— Laisse-moi deviner, tu l'as trouvé dans les bois près d'un rond de champignons, ricana-t-il.
— Presque, seigneur. Cet idiot revenait en courant au campement avec sa cueillette. Je n'ai pas eu à le malmener, quand il m'a vu, il a juste ralenti et est venu à ma hauteur la tête basse. Ce garnement sait qu'il a fait une grosse bêtise, s'esclaffa le guerrier.
Sinn se planta devant le garçon qui gardait les yeux rivés au sol. Le Kross lui attrapa le menton pour le forcer à lever la tête et à le regarder dans les yeux.
— La bêtise c'est d'avoir désobéi à une consigne toute simple... ne pas s'éloigner du convoi, martela-t-il en lui serrant la mâchoire. Un Aronx les a attaqués, beugla-t-il pour bien se faire comprendre. Si j'ai bien tout compris au récit de cette folle qu'est Sori, le garçon lui a sauvé la vie en frappant le prédateur avec une branche.
Sinn lâcha prise et regarda Riyès.
— Qu'il dépose sa cueillette aux cuisines puis conduis-le sous sa tente, et qu'il n'en sorte pas. Ensuite, trouve-moi Orok !
Riyès opina du chef et traîna le garçon pour exécuter ses ordres.
Charlotte passa la nuit assise sur son lit à tendre l'oreille pour écouter ce qu'il se disait à l'extérieur. Un peu avant l'aube, Riyès entra et l'attrapa par le bras. Ils sortirent et prirent la direction des quartiers de Sinn.
Entre l'étau de sa poigne, l'adolescent tremblait de peur. Quand Riyès et son prisonnier entrèrent sous la tente seigneuriale, le guerrier se doutait que Sinn allait déchaîner sa colère sur lui à cause de la mort d'Orok. Riyès l'avait retrouvé agonisant en forêt, attaqué par une Ombre. Le guerrier avait tué l'ennemi mais dans leur combat acharné il avait été à demi éventré... Riyès n'avait pas eu d'autre solution que d'abréger ses souffrances.
Le jeune commis repéra tout de suite que Sori était assise dans un coin, le bras en écharpe, le teint blême et fatigué. Sinn qui était assis à son bureau s'adossa et l'étudia, l'air sévère.
— Laisse-nous ! déclara-t-il sèchement à Riyès.
Le guerrier jeta un regard à Sori et sortit, non sans crainte pour la quinquagénaire déjà blessée et affligée.
Sinn se leva, une lueur de rage dans les yeux, puis il se planta devant le garçon.
— Retire tes vêtements, ordonna-t-il.
Charlotte fut trop surprise pour avoir peur. Elle regarda Sori espérant que son amie lui vienne en aide.
Sinn s'emporta et lui donna une gifle qui la fit tomber, puis il se planta au-dessus d'elle, la fit rouler sur le dos pour lui déchirer sa tunique.
Charlotte affolée résista du mieux qu'elle put, mais Sinn fou de colère était plus fort qu'elle. Quand il eut déchiré le haut de son vêtement, il se redressa et termina de fendre en deux le tissu pour dévoiler entièrement sa poitrine.
Sori, affaiblie, pleura face à leur situation à toutes les deux.
Sinn enragé jeta un regard noir à la cuisinière puis il s'acharna à arracher le reste des vêtements de l'étrangère, qui tentait vainement de se défendre, sans jamais appeler à l'aide.
Le chef des Kross se tint bien droit face au corps nu de la jeune femme, puis il s'approcha de Sori et la fit se lever de sa chaise en la tenant par les cheveux. Sinn la poussa à terre. Blessée et terrifiée, Sori s'étala de tout son long.
— Comment as-tu osé me dissimuler des informations, hurla-t-il les yeux exorbités par la fureur.
Sori se roula en boule pour se protéger en pleurant encore plus fort, elle savait que ne pas répondre à une question de son seigneur exacerberait sa colère, mais la terreur la paralysait. Sinn se contenait de peu de la marteler de coups, mais Charlotte se pendit à son bras pour l'en empêcher.
Le Kross au bord de la folie, propulsa la frêle jeune femme sur la cuisinière, qu'elle espérait protéger. Sinn s'arrêta net, surpris par ce qu'il voyait. Le dos entier de l'étrangère était recouvert d'un tatouage, un arbre d'où s'envolaient des oiseaux.
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Kross : le peuple guerrier T1 🔞(terminé)
Ciencia FicciónCe n'est pas une histoire sur les Vikings !!! Une jeune femme se réveille au beau milieu d'un champ de bataille, sans savoir comment elle est arrivée là... L'incompréhension laissera-t-elle place au rêve ou à une réalité tout aussi improbable ? Sui...