calme. Il avait attendu sa rentrée avec impatience mais les trois filles en avaient décidé autrement. Elles ne le quittaient presque plus. Il y avait toujours Druella ou Walburga pour venir le chercher, venir faire leurs devoirs avec lui, le pousser à les accompagner aux soirées et surtout à Pré-au-Lard. Tom n'était pas souvent seul.
— Comment écris tu « prétentieux » ? Demanda Walburga alors qu'ils étaient en plein travail pour le cours d'histoire.
— Demande à Malefoy, marmonna Tom. C'est la mieux placée pour répondre.
— C'est sûr que moi au moins j'ai eu une éducation, répliqua la blonde. Je ne suis pas sûr que ce terme convienne pour parler de la cause de la flambée des prix lors de la crise du savon, Wala...
— C'est ce qui décrit le mieux les Gobelins, dit son amie. S'ils ne l'avaient pas été, cette catastrophe n'aurait pas prit autant d'ampleur ! Ça aurait été résolu en une journée et non un mois !
— Dis plutôt que les Gobelins n'ont pas souhaité revoir le cours de l'or par... heu...
— Parce qu'ils n'avaient pas besoin de le faire pour si peu, dit Tom. En plus ils n'ont jamais investi dans le savon. Ils ne voyaient pas l'intérêt d'aider alors qu'ils n'y gagnaient rien.
Alix soupira et montra Tom.
— Voilà ! Dit-elle. Finalement, les leçons de l'été ont été utiles pour un devoir !
— Les Gobelins sont malins, pas prétentieux, dit Tom. Ils pensent d'abord et même toujours avec leur économie, même entre eux.
— Fais attention, sorcier, on va croire que tu penses qu'ils méritent plus, dit alors la voix de Reynard Lestrange qui s'était approché de leur table. Salut, Malefoy. Black... Rosier...
— Qu'est-ce que tu me veux ? Demanda Alix l'air ennuyée.
— J'aimerais t'inviter au bal de Samhain, dit le garçon en bombant le torse.
Alix éclata de rire.
— Avec toi ? Dit-elle avec dégoût. Non merci, je préfère y aller seule que mal accompagnée !
Lestrange poussa un soupir.
— Et toi, Rosier ?
— J'y vais avec Tom, dit Druella. Walburga y va avec Barty Croupton, septième année. Alix n'a pas encore décidé avec qui elle voulait y aller.
— Personne, dit son amie. Je m'amuserais à vous piquer vos cavaliers ! Donc Lestrange, tu peux t'en aller et aller voir ailleurs.
Le garçon souffla l'air furieux. Il s'éloigna et Tom pouvait sentir sa rage. Tom était heureux lui. Même si c'était avec Druella, il avait une cavalière et pas Lestrange, le sang-pur si parfait.
— Bon... terminons ce stupide devoir, dit Walburga.
Ils reprirent leur travail avec sérieux. Tom était fier de ce qu'il avait écrit. Les leçons de son été avaient été très utiles surtout pour l'histoire et l'arithmantie. C'était une très bonne année.
VOUS LISEZ
L'enfant des Ténèbres
FanfictionUn jour, une mère déposa un petit panier devant une porte sombre au fond d'une ruelle. Dans ce panier en osier, elle y laissa tout, dont sa vie. C'est comme ça que Archibald Lestrange, le plus excentrique des sorciers, se retrouve à élever celui qu...