Chapitre 40: discorde

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Petite surprise dans ce chapitre :3 


Bonne lectuuuuure et bon dimanche~


***


L'air frais frappa, quelques minutes plus tard, le visage de MJ qui inspira le vent frais.


—Enfin, un air respirable. Adieu la sueur et les odeur d'adolescents prépubères, lâcha-t-elle.


Peter et Constance lâcha quelques rires devant l'audace de MJ. Celle-ci sentit des regards perçants sur sa personne et elle s'en fichait.


—Ce n'est que pour quelques minutes, tu vas devoir retrouver tes adolescents prépubères dans moins de dix minutes, MJ, répliqua Ned.

—Oh, que tu peux être pessimiste quand tu t'y mets, Ned, cracha MJ.

—Non, je ne suis pas pessimiste, mais réaliste. J'adore briser les faux espoirs, répondit Ned.

—Hum, et bien va briser les faux espoirs des autres, pas des miennes.

—Ce ne serait que trop cruel pour toi.


MJ leva les yeux au ciel devant cette réplique sarcastique de la part de Ned. Elle entendit le rire de Peter parvenir à ses oreilles et elle esquissa un léger sourire avant qu'elle ne s'assoie sur un banc, mettant son bouquin contre ses genoux.


—Ne va pas me dire que tu vas lire ? Tu voulais sortir pour lire uniquement ton bouquin ? demanda Ned.

—Oh, va être rabat-joie ailleurs, Ned.  T'es chiant, en ce moment, déclara MJ.

—Eh !


Offusqué, Ned croisa les bras. Peter ne sut que dire devant cette discorde entre MJ et Ned. Que s'était-il passé entre eux ? D'où venait cette mauvaise humeur de leur part ? Pourquoi Ned semblait plus en colère et pessimiste que d'habitude ? Constance n'en menait pas large. Elle croisa le regard inquiet de Peter et haussa les épaules devant l'incompréhension de ses amis. Constance soupira et finit par s'asseoir près de sa meilleure amie, laissant la place de gauche à Peter. Ned soupira et s'assied contre l'arbre à l'ombre, qui était installé près de Peter Arthur resta debout et fixait les nuages se rappelant de son moment avec Jasmin. Arthur sentit un frisson parcourir son échine en rappelant la cause de ce moment partagé avec le vice-président du club de Théâtre. Devait-il revivre ces moments qu'il avait désespérément essayé d'effacer de sa mémoire ? Les mots de Flash envahir son esprit embrumé et se tritura le pan de sa jacket bleu aux manches jaunes du bout des doigts, anxieux.


Il sentit son cœur se comprimer et son estomac se torde ainsi que ses oreilles se compacter, brouillant le bruit aux alentours. Arthur sentit ses mains devenir moite et sa gorge sèche lui faire mal lorsqu'il déglutit, plissant son nez et fronçant ses sourcils, contractant sa mâchoire. Ses joues rebondies devinrent rosées comme s'il venait de faire de l'exercice sportif à grande envergure alors qu'il restait immobile et que seul, le regard glaçant et perçant de Flash qui envahissait son esprit et qu'il s'imaginait le pétrifiait. Reniflant, Arthur apporta l'attention de Peter sur lui et ce dernier fronçant les sourcils envoyant qu'Arthur semblait lunatique et perturbé.

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