Kross : le peuple guerrier T1 🔞(terminé)

Chapitre 60

Quand Charlotte se réveilla, elle avait pris sa décision : garder ses amitiés intactes.

La jeune femme se leva avant Sinn qui dormait à poings fermés. Poussée par la culpabilité, elle quitta la tente pour aller chercher deux tasses de thé chaudes. Dehors, le jour n'était pas encore levé et l'air était glacial, mais les intendants étaient toujours à l'ouvrage.

Elle revint sous leur abri et trouva Sinn assis, une main sur son flanc douloureux. La jeune femme lui donna l'une des tasses.

— Vous souffrez ? s'inquiéta-t-elle, en s'enroulant dans une couverture.

— Ça peut aller, souffla Sinn.

— Une nouvelle fois, je suis désolée ! s'excusa-t-elle, en évitant son regard.

— Disons que si tu gardes une marmite à portée de main, je n'aurai plus à m'inquiéter pour toi, ricana-t-il.

Charlotte prit une gorgée de thé pour dissimuler son sourire.

Ils burent leur tasse en silence, puis le guerrier se leva pour passer sa cotte de mailles, contractant les mâchoires pour soumettre sa douleur. Charlotte se leva pour lui proposer son aide, mais le Kross refusa poliment.

Ils se retrouvèrent l'un en face de l'autre et assez proches. Sinn avait compris grâce à son regard fuyant, que la jeune femme était embarrassée par leurs échanges de baisers passionnés.

— Pour hier soir, commença Sinn.

— C'était une erreur, ajouta Charlotte en reculant d'un pas.

— Une erreur ? répéta Sinn. Tu m'as semblé plutôt enthousiaste, ajouta-t-il en tendant le bras pour lui caresser la joue.

— Une agréable erreur, rectifia-t-elle. Mais ça reste une erreur !

Sinn plissa les yeux, puis il l'attrapa pour l'attirer à lui et il l'embrassa à pleine bouche.

Cette fois encore, Charlotte répondit à ses baisers. Cette attraction physique les rendit avides de sentir pleinement la présence de l'autre, alors leurs corps se pressèrent plus fort.

Charlotte sentit le sexe durci de Sinn appuyer contre son bas-ventre. Cédant à une envie, la jeune femme lui défit un peu son pantalon et elle s'agenouilla pour dévoiler le membre dressé.

Sinn baissa les yeux sur Charlotte, qui avait son sexe à portée de bouche. Le Kross espérait qu'elle s'en saisisse :

— Ce n'est ni le lieu, ni le moment, souffla-t-il pour tenter de garder la raison.

Charlotte saisit le phallus et ses lèvres pulpeuses s'entrouvrirent pour lui embrasser le gland, puis elle pressa le bout de sa langue pour le lécher, avant de le prendre à pleine bouche et d'une main lui caresser les testicules.

Ravi de l'attention qu'elle lui portait, le seigneur des Kross leva la tête et ferma les yeux, savourant toutes les sensations qu'elle lui procurait. La jeune femme mit beaucoup de sensualité dans cette fellation et Sinn laissait échapper quelques soupirs de plaisir.

Sinn qui appréciait le moment, devait prévenir Charlotte :

— J'y suis presque, Charlotte. Tu devrais t'arrêter là ! grogna-t-il, espérant qu'elle poursuive malgré tout.

Charlotte qui avait la ferme intention de terminer ce qu'elle avait commencé, continua ses mouvements de succions.

Sinn lui posa une main dans les cheveux et donna des mouvements de bassin, pour accroître son plaisir. Il poussa un long soupir de satisfaction quand Charlotte le fit jouir tout en avalant les jets de spermes qui coulèrent dans sa gorge.

Charlotte recula et s'assit sur les talons tout en s'essuyant les lèvres d'un revers de la main. Sinn la regarda dans les yeux, ravi de son initiative.

— Quand vous serez prêts, les hommes attendent vos ordres, déclara Riyès de l'autre côté des rabats.

— Un moment, déclara Sinn d'une voix contrôlée.

Charlotte ne s'était pas rendu compte, que le guerrier était entré, et qu'il était ressorti aussitôt au vu de la situation.

Sinn tendit une main à Charlotte pour qu'elle se relève. La jeune femme qui avait rougi de honte, se détourna pour plier ses couvertures, et décida d'éviter Riyès pour le reste de sa vie.

Sinn s'essuya avant de se revêtir. Ne voulant pas la laisser dans l'embarras, il s'approcha d'elle. La jeune femme lui tournait toujours le dos, occupée à fuir son regard. Le seigneur des Kross l'enlaça et il se pencha à son oreille :

— Ce n'est ni le lieu, ni le moment, mais c'est un prêté pour un rendu, Charlotte, lui promit-il.

Alors qu'il l'embrassait dans le cou, la jeune femme lui souffla :

— J'espère bien !