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Neva. Lundi 28 septembre 2015.
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J'ai terminé l'exercice d'anglais que j'avais à faire et je referme tous les livres pour les ranger dans mon sac. Je m'allonge sur le lit quand j'entends quelqu'un rentrer: Cali. Je sais que c'est elle parce qu'il n'y a que ma sœur qui fait comme chez elle. Même mes parents sont assez sympa pour frapper avant d'entrer.
— Dégage minus.
— Vous vous êtes engueulés avec Justin?
— Ce sont tes affaires? Non.
— Je vous ai vu dans le couloir.
— Quoi?
— Toi qui t'énerves contre lui et qui le laisse en plan.
— Qu'est-ce que tu veux Cali sérieux?
— Juste savoir comment va ma sœur.
— Tu n'es qu'une fouine.
— Non!
— Si alors bouge.
— Ton Justin t'a contrarié?
— Ce n'est pas mon Justin bouffonne.
— À d'autre.
Je souffle et me relève pour aller me laver. Je récupère mes affaires et je pars rapidement me glisser sous la douche.
Bien sûr, je suis toujours en colère contre Justin. En réalité, ce n'est pas de la colère, je suis vexée. Et déçue. Je ne pensais pas qu'il irait courir aussi vite auprès d'une autre, je sais qu'il a cette réputation, il adore plaire et coucher avec plein de filles mais quand même. Je viens à me demander s'il est comme est avec moi avec les autres filles.
Est-ce qu'il les appelle mon ange elles aussi?
Est-ce qu'il sort aussi autant de batarin à ces filles aussi?
Je suppose que la réponse est oui et je me sens bête d'avoir baissé la garde avec lui, je n'aurais pas dû et ça me paraît évident maintenant.
Je sors de la douche et enfile mon jogging et mon débardeur quand je suis séché. Je vais aussitôt me glisser sous mon lit et je récupère mon ordinateur. Qu'est-ce que je vais regarder ce soir?
Je n'en ai aucune idée.
Je lève la tête vers la porte quand j'entends un coup.
— Quoi?
Je lève les yeux au ciel quand Justin apparaît dans ma chambre. Aurais-je un jour la paix?
— Tu n'as rien à faire là toi.
Il ferme la porte derrière lui, se fichant de ce que je lui dis et il pose son sac sur mon lit. Pourquoi il est venu avec un sac au juste?
— Ok, j'ai compris que tu m'en veux mais laisse-moi m'excuser et si vraiment tu ne veux plus de moi, je dégage.
