JoJo's Bizarre Adventure : Lost Baby

Chapitre 17 : Perfect Strangers

Tout à coup, l'emprise du Stand d'Abigaïl disparut subitement, sans explication avant d'avoir pu faire quoi que ce soit à Shizuka et Adam. Ils regardèrent autour d'eux pour essayer de comprendre où le Stand ennemi les avait amenés.

Shizuka : Qu'est-ce-qui se passe ? Pourquoi tout s'est soudainement arrêté ? Elle a perdu connaissance à cause du venin ?

Adam : Hum je ne pense pas. Selon mes estimations, elle aurait normalement dû résister encore cinq minutes avant de tomber dans les pommes.

Shizuka : Donc tu penses que quelqu'un d'autre que nous pourrait lui en vouloir ?

Adam : Ou alors quelqu'un cherche à nous protéger !

Shizuka : Honnêtement, ça me rassurerait qu'il y ait quelqu'un d'autre pour me protéger.

Adam : Hey ! Je t'ai quand même pas mal sauvé la mise ! On règlera nos comptes chez moi. Là, il faut absolument mettre la main sur l'informateur !

Ils fouillèrent la ménagerie pendant de longues minutes au milieu des secouristes et des employés paniqués tentant de limiter les conséquences du désastre. Abigaïl avait dû contrôler les gardes et les soigneurs avec son Stand pour ensuite ouvrir les cages. D'ailleurs, ils l'aperçurent, portée sur un brancard, délirante et à moitié consciente avant qu'elle ne disparaisse à l'intérieur d'une ambulance. Après de longues recherches, ils finirent par trouver la fameuse silhouette au panama rouge tant recherchée assise sur un banc le visage baissé.

Adam : Excusez-moi, Monsieur. Je suis Adam Polnareff et j'avais pris contact avec vous parce que vous auriez des informations à propos de mon p-

Vieil homme au chapeau : Qu'est-ce-qu'il me veut celui-là ? Je te connais pas, sale gosse. J'ai déjà passé une journée suffisamment pourri à être promené à travers Paris par je-ne-sais-quoi donc c'est pas le moment de me chauffer !!

Adam : Oh d'accord désolé, je dois faire erreur.

L'homme s'en alla en se tenant sur sa canne avec difficulté en grognant des insultes à peine audibles destinées à la Terre entière.

Shizuka : Tu crois qu'on s'est trompé de personne ?

Adam : Je suppose mais la coïncidence paraît folle de tomber sur quelqu'un avec le même chapeau. Oh d'ailleurs, il l'a oublié sur le banc. Monsieur, revenez ! Vous avez oublié votre cha-

Avant qu'il puisse finir sa phrase, un talkie-walkie tomba du panama sur le banc, le coupant net dans sa phrase. Au moment où il rebondit sur la surface de bois, un grésillement désagréable signe de son déclenchement se fit entendre. Une voix d'homme brouillé en sortit.

??? : Bonjour Adam et Shizuka. Si mes prédictions sont justes, c'est vous que je devrais avoir à l'appareil actuellement.

Adam : Oui, rassurez-vous, c'est bien nous ! Mais comment savez-vous le nom de Shizuka? Quand nous nous sommes parlés, je n'ai jamais dit que je serai accompagné. Qui êtes-vous au juste?

??? : Vous révéler mon identité ne servirait pas à grand-chose, vous ne me connaissez pas et mon nom ne vous dirait rien du tout. Nous sommes de parfaits inconnus. Cependant, si vous avez besoin d'un nom, appelez-moi "Vizioz". V-I-Z-I-O-Z.

Adam : Mais si l'on ne se connait pas, pourquoi dissimulez-vous votre identité ?

Vizioz : Par simple prudence, les espions de la Passione sont nombreux et ils pourraient très bien posséder un Stand capable d'écouter cet appel d'une manière ou d'une autre. D'ailleurs, je vous demanderai après cette communication de rendre cet appareil invisible avec le Stand de votre acolyte puis de le détruire en prenant soin de disséminer les morceaux aux quatre coins de Paris. Je pense que vous commencez à vous impatienter et que vous voulez que j'en arrive au vif du sujet ?

Adam : Oui, s'il-vous-plaît avant que nous devions encaisser une nouvelle attaque.

Vizioz : Très bien. Sachez tout d'abord que votre père est en vie.

Shizuka : OH MY GOD !

Adam : Bon sang, où est-il ?!

Vizioz : J'y arrive, j'y arrive...Il est actuellement détenu en otage par le chef de la Passione : Giorno Giovanna. Le même qui a ordonné qu'on abatte votre père, Mlle Joestar. Il voulait profiter de la panique provoquée par l'attentat pour vous kidnapper et demander une rançon importante à la Fondation Speedwagon. Il est réputé comme possédant un Stand quasiment invincible à la limite de la compréhension humaine. Sa nouvelle planque à l'heure actuelle se trouve à Lyon dans un lieu tenu secret qu'il vous faudra découvrir.

Shizuka : Donc je résume. On est censé vaincre un ennemi avec un Stand invincible à deux ?

Adam : Tu es sûr de toujours vouloir m'accompagner. Ton père va s'inquiét-

Shizuka : On a déjà eu cette discussion ! Je vais venger mon père. Personne ne s'attaque impunément à ma famille !

Vizioz : Je reprendrai contact avec vous le plus tôt possible. Je tenais à vous prévenir d'une autre chose. La Passione va diriger une série d'attaques contre des civils dans les prochains jours. Faites attention à vous. Vizioz, terminé.

Adam : Attendez s'il-vous-plaît, j'ai encore des questions à vous pos...Il est déjà parti. Je suppose qu'on ne tirera plus rien de ce talkie-walkie, autant faire ce qu'il a dit et le détruire.

Shizuka : Tu crois vraiment qu'on puisse lui faire confiance ?

Adam : Je crois surtout qu'on a pas d'autres choix. Ce Giovanna est notre seule piste.Il faut qu'on se rende à son quartier général tout en essayant de glaner des informations sur sa capacité et son organisation en route.

Shizuka : Comme si c'était pas déjà assez dûr d'affronter une mafia entière, voilà qu'on doit affronter son boss invincible. Parfois, je me demande pourquoi je suis pas une fille normale qui stresse pour sa rentrée ou quel garçon craque sur elle.

Adam : Tu veux qu'on achète un cahier de vacances ? Les devoirs te manquent ?

Shizuka : Blargh ! Non, certainement pas ! Par contre, les amourettes d'écolières me manquent un peu.

Adam : Regarde-moi, célibataire professionnel et je m'en tire plutôt bien.

Shizuka : Oui, c'est bien ça le souci, "plutôt bien"...

Ils repartirent vers l'appartement en riant comme deux frères et sœurs se taquinant. Toutes ces émotions et cette quête commune commençait à les rapprocher davantage malgré les périls qui semblaient les menacer.