A Lie To Protect - Spiderman

Chapitre 48: Effluve du premier regard

Bonjouuuur, je vous propose ce nouveau chapitre pour bien terminer la semaine ! J'espère qu'il vous plaira ! :3

Bonne lecture📖✨

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Quelques jours après l'altercation houleuse entre William et Jacob, Arthur s'intégrait progressivement dans son nouvel établissement. Enfin, il essayait. Étant introverti, parler aux autres et les approcher n'était pas facile pour lui et les autres le savaient très bien, l'ayant analysé de la tête au pied; le taquinant parfois.

Ce jour-là, le dix février, sa mère l'emmena de nouveau à son établissement, mais plutôt que d'habitude puisqu'elle devait préparer une réunion entre professeur qui se déroulerait sur l'heure du dîner et n'ayant pu le faire le soir en raison de l'immense fatigue dont elle était soumise, elle dû remettre à plus tard la préparation de cette réunion au lendemain.

—Je suis désolé, mon chéri, je n'ai pas pu organiser bien mon temps ces derniers jours. C'est très compliquer tout est encore nouveau pour moi. Et mes élèves ne m'aident absolument pas à ce que ce soit agréable, s'excusa sa génitrice.

Arthur quitta le paysage qui défilait à vive-allure à travers la vitre qu'il observait et sourit à sa mère.

—Ne t'en fais pas, maman. Je comprends, et j'aurais plus de temps pour étudier, c'est tout, rassura Arthur.

—Tu es génial, fiston. Je suis fière de toi, tu le sais ça ?

—Je le sais, vous me le dites régulièrement, confirma Arthur.

—C'est parce qu'on l'est sincèrement, assura la génitrice.

Arthur agrandit son sourire et ils arrivèrent sur le parking scolaire assez vite. La voiture garée dans un petit coin du parking légèrement isolé des autres voitures, Arthur sorti de la voiture en prenant son sac-en-bandoulière pour le mettre sur son épaule. Il lâcha un gémissement plaintif lorsqu'il sentit ses manuels cogner fortement contre sa cuisse gauche. Il avait mal calculé la force de son geste. Il aurait un petit bleu d'ici la fin de la journée et cela le frustrait. Sa peau était sensible et marquait facilement lorsqu'un bleu apparaissait ou une coupure se faisait par accident. Cela lui était déjà arriver quand il se cognait contre la table de la cuisine lorsqu'il ne faisait pas attention où il marchait et lorsqu'il manipulait un couteau pour couper un fruit. Cela prendrait des semaines avant qu'il n'y'ait plus de marques.

Soupirant, Arthur suivit sa génitrice à l'intérieur du bâtiment scolaire et ils montèrent à l'étage supérieure. À un embranchement, il laissa sa mère tourner à droite tandis qu'il continua tout droit avant de bifurquer à gauche pour se positionner devant une porte. Il soupira et ouvrit doucement la porte en soufflant de soulagement; enlevant la peur d'être coincé dans les couloirs jusqu'avant l'heure du cours. Il n'était que 6h40 et les cours ne commençait que dans une heure.

Arthur pénétra la salle de classe d'anglais et sursauta en voyant qu'il n'était pas seul dans la salle de classe. Il haussa un sourcil en reconnaissant l'individu et sentit son cœur se contracter dans sa poitrine. Que faisait-il là sitôt? Il jeta un coup d'œil aux immenses fenêtres et s'y dirigea oubliant son camarade de deux bureaux de sa place. Délicatement, pour ne pas réveiller son camarade —puisque celui-ci semblait dormir— et tira le rideau pour laisser pénétrer la lumière dans la salle de classe. Il ouvrit, ensuite, la fenêtre, la coulissant vers la gauche et soupira d'aise en sentant l'air frais de bon matin pénétrer la salle et l'aérer. Il entendit un chant d'oiseau et vit brièvement une mésange à tête noire s'envoler dans le ciel pour se cacher rapidement comme une étoile filante dans un nouvel arbre.