chapitre quatre-vingt-huit.

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Justin

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Justin.
Samedi 14 novembre 2020.

J'ai cogité une bonne partie de la nuit, je ne comprends toujours pas ce qui s'est passé hier soir.

Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi Neva à réagi comme ça. Qu'est ce que sont ces lettres au juste? Elles ont commencé quinze jours après mon départ, ont-elles un rapport? Peut-être que ma copine me cache quelque chose qui n'a rien à voir?

Je n'aime pas rester sans réponse.

Je me lève afin d'aller me prendre une tasse de café, j'en ai besoin avant d'aller chez Neva. Je ne vais pas y aller les mains vides bien sûr, j'espère qu'elle sera plus détendue et que ce qui vient du Starbucks l'aidera à aller mieux.

Je pense soudainement à la tarte shoko-bons, Neva a dû se régaler hier soir, je n'aurais même pas touché à un morceau de tout ça, j'espère au moins qu'elle était bonne.

— Salut fiston.

Mon père est dans la cuisine avec sa tasse de café et je le rejoins autour de l'îlot avec la mienne qui est brûlante. Ça fait du bien.

— Tu as dormi ici?

— Ouais.

— Ce n'était pas prévu comme ça, je me trompe?

— Non.

— Qu'est-ce qui s'est passé?

— Si seulement je savais, je suis tombé sur une boîte dans sa chambre et elle s'est énervée quand elle a vu que c'était entre mes mains.

— Une boîte?

— Avec des enveloppes, comme des lettres.

Mon père a les sourcils légèrement froncés.

— Elle m'a foutu dehors.

Il rigole maintenant.

— Tu sais qu'elle a un sale caractère.

— Ouais j'avais déjà remarqué depuis longtemps.

Mon père rigole encore.

— Tu vas aller la voir ce matin?

— Bah ouais, je finis ma tasse et j'y vais.

Mon paternel hoche la tête.

— Tu l'as invité pour Thanksgiving? Est-ce qu'elle vient?

— On en a parlé ouais mais elle ne sait pas trop.

— On ne fait jamais Thanksgiving sans elle.

— Je sais mais c'est Joyce.

— Je me doute mais ça leur permettrait de discuter, Joyce s'en veut énormément et tu sais qu'elle aime Neva comme sa petite sœur.

— Je sais tout ça mais Neva n'oublie pas qu'elle la gifle quand même, pour quelque chose d'injustifié en plus de ça alors je ne veux pas la forcer si elle ne veut pas.

Letters To HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant