chapitre dix-sept.

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Neva

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Neva.
Samedi 19 septembre 2020.

Je me regarde une dernière fois dans le miroir et je hoche la tête pour me dire à moi-même que je suis bien comme ça.

J'ai faits mon maquillage, mes cheveux, Mémé est venue me faire mon vernis aux pieds et aux mains ce matin alors je suis prête désormais. Je peux rejoindre le mariage.

Je suis littéralement en stresse mais je n'oublie pas qu'Elia sera là alors la soirée sera cool, j'en suis sûr. Cette fille est trop sympa et heureusement qu'elle est dans la famille Bieber, j'aurais préféré me tirer une balle dans la tête plutôt que d'aller à ce mariage finalement.

Conduire avec cette robe est une vraie plaie, sérieusement. Qu'est-ce qui m'a pris de choisir cette tenue? Je suis idiote, j'aurais dû choisir quelque chose de plus pratique et j'espère que ça ne sera pas froissé quand je vais arriver sur place.

Joyce et Clay se marient au Plaza Hotel et même si nous sommes déjà venus la semaine dernière pour la répétition du repas, je continue de trouver cet endroit sublime. Magnifique. Tout y est très classe, prestigieux et j'envie Joyce d'avoir un père qui s'est démené autant pour que sa fille puisse avoir un endroit parfait pour celer son amour avec son futur mari.

Je tombe aussitôt sur Jeremy quand j'arrive et il sourit quand il me voit, les mains dans ses poches. Il me fait penser à son fils comme ça.

— Wouah.

Il me prend dans ses bras pour me dire bonjour et je me laisse faire avec plaisir.

— Tu es magnifique Neva.

— Merci.

Je souris.

— Joyce va bien?

— Elle est très stressée.

— Oh oui, rien d'étonnant.

Jeremy hoche la tête.

— Tu vas bien toi?

— Oui ça va merci.

— J'ai.

Il pince ses lèvres un instant.

— J'ai croisé ton père l'autre jour.

— Ce n'est pas censé être toi mon père maintenant?

Il rigole puis hoche la tête.

— Bien alors j'ai croisé ce qui devrait être ton père l'autre jour.

— Est-ce qu'il t'a parlé?

— J'ai simplement eu le droit à un regard du coin d'œil.

Mon père a tenté de retourner le cerveau de Jeremy quand il a su que je m'étais installé chez lui quand il m'a mise à la porte. J'ai eu le cœur brisé de voir à quel point mon père ne voulait plus de moi et je ne pourrais jamais assez remercier Jeremy pour agir comme un vrai père avec moi à partir du moment où je n'ai eu plus personne de ma famille avec moi.

Letters To HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant