Ayaka Kohaku, n'a plus qu'une chose en tête. La vengeance. Il n'y a plus que ça dans son esprit. Peu importe ce qu'elle doit faire ou ce qu'elle doit sacrifier. Peu importe si elle doit devenir un être abjecte. Elle en a assez qu'on la prenne pour une idiote. Plus jamais ça ne se produira.
C'est donc le pas déterminé, qu'elle part à la rencontre de Kakucho. Elle déboule dans son bureau, sans se soucier de le déranger ou non.
- Tu as assuré que tu allais m'aider. Est ce que toi au moins... tu ne me mens pas ?
- Je vais t'aider, Ayaka. Je suis un homme de parole. Répond t'il.
- Parce que... je suis beaucoup de choses Kakucho. Je n'ai pas beaucoup de morale, je fais des choix très discutable et ma façon de vivre est loin d'être exemplaire. Mais... moi je suis honnête. Je n'ai jamais mentit à qui que ce soit ! Pourtant... je ne peux faire confiance à personne. J'en ai assez qu'on me mente sur tout et n'importe quoi, même quand ce n'est pas nécessaire. Je te préviens... si jamais c'est ton cas, tu le regretteras.
- C'est entendu. Dit Kakucho, hochant la tête. Si tu en as besoin, je gagnerai ta confiance alors.
Elle s'assoit enfin face à lui, dans un long soupir. Dans une froideur presque effrayante, elle lui raconte ce qu'elle a trouvé dans les dossiers ainsi que son entrevue avec Koko.
Bien que les conclusions de Koko, soit assez choquantes, Kakucho trouve qu'elles tiennent la route. Il comprend un peu plus le discours d'Ayaka. Tout le monde lui ment depuis des années. Pas étonnant qu'elle en ait ras le bol.
- Qu'est ce que tu veux réellement ? Lui demande Kakucho, bien attentif à chacun de ces mots.
- Je veux leur faire payer au centuple ce qu'ils m'ont prit. Je veux qu'ils se sentent, exactement comme moi pendant ces années en prison. Je veux qu'ils n'aient plus rien.
- Parfait. Mettons nous au travail, alors.
Pour faire ce qu'ils ont prévu, il leur faudrait une troisième personne. Ayaka voit tout à fait à qui demander.
- Par contre... il va falloir que je m'excuse. Râle t'elle, tordant un peu sa bouche.
Kakucho semble amusé par ce qui va suivre. Il lui emboîte le pas et tout deux vont à la rencontre de celui qui, ils l'espèrent, prendra part à leur plan. Une fois qu'ils l'ont trouvé, Ayaka prend la parole.
- Rindou. Fait elle, dans une voix chantante et mielleuse.
- Non ! Fait il fermement, commençant à essayer de la fuir.
- Oh aller, tu vas pas m'en vouloir pour si peu. Déclare Ayaka.
- Si peu ? Répète t'il, se retournant vers elle et arquant un sourcil.
- Si tu vois le côté positif... maintenant tu sais que tu plaîs aux femmes... et aux hommes.
A ces mots, Kakucho plaque sa main sur son front et la laisse glisser sur son visage, dans un soupir désespéré.
- Bien sûr. Souffle Rindou. Puis... si j'ai bonne mémoire, tu as menacé de me pousser sous un train.
- Ce serait sûrement un tout petit train. Tente Ayaka.
- Tu as déjà présenté des excuses, Ayaka ? Intervient Kakucho.
- Rarement. L'informe t'elle.
- Je l'aurai parié. Affirme Rindou.
- Et si je te dis que malgré ça, tu es l'homme le plus viril que j'ai jamais vu ? Tente de nouveau Ayaka, dans un grand sourire.
Rindou lève les yeux au ciel et reprend son chemin pour s'en aller. C'est alors Kakucho qui préfère intervenir.
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Her Cold Heart. [MikeyxOCxIzana]
Fiksi Penggemar"She was a sickness. A sweet sickness. The kind of sickness that you let consuming you with pleasure."