Il se réveille brusquement lorsque quelqu'un toque à la porte. Il se lève du lit furieux, attrape l'arme sur le bureau et va ouvrir la porte.
Un homme rentre dans la chambre, il me regarde. Arès se détend immédiatement et pose son arme sur la table de nuit. Je le reconnais, je l'ai vu les premiers jours. Il était venu chercher Arès après qu'il m'ai marqué au fer rouge et m'avait dit que je n'étais pas prête pour la suite. Il avait raison... Il s'adresse à Arès : « Tu l'as bien défoncée, mon frère ! Regarde moi ça putain, tu l'a punchée ! »
« Elle l'a cherchée cette chienne ! » réponds Arès, en lui servant un verre.
Je comprends qu'il s'agit de son frère. J'ai honte et suis terrifiée d'être en sous-vêtements, complètement vulnérable, face à deux hommes complètement fous. Ils continuent leur conversation comme si je n'étais pas là.
« Qu'est-ce qu'elle a fait ? » s'interroge le frère d'Arès. Il lui répond que je l'ai giflé. L'homme rigole et ajoute : « Avec les gars, on pensait que t'étais entrain de la baiser bien comme il faut, avec le bruit que vous avez fait cette nuit. Mais finalement je vois que tu ne la pas niquer comme on le pensait. Je suis même étonné de la voir en un seul morceau. » Arès lui répond qu'il n'en a pas fini avec moi, qu'il va me faire regretter de l'avoir giflé et de m'être comporté ainsi. L'homme lui dit qu'il pense que j'ai compris la leçon.
« Ce n'est pas à toi d'en décider, Hadès ! Bon, de quoi voulais-tu me parler ? » lui réponds Arès.
J'écoute la suite de leur conversation mais je ne comprends pas tout, ils parlent d'un business avec les iraniens, Hadès dit qu'ils doivent se tenir prêts au cas où un problème arrivait, Arès dit qu'il n'y aura pas de soucis parce qu'il tient le chef des iraniens par les couilles parce qu'il détient sa fille. Hadès lui suggère de faire attention quand même : « Méfie-toi mon frère, depuis qu'elle est là, tu n'es plus le même, tu n'as plus la tête dans les affaires ! Si c'était une autre, tu l'aurais déjà butée mais tu persiste à la soumettre ! ». Je comprends qu'ils parlent à nouveau de moi, un frisson me parcourt le corps quand Arès répond qu'il pourrait me tuer immédiatement si il en avait envie mais qu'il prenait beaucoup plus de plaisir à me voir souffrir et plier au fur et à mesure. Il ajoute : « Tu vas voir, bientôt elle me sucera la bite sans que je sois obligé de demander ». Ils rient longuement en déblatérant tous ce qu'Arès pourrait me faire. Ils sont interrompus par quelqu'un qui toque à la porte, Arès se lève pour ouvrir en disant : « Ça doit être ce que j'ai demandé, tu vas voir mon frère à quel point je n'en ai pas finit avec elle, et surtout à quel point ça va être rapide de la plier ! ». Arès ouvre la porte, un homme entre en tirant avec difficulté une genre de malle. Je crains pour la suite quand Hadès demande à son frère si il est bien sûr de ce qu'il fait. « Ne t'inquiètes pas, dans le meilleur des cas j'aurai ce que je veux et dans le pire des cas elle aura déjà sa tombe de creusée » dit-il avec un ton satanique. Arès s'arrête à mon niveau, détache la chaînette de l'attache au sol, et tire dessus pour que je me relève. Je suis attachée comme une chienne en laisse. L'homme laisse la malle en pleins milieu de la chambre. Arès tire violemment sur la chaîne, resserrant le collier en même temps, pour que j'avance jusqu'à la malle. Je tombe à ses pieds. Il me donne un coup de pied dans le dos, je ne peux m'empêcher d'esquisser une plainte. Il s'accroupit devant moi, attrape le collier et me rassois contre le bois gelé de la malle. Il me retire le collier et le jette à Hadès en lui disant qu'il n'en aura plus besoin car j'allais devenir exemplaire. Il ouvre le cadenas sur la malle et soulève le couvercle : « rentre là dedans ! » m'ordonne t'il. Je sanglote en m'excusant encore et en lui promettant que je ne recommencerais plus, je l'implore. Je ne suis même pas sûr de pouvoir entrer à l'intérieur tellement l'espace est restreint. Il regarde son frère : « Tu as peut-être raison, elle a sûrement compris la leçon ». Je pense être tirée d'affaire, je lui dis que j'ai compris la leçon. Il se relève et s'adresse toujours à son frère : « tu vois, je suis sûr qu'elle a compris qu'elle ne devait jamais lever la main sur moi et qu'elle a de la chance que je ne l'ai pas découpée en petits morceaux mais ce qui m'énerve encore c'est qu'elle... » il me donne un énorme coup de poing dans la tempe, je m'écroule. Il termine sa phrase en me donnant un coup par mot prononcé : « n'obéit pas quand je lui donne un putain d'ordre ! ». Je finis par me déconnecter sous les coups de poings d'Arès. Je suis encore consciente, je vois, j'entends et je sens ce qu'il se passe, mais mon corps ne bouge plus. Arès continue de me cogner, son frère nous sépare et le repousse : « Arès arrête, si tu la tues, tu vas déclencher une guerre avec les iraniens ! ». Il lui répond : « Quelle guerre ? Tu as peur des représailles d'un homme qui a vendu... », je ne distingue pas la fin de sa phrase mais je comprends qu'Ares ne doit pas me tuer et que je suis plus importante qu'il ne le laisse paraître. Il revient vers moi, me soulève sans une once de difficulté et me dépose dans le fond de la malle. Avant de refermer le couvercle, il me donne un grand verre d'eau et dépose une bouteille à côté de moi. Ma lèvre et mon nez saignent, il prend soin d'essuyer le sang et ferme le couvercle au dessus de ma tête. J'entends le bruit du cadenas qui se referme. Arès dit à son frère de l'aider à sortir la boîte dehors, ils soulèvent la malle. Hadès se plaint du poids à porter : « Elle est tellement fine mais tellement lourde, putain ! ». Arès rajoute : « Ce n'est pas elle qui est lourde, c'est cette foutu malle ! Elle je la soulève sans aucuns efforts si tu vois où je veux en venir ! ».
« Ouais, bah fais gaffe à ce que tu fais sinon tu vas rien soulever du tout ! » lui répond Hadès.
Ils déposent la malle dehors sous un soleil de plomb. Avant de partir, Arès me dit qu'il reviendra bientôt et qu'il espère que je tiendrai le coup d'ici son retour. Je le supplie une derrière fois de me laisser sortir mais il refuse et me dit que ça me servira de leçon. Je l'entends partir.La chaleur dans la malle commence à monter doucement. Je ne peux pas bouger, je suis recroquevillée sur moi même. Mon corps me fait mal. La journée passe lentement, je suffoque à cause de cette chaleur constante. Je finis par m'endormir. De nombreuses heures passent, à tel point que je ne distingue plus le jour et la nuit. J'ai soif, j'attrape la bouteille qu'Arès a laissé à côté de moi. Je bois une grosse gorgée avant de me rendre compte qu'il s'agit d'un alcool fort. Je tousse, ça me brûle la gorge. Il fait toujours aussi chaud. J'essaie de regarder à travers les trous présents dans la malle mais je ne vois rien. Ma vue se trouble. Je peine à respirer. Je pense que je m'évanouis pendant un long moment. Lorsque je reprends connaissance, j'ai tellement soif que je termine la bouteille d'alcool d'une traite. Je me sens vaseuse. La chaleur fait monter l'alcool rapidement. J'ai la tête qui tourne. Je perds connaissance encore.
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Persia
Genel Kurgu⚠️ Trigger Warning - Traumas Avertissements⚠️ Chers lecteurs, chères lectrices, cet ouvrage contient des passages décrivant des actions ou propos pouvant déclencher une souffrance émotionnelle et réactiver un possible traumatisme. Notamment des des...