Chapitre 07: Une amitié naissante

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Coucou, voici le chapitre du jour~ 

Bonne lecture📖✨

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Arthur frémit et grogna de douleur. Il papillonna des yeux afin de s'habituer à la clarté de sa chambre et tourna la tête vers la gauche, regardant sa fenêtre illuminer de mille feux par les rayons du soleil qui pénétraient sa chambre empli de quelques cartons encore. Même s'il avait bien rempli ses étagères, il manquait encore pas mal de figurines, de cadres, de livres et tous autres choses qui lui appartenaient. Arthur se redressa et s'accota contre la tête du lit. Sentant quelque chose de dur posé sur lui, il baissa les yeux et constata qu'il avait dormi avec son livre ouvert sur son buste. Il esquissa un léger sourire et prit le livre, marqua la page avant de le fermer, le posant délicatement sur ses couvertures défaits.


Arthur se hissa hors du lit et sortis de son placard, un jean et un haut de couleur marron avec des graffitis orange, verts et bleus qui se mélangeaient sur le tissu. Il prit une veste à carreaux rouges et aux rayures noires. Il sorti de sa chambré et se dirigea nonchalamment vers la salle de bain de l'étage. Il se doucha pour se réveiller de sa nuit de sommeil réconfortante et en sortit habillé. Il descendit les escaliers et salua sa génitrice.


****


Pénétrant dans la cuisine, Arthur vit sa mère attablé, buvant sa tasse de café et lisant le journal. Il remarqua l'absence de son paternel.


—Bonjour maman, salua-t-il d'une douce voix.

—Oh salut fiston. Bien dormi ?

—Ouais, je crois et toi ?

—Complètement ! J'étais totalement dans les bras de notre très chère Morphée.


Arthur sourit à cette réponse positive et se prit un verre de jus de pomme. Il détestait le jus d'orange, ce goût amer qui s'infiltrait dans sa gorge en laissant des pulpes. Beurk. Il préférait largement un jus plus raffinée, sans pulpe et plus lisse comme le jus de pomme.


—Et papa ? demanda Arthur.

—Oh ne t'en fais pas pour ton père. Il est bel et bien rentré hier soir, certes, très tard, vers...euhm...trois heures du matin, mais il était bel et bien là. Tu viens de le louper, d'ailleurs. Il est parti y'a quatre minutes, répondit sa mère en passant sa main gauche dans sa chevelure blondes aux légères boucles.


Arthur assimila les propos de sa génitrice en soupirant et but encore quelques gorgées de sa boisson matinale et gastronomie —enfin, gastronomie surtout selon lui—. Arthur sorti du pain, qu'il fit griller au grille-pain posé à côté de la cafetière sur le comptoir à droite du lavabo. En attendant que ses pains soient grillés, il sortit le beurre et une sorte de tartine au chocolat, les posant délicatement sur la table carrée posée au centre de la cuisine.


Il entendit des bruits de pattes venir vers lui et s'y frotter. Il sourit lorsqu'en baissant les yeux, il croisa le regard corbeau de Colombo.


—Eh, salut toi, toi aussi tu as bien dormi ? demanda Arthur s'agenouillant pour caresser la touffe de poil.

—Ouaf !


Arthur sourit et le câlina jusqu'à ce qu'il entendît un « cling » légèrement métallique et strident envahir en quelques secondes la cuisine. Il se redressa et suivit de son chien, il se dirigea vers le comptoir afin de prendre ses deux tranches de pains qu'il amena à la table. Il s'assied et commença à déguster son petit-déjeuner.

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