- Chapitre 19 -

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Je ne respire plus.

...

...

Je reprends connaissance dans la nuit, Arès est couché sur le lit en caleçon. Il dort. Je me sens faible. J'essaie de regarder autour de moi, impossible. Un tintement retentit à force que je bouge, la chaîne qui tape contre la cage. Arès grogne, puis ouvre les yeux. Il se lève, je ferme les yeux et fait semblant de dormir. Il s'approche de la cage et me caresse les jambes, l'intérieur de la cuisse. Je ne dois pas bouger. Il s'arrête et me murmure : « repose-toi bien Persia, ce n'est que le début ! ».

Il retourne se coucher, je ne bouge pas d'un centimètre. Il est sur le dos, il commence à se caresser tout en me regardant. Son sexe est rapidement dur, il ne me lâche pas du regard. Il se branle vigoureusement, la chaleur de son corps se ressent dans toute la pièce. Il continue de se masturber pendant plusieurs minutes, puis il attrape un mouchoir pour y jouir à l'intérieur. Après avoir éjaculé, il se rassoit sur le lit, le mouchoir dans une main et le sexe encore dur dans l'autre. Il m'observe et dit : « J'espère que tu as apprécié le spectacle et que tu as pris ton pied autant que moi ! ». Il se lève du lit, s'approche de la cage. Il ouvre le mouchoir, touche son sperme du bout de ses doigts. Il les frotte contre ma joue, je sens son sperme chaud dégouliner contre ma peau. Il rattrape du sperme avec ses doigts et se dirige vers ma bouche, il essaie d'introduire ses doigts. Je me débat mais je ne peux pas bouger. Il ouvre la cage et écarte mes jambes. Il approche sa main de mon sexe puis y enfonce deux doigts. J'ai toujours mal. Il me doigte frénétiquement, je gémis de douleur. Finalement mon sexe se lubrifie seul et la douleur s'estompe. Il s'arrête d'un coup, alors que mon corps tremble. Il replonge ses doigts dans le mouchoir et les enfonce brusquement dans ma bouche, le sperme tiède se repend dans ma gorge : « Avale petite pute ! » me dit-il en attrapant son arme et le pointant à l'entrée de mon vagin. Je m'exécute.
Il me dit que c'est bien, que je suis une bonne petite chienne puis retourne se coucher. Une envie de vomir me prend d'un coup, je me trouve répugnante.

Il me sort de mes pensées : « Je préfère te le dire au cas où tu ne l'aurai pas encore compris. Tu vas passer dix jours dans cette cage, comme la mauvaise chienne que tu es. Tu ne sortiras que pour recevoir ta punition. Ton corps va se briser petit à petit, tu voudras que tes punitions durent pour ne plus être dans cette cage. »

Je ne réponds pas.

Il reprend : « j'entends plus ta grande gueule... tu commences déjà à regretter tes paroles ? ».

Je murmure car je n'arrive pas à projeter ma voix avec la sangle qui sert mon cou : « j'ai soif... »

Il se lève, s'approche de la cage et me demande de répéter. Je reprends : « Arès, j'ai terriblement soif, puis-je avoir de l'eau ? ». Il sourit. Il attrape la chaîne qui maintient la cage en l'air, la décroche et la lâche subitement. La cage tombe de sa hauteur, mon dos s'éclate au sol. Il détache les liens qui me maintiennent, les chevilles puis les poignets pour terminer par la sangle autour de mon cou. Avant de détacher complètement la sangle, il l'a ressert. Le peu d'air qui me permettait de respirer disparaît. Il me susurre à l'oreille : « Rappelle-toi que je suis Maitre de ta vie, je te la laisse ou je te la prends quand je veux ! ». À ces mots, il relâche la sangle et m'ordonne de sortir. J'inspire une grande bouffée d'air. Il attrape un verre et une bouteille d'eau. Il remplit le verre et s'approche de la cage. Je suis assise par terre, je m'étire, mes os craquent les uns après les autres. Je me relève, il s'approche. Instinctivement, je protège mon corps avec mes bras. Il me tend le verre d'eau, je l'attrape mais il ne le lâche pas. Je retire ma main, il réitère en appuyant son geste d'un « tiens ! » autoritaire. J'approche ma main, il lâche le verre qui s'éclate au sol en centaine de morceaux.
« Tu es tellement maladroite. Ramasse ! » dit-il avec un sourire en coin. Je me baisse pour commencer à ramasser les bouts de verre, il caresse mes cheveux. Il attrape un torchon et me le tend : « tiens ! », je relève la tête et essaie de l'attraper, il le lâche avant que je puisse l'atteindre. Je baisse la tête, je ramasse le torchon et commence à éponger l'eau. Je finis par ramasser les derniers bouts de verre. Je me relève avec le verre dans le creux de ma main, il attrape ma main et la resserre avec la sienne. Les morceaux de verre me transpercent la main, je lui dis qu'il me fait mal. Il sourit et ajoute qu'il ne sent rien lui. Il finit par relâcher ma main, je l'ouvre, mon sang s'est mélangé avec les morceaux de verre. Je me dirige vers la salle de bain pour rincer ma main. Il me suit avec la bouteille d'eau.

« Tu as toujours soif ? » me demande t-il.
J'acquiesce.
« On a rien sans rien ici, tu te rappelles ? » continue t-il.
J'acquiesce encore.
Il passe sa main dans son caleçon et attrape son sexe, il le sort vigoureusement et me dit que je sais quoi faire. Je me résigne et retourne dans la chambre.
Il me rattrape par le bras, lorsque je suis face à lui, il me dit en riant : « tu changeras bientôt d'avis, Persia ! Maintenant, retournes dans ta cage. ». Je m'avance dans la chambre, je vois la cage, je m'arrête un moment en observant la porte. J'avance d'un pas, Arès m'arrête de sa voix « N'y pense même pas ! J'ai pas la tête à te courir après. ». Je continue, je pose ma main sur la poignée de porte, Arès n'essaie pas de me retenir. J'appuie et la porte s'ouvre. J'avance d'un pas et me retrouve à l'extérieur de la chambre. Un long couloir se présente à moi, il n'y a personne. Je me retourne et je vois Arès qui enfile un pantalon. J'attrape la chemise qui gît au pied du lit et commence à courir. J'enfile la chemise pendant ma course effrénée, je cherche la sortie. La maison est immensément grande, les couloirs se ressemblent. Au fond d'un d'entre eux se trouve une jolie porte en fer forgée, gigantesque. J'essaie de l'ouvrir, elle est lourde, beaucoup trop lourde. Je pousse de toute me force, elle ne bouge pas d'un centimètre. Je plaque mon dos à cette dernière, je vois Arès au fond du couloir. Il est torse nu, statique, les mains dans les poches de son pantalon. Il m'observe de loin. Je panique et une vague d'adrénaline me parcourt le corps. Je pousse encore et la porte commence à s'ouvrir. Une alarme retentit, je m'effraie mais je continue de pousser. Arès s'avance doucement et entre un code sur un boîtier. L'alarme s'arrête. Deux hommes sortent des chambres attenantes et s'approchent de moi. Avant qu'ils ne puissent faire quoi que ce soit Arès les arrête : « Ne la touchez pas ! Laissez la ! ». L'un d'eux rétorque : « Chef ! Elle cherche à s'enfuir ! ». Arès lui lance un regard noir, l'homme retourne dans la chambre. La porte ne s'ouvre pas plus malgré mes efforts. Arès est maintenant à côté de moi, il me regarde sans rien dire. Je ressemble à une souris terrorisée qui essaie d'échapper au chat...

PersiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant