chapitre deux.

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Neva

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Neva.
Lundi 14 septembre 2015.

Je déteste le lycée. Je déteste les cours. Je déteste la vie tout simplement.

Pourquoi mes parents ne sont pas riches? Je n'aurais pas besoin de me casser la tête à chercher quoi faire de ma misérable vie.

C'est ma meilleure amie qui m'emmène ce matin, elle a une tête affreuse. Mémé a fini complètement bourrée et a vomi avant de rentrer dans ma voiture. J'ai eu tellement peur qu'elle recommence à l'intérieur, j'aurais été obligé de lui faire lécher si ça avait été le cas.

— Je veux dormir.

— Je veux les vacances.

— Ce n'est pas encore quand même.

— Pas vraiment non.

Elle démarre pour quitter le devant de la maison et elle me jette un coup d'œil.

— Ta soeur prend le bus?

Je hoche la tête. On l'a emmené la semaine dernière mais je crois qu'elle veut prendre le bus pour un mec qu'elle a rencontré vendredi soir. Elle a abandonné l'idée de perdre sa virginité avec Justin? Ce n'est pas plus mal, ma sœur mérite mieux que de faire sa première fois avec ce mec.

— Ouais.

— Elle est folle. On l'a pris jusqu'à nos seize ans, ça m'a gonflé.

Je hoche encore la tête, je préfère mille fois avoir ma voiture et être seule désormais. Ok, on fait du covoiturage avec Mémé mais c'est génial, on est pareils toutes les deux. On choisit les musiques qu'on aime, on danse, on chante, on n'a pas besoin d'attendre qu'untel ou untel descende à cet arrêt-là.

Je descends de la voiture quand nous arrivons au lycée. Je ne suis pas dans la classe de Mémé pour la dernière année et j'avoue que je suis déçue mais je ne suis pas seule quand même, je suis avec Rachel alors l'année sera beaucoup moins longue.

Je vais à mon casier, celui de Brynn n'est pas loin et on se retrouve toutes les quatre dans le même couloir, non loin les unes des autres. Je vide un peu mon sac et nous avançons vers les filles.

— On mange dehors ensemble ce midi?

— Carrément.

Je hoche la tête quand Rachel regarde derrière Mémé et moi, un drôle de sourire sur le visage. Je fronce les sourcils quand je sens un parfum voler, je connais cette odeur.

— Bonjour mon ange.

Je me tourne brusquement vers Justin quand je comprends que c'est moi qu'il vient d'appeler comme ça.

— C'est à moi que tu parles là?

— Oui.

— Ne refait jamais ça c'est clair?

Letters To HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant