Je m'excuse instantanément : « veuillez m'excuser monsieur Yrieix, pardonnez-moi ».
Il se tient la joue, s'esclaffe de rire. Il ne s'agit pas d'un rire positif, débonnaire ou enjoué, mais bien d'un rire satanique, cruel et sadique. Il se précipite vers moi. Sans que je puisse avoir le temps de me protéger, il m'assène un coup de poing au visage, me projetant au sol. Il continue de me frapper alors que je suis au sol, recroquevillée sur moi-même. Coups de pied, coups de poing, gifles et insultes. Tout y passe. La fureur dans son regard me fait comprendre qu'il ne va pas s'arrêter et que c'est le début d'un très long calvaire. Je gis sur le sol de la salle de bain au milieu de mon sang. Arès me donne un dernier coup de poing, se relève et retourne près de la baignoire. Il nettoie le sang sur ses mains dans l'eau et ouvre le bouchon pour la laisser s'écouler. Je ne sens plus mon corps, je reste immobile par terre. Je n'ose plus faire un mouvement. Arès se dirige vers la douche et se lave. De nombreuses minutes s'écoulent à l'image de l'eau qui ruisselle sur son corps, je suis encore à terre, je n'arrive pas à me mouvoir.
Il attrape une serviette et l'enroule autour de sa taille, il revient vers moi, je ferme les yeux : « Je vais m'habiller, quand je reviens tu auras intérêt d'avoir nettoyer tout ce bordel sinon je te bute ! » me hurle t-il dessus. Il attrape la clé sur le bord de l'évier, ouvre la porte, sort de la salle de bain et referme derrière lui.Je me relève doucement, je ne sens toujours pas mon corps comme si il avait été anesthésié. J'attrape une serviette et commence à éponger mon sang. Je suis entrain de nettoyer le sol quand la porte s'ouvre. Arès entre et me fusille du regard : « tu n'as pas terminé de nettoyer petasse ?! » il lève son poing et s'apprête à me frapper, encore. Je le supplie. Il se ravise et recule pour s'assoir sur le rebord de la baignoire. Je termine de nettoyer le sol sous l'œil furieux d'Arès, je me relève pour jeter la serviette dans la poubelle sous l'évier. Il se lève, je me précipite vers le coin de la pièce, m'accroupis pour ne pas qu'il me batte. Il me terrifie, sa colère, sa haine et cette violence qui émane de lui m'effraie.
Il attrape mes cheveux et me traîne jusqu'à la douche. Il me pousse violemment. Il allume l'eau froide et me mouille avec de la tête aux pieds. Le sang de mon visage se mélange à l'eau glaciale. Il retourne vers l'évier et attrape une serviette. Je me relève en pensant qu'il va me la donner pour que je me sèche. L'eau coule encore. Il empoigne mon cou et m'abaisse au sol, je suis couchée dans la douche, il est complètement sur moi, me maintient par terre en m'étranglant. Il place la serviette sur mon visage, j'essaie de la retirer mais il m'en empêche en attrapant mes poignets et en les maintenant au dessus de ma tête. Je sens la serviette s'humidifier jusqu'à être totalement trempée. L'air commence à me manquer, il est entrain de me noyer. Il retire la serviette : « Supplie moi d'arrêter ». Je m'exécute. Il replace la serviette sur mon visage et le jet d'eau dessus dans la foulée. Je m'étouffe. L'eau entre dans ma bouche, je tousse. Il retire à nouveau la serviette et m'ordonne de continuer à l'implorer pour qu'il me laisse la vie.
Je l'implore : « Arès je t'en supplie... je ferais ce que tu voudras, je t'en prie... pitié Arès arrête... ».
Il replace la serviette et l'eau sur mon visage, il la laisse pendant de longues secondes qui me paraissent être une éternité. Je suis à deux doigts de partir, je suffoque. Il ne me reste seulement quelques secondes avant de totalement m'asphyxier. Il finit par retirer la serviette et me lâche les poignets. Je me retourne automatiquement sur le côté et tousse vigoureusement, de l'eau sort de ma bouche. Il est toujours sur moi, me retourne violemment, attrape mon cou et me dit : « Tu as intérêt de ne plus jamais lever la main sur moi, je vais te le faire regretter, ce n'est rien comparé à ce qu'il t'attend ! ». Il me gifle furieusement et me crache au visage. Il se relève et rejoint la chambre. Je me relève à mon tour, me rince le visage. Je m'apprête à sortir de la salle de bain lorsque je vois la clé sur la porte. Je commence à fermer la porte délicatement quand Arès m'interpelle : « dépêche toi de rouvrir cette putain de porte ! ».
Je l'entends se lever et arriver, je n'ai pas le temps de faire quelque chose, qu'il pousse violemment la porte : « je t'ai dit de rouvrir cette putain de porte ! ». Je recule à chaque pas qu'il fait vers moi : « Je suis désolée... j'aimerais prendre une douche... C'est pour ça que je voulais fermer la porte... j'aimerais nettoyer le sang dans mes cheveux... ». Il me bloque contre un mur : « demande moi la permission ! ». Je tremble, sa colère ne s'est pas atténuée, il est tout près de moi : « Est-ce que vous m'autorisez à prendre une douche monsieur Yrieix ? ». Il me caresse la joue, se retourne, rejoint la porte : « Très bien, tu vois quand tu veux ! Tu peux te doucher mais la porte reste ouverte ! ». Je me dirige vers la douche, allume l'eau et rince le sang dans mes cheveux. Je frotte mon corps vigoureusement. Mes bras, mes cuisses, mon ventre sont remplis de bleus et d'ecchymoses, la douleur se fait ressentir peu à peu. J'éteins l'eau, attrape la dernière serviette près de l'évier et l'enroule autour de moi. Je sors de la salle de bain, me dirige vers le sac pour y prendre des vêtements et des sous-vêtements. Arès est assis sur le bord du lit, la bouteille à la main. Il ne prends plus la peine d'utiliser un verre et boit directement au goulot. Je récupère ce dont j'ai besoin et retourne vers la salle de bain pour m'habiller. Il se lève et me rejoint. Il récupère les vêtements que j'ai pris, les remet dans le sac et le referme instantanément. Il revient vers moi, tire violemment sur la serviette et la jette au sol. Il attrape mon bras, me traîne jusqu'à la chambre. Je suis en sous-vêtements au milieu de la chambre, je sais que le supplice n'est pas terminé. Il ouvre l'armoire et en sort un collier en cuir noir avec des chaînes qui ressemble à une ceinture : « Viens là ! ». Je m'approche doucement. Il essaye de me mettre le collier, je recule : « Non, Monsieur Yrieix, je vous ai dit que je ferais ce que vous voulez... ». Il s'énerve : « Je veux que tu mettes ce collier, sale chienne ! » il me donne un coup de genou dans le ventre et me pousse contre le sol. Il m'enfile le collier de force et le sert rudement, il l'attache ensuite à une chaîne reliée à un crochet près du lit. La chaîne est tellement courte qu'elle ne me permet pas de me relever ou même de m'assoir. Je suis couchée au sol, Arès s'installe dans le lit, se tourne vers moi et laisse pendre sa main pour me caresser les joues. Il finit par s'endormir et moi aussi....
...
Il se réveille brusquement lorsque quelqu'un toque à la porte. Il se lève du lit, attrape l'arme sur le bureau et va ouvrir la porte.
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Persia
Narrativa generale⚠️ Trigger Warning - Traumas Avertissements⚠️ Chers lecteurs, chères lectrices, cet ouvrage contient des passages décrivant des actions ou propos pouvant déclencher une souffrance émotionnelle et réactiver un possible traumatisme. Notamment des des...