- Chapitre 24 -

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C'est dur.

Arès se lève, lâche la chaîne au sol et se rend vers son bureau, il demande à son frère de le rejoindre car il a des choses à lui montrer.

Je suis là, toujours agenouillée, devant cette nourriture, ou plutôt les restes, devant cette eau fraîche qui rend le verre de la carafe légèrement opaque et humide. Et j'attends, je ne bouge pas. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il me fera si je me sers. Je préfère ne pas tenter le diable. J'approche mes mains de mon cou et desserre légèrement la chaîne. Le son des maillons attire l'attention d'Ares qui se lève immédiatement. Il s'approche d'un pas décidé, attrape le bout de la chaîne et la tire brutalement vers l'arrière, je suis projetée au sol. Je tends mes bras vers Arès pour me protéger car il s'apprête à me frapper à nouveau.
« Qui t'a autorisé à te servir ?! » me crie t-il dessus les poings serrés prêts à cogner.
« Je n'ai rien pris » dis-je en me protégeant couchée contre le sol, je continue en disant : « je vous le jure, je n'ai rien pris, j'ai desserré la chaîne autour de mon cou... ».
Il me donne un coup de poing sur le bras en me disant que je mens, je lui jure encore et encore, je le supplie de me croire. Il me donne deux autres coups dans le ventre. Je me recroqueville sur moi-même à cause de la douleur. J'entends Hadès lui dire d'arrêter et de vérifier par lui même qu'il ne manque rien sur la table. Arès se relève et vérifie la table. Il ne manque rien puisque je n'ai rien pris. Il finit par attraper la chaîne, me remet à genoux, il enroule la chaîne autour du montant du lit et serre le plus possible pour laisser passer un minimum d'air.
Machinalement, je porte mes mains à mon cou. Il les attrape et les attache fermement au dessus de ma tête. J'ai du mal à respirer, je dois me calmer pour ne pas paniquer et m'évanouir.
Nos regards se croisent, le mien laisse paraître la terreur et le sien la colère. Il s'apprête à me frapper à nouveau. Je ferme les yeux, mon visage se crispe. L'impact au niveau de mes côtes est extrêmement douloureux, j'ai le souffle coupé. Mes côtes se resserrent les unes contre les autres à cause du choc, je tremble. Hadès reprend en disant : « On peut continuer ? ». Arès s'arrête et le rejoint. Je pleure de l'intérieur, j'ai terriblement mal.

Je les regarde. Arès montre quelque chose sur son téléphone à son frère, je l'entends lui dire : « il se fout de ma gueule ce fils de pute, on est d'accord ? ». Hadès lui demande si c'est pour cette raison qu'il est énervé, Arès acquiesce.
Hadès lui dit qu'il comprend, qu'ils vont s'organiser pour régler le problème et qu'il revient tout à l'heure. Il se retourne et commence à s'avancer vers la porte, il s'arrête à mon niveau, caresse ma joue et me dit : « il est énervé, sois gentille et occupe-toi de lui pour qu'il se détende un peu ! ». Je commence à tourner ma tête pour qu'il ne me touche pas mais il approche ses doigts de ma bouche, touche mes lèvres et ajoute : « tu peux utiliser ta bouche par exemple ». Arès lui dit d'arrêter. Il arrête puis s'en va.

Arès s'avance vers moi, il s'accroupit, attrape mon visage d'une main et m'ordonne de le regarder dans les yeux. J'exécute. Il me dit calmement : « je sais que tu as soif, je sais que tu as faim, mais tu va devoir faire quelque chose pour moi avant, d'accord ?! ». Je mime oui de la tête, il détache mes mains, retire la chaîne de mon cou et se relève : « tu vas faire ce que je te dis, hein ? ». Je mime oui de la tête encore une fois. Il me caresse les cheveux en me disant que c'est bien, il rejoint son bureau. Je reste à genoux près du lit. Il s'assoit sur sa grande chaise, sort du tabac, des feuilles et un pochon du tiroir, puis se roule un joint. Il l'allume dans la foulée puis m'ordonne de venir près de lui. Je me lève et le rejoint. Arrivée à ses côtés, il me dit : « à genoux ! Là ! » en me montrant l'espace devant ses pieds. Je m'exécute. Il tire plusieurs lattes d'affilée, me crache la fumée à la figure. Je tousse.
« Tu as le choix entre boire ou manger ? Tu n'auras pas le droit au deux. Que choisis-tu ? » me dit-il en souriant. Je réfléchis quelques secondes puis je lui dis que j'aimerais boire. Il sourit, approche son visage du mien et caresse mes lèvres. Il se redresse et tourne son joint vers moi pour que je puisse fumer. Je lui réponds : « non, merci... ». Il me dit que c'est tant pis pour moi, il le porte à sa bouche et le tient entre ses lèvres. Avec ses mains, il desserre sa ceinture puis la retire des passants, il déboutonne son pantalon, et attrape son sexe d'une main. Je baisse la tête, il la relève avec son autre main en soulevant mon menton. Il a sorti son sexe de son caleçon et se branle vigoureusement. Son sexe devient dur et énorme en deux va et vient. Il lâche ma tête, attrape son joint entre son pouce et son index et continue de se branler. Il me regarde intensément et me dit que je sais ce qu'il attend de moi.
Je me relève et lui dis non. Il se redresse, attrape son arme dans le tiroir, frappe le canon contre le plateau de son bureau et hurle : « mets-toi à genoux, dépêche toi ! ». Comme je ne le fais pas assez rapidement à son goût, il se lève et m'attrape par le cou et me colle contre le mur. Je ne peux plus respirer, je tape à plusieurs reprises contre son bras, il finit par me lâcher.
« Je vais te baiser, Persia » me dit-il droit dans les yeux, il attrape mes cheveux, me traine jusqu'à son bureau, le débarrasse d'un revers de la main et me plaque contre ce dernier.  J'essaye d'attraper l'arme du bout des doigts mais je n'y parvient pas. Il se colle à moi et m'écrase de tout son poids, je n'hurle pas, personne ne viendra m'aider ici, je ne me laisse pas faire pour autant. Il lâche mes cheveux et en profite pour attraper mes mains qu'il ramène dans mon dos. Il les maintient d'une seul main, avec l'autre, il rassemble mes cheveux et les enroule autour de celle-ci. Il tire ma tête vers l'arrière, mon corps se cambre machinalement puis il maintient mes mains et mes cheveux d'une seule main. Il enfonce son genou au niveau de mes cuisses, à l'aide de son pied, il ouvre mes jambes. Je n'ai pas assez de force par rapport à la sienne. Il soulève ma robe au dessus de mes fesses encore douloureuses, puis descend mon string avec la main qu'il a de libre. Il crache dans sa main puis étale son crachat sur mon clitoris, autour de mon vagin, entre mes lèvres. Il enfonce plusieurs doigts dans mon vagin et me doigte puissamment. Il prend énormément de plaisir, toute sa haine et toute sa colère émergent à ce moment. Je ne me débat plus, il a gagné, encore. Je me résigne à bouger et le laisse continuer, sans un mot. Des plaintes m'échappent, il me fait horriblement mal. Quelqu'un toque à la porte, il retire ses doigts de mon vagin et frappe du poing sur le bureau. La personne entre, Arès attrape son arme et lui ordonne de dégager maintenant. C'est à nouveau Hadès, il reste planté dans l'encadrement de la porte. Arès lui hurle encore de dégager.
« Fais toi plaisir mon frère, je repasse dans une bonne heure, prends ton temps » répond Hadès en refermant la porte. J'espère qu'il ne prendra pas son temps, qu'il fera sa vite et qu'il me laissera tranquille rapidement.
Je sens la main d'Ares redescendre le long de mes fesses et attraper son sexe. Il se branle encore, le bout de son sexe chaud et humide se trouve à l'entrée de mon vagin. Il enfonce sa bite d'un seul coup, franc et vigoureux. J'ai mal, je gémis. Il enchaîne sur des coups de reins frénétiques et brutaux. Il attrape mes hanches et accompagne le mouvement. Le claquement de sa peau contre la mienne coïncide avec ses gémissements de plaisir.
Il finit par voir que je ne me débats plus, il lâche mes mains et mes cheveux. Il continue de me baiser violemment, se penche et se couche sur moi. Il me murmure à l'oreille : « tu devrais te détendre, Persia, je ne suis pas prêt d'avoir terminé. Laisse moi te donner du plaisir ! ». Il enfonce sa tête entre mon cou et mes cheveux, prend de grandes inspirations, puis se relève et relance ses coups de reins de plus en plus fort et de plus en plus vite. Ses mains caressent mon corps, elles traversent mon dos, mes fesses, mes cuisses.
Il attrape mes cheveux et tire dessus pour me relever contre lui, il enroule son bras autour de mon cou et me chuchote à l'oreille : « on dit que le manque d'air décuple les sensations et le plaisir ». Il ressert son étreinte et l'air commence à manquer, le peu d'air qu'il me reste me sert à le supplier et à gémir. Il ne s'arrête pas, il ne fatigue pas. Je sens chaque pénétration, elles sont de plus en plus intenses. Mon corps se contracte, mon vagin se serre. Il gémit plus fort...

PersiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant