Kross : le peuple guerrier T1 🔞(terminé)

Chapitre 58

Houria était nue, à genoux sur le lit, cambrée et ses longs cheveux blond platine lui couvraient le dos, tandis qu'elle s'agrippait au montant du lit sculpté en bois massif.

De puissantes mains lui tenaient fermement les hanches, et les coups de reins de son amant lui arrachaient des gémissements de plaisir. Quand il glissa l'une de ses paumes pour lui titiller le clitoris, Houria gémit plus fort, parce qu'elle savait qu'ils allaient jouir ensemble. D'ailleurs, ce n'était pas avec Carron qu'elle avait appris à aimer les pénétrations anales, mais avec Efraïm, l'un des frères de son époux.

Peu après que Sinn a découvert sa liaison avec Carron, il ne leur demanda pas de cesser cette infamie. De fait, Carron profita allégrement de cette autorisation silencieuse, pour chevaucher sa bru. Pour préserver ses enfants de l'éducation tyrannique et brutale de Carron, Houria continua d'endurer ces assauts bestiaux.

Sinn, lui, prit ouvertement des maîtresses, allant jusqu'à leur trouver des chambres dans la grande demeure des seigneurs des Kross. Quand l'une des favorites tomba enceinte, Houria usa de sa « position » pour rappeler à Carron, quel sort les seigneurs des Kross réservaient aux filles et aux mères.

Pour satisfaire Houria et pour mettre son fils à l'épreuve, Carron exigea de Sinn que toutes les filles qu'il aurait avec ses favorites, soient exécutées, tout comme les mères. Sinn accepta et dut tuer sa première fille, née hors mariage. Sinn tenta de contourner cette exigence, en évitant de baiser ses favorites, au moment le plus propice pour les féconder.

Sinn qui réalisait de nombreux voyages, en profitait pour forniquer à tout-va avec les femelles exotiques qu'il croisait. Il avait, par la même occasion, créé de nombreux échanges commerciaux, apportant plus de richesse à son peuple. C'est ainsi que Sinn réussit à contrer Carron et Houria : en scellant de nouveaux accords commerciaux, il offrait ses futures filles en mariage. La beauté des mères était un gage de qualité et tout le monde connaissait la réputation du peuple guerrier, Sinn savait que par le mariage ses bâtardes seraient bien traitées.

Quant à Houria, le seigneur des Kross qui souffrait de plus en plus de son pied, la délaissa définitivement au bout d'une année. L'année suivante, Carron mourut.

Après la mort de Carron et l'intronisation de Sinn, Houria souffrait terriblement de l'humiliation infligée par son époux, qui collectionnait les maîtresses et avait déjà cinq filles.

Malgré tout, durant les deux premières années de règne de Sinn, Houria tenta de regagner le lit et les caresses de son époux, mais il refusa tout contact.

Houria qui chérissait ses deux fils, chercha la vengeance en les éloignant de leur père. D'ailleurs, Sinn qui refusait de donner la même éducation qu'il avait reçue à ses fils, autorisa Houria à les élever à la méthode (plus douce) des Albâtres, son peuple.

Avec le temps, la belle Houria souffrit de plus en plus de solitude, car même si les assauts de Carron étaient brutaux, elle avait reçu de l'attention. Parfois, Houria rêvait des moments sensuels qu'elle avait vécus avec Sinn. Ces souvenirs intenses embrasaient son corps délaissé. Elle se réveillait excitée et devait se caresser, se toucher, se doigter pour accéder, seule, au plaisir.

Quant à ses deux enfants, qui étaient les témoins du dédain de Sinn vis-à-vis de leur mère, ils troquèrent doucement leur mépris envers leur père, en un respect profond pour le maître d'armes, qu'il était devenu pour eux.

Cinq ans après la mort de Carron, la mélancolie gagna du terrain, mais le moral de Houria remonta en flèche, quand l'un des frères de Sinn, Efraïm, lui témoigna plus de sympathie.

En femme conquérante, Houria chercha sa compagnie, puis elle fit en sorte que ce soit lui qui lui propose l'adultère. Elle dut jouer les effarouchées en lui déclarant qu'elle ne pouvait pas porter l'enfant d'un autre homme... tel père, tel fils... Efraïm lui proposa la même alternative.