Chapitre 32 : Somebody that I used to know

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Guns rentrait infructueux de son exploration de la capitale française. Il n'avait eu aucun mal à trouver des pistes et des traces du passage de manieurs de Stand, en particulier quand il avait donné la description de la jeune Joestar. Cependant, ils ne se trouvaient jamais deux jours au même endroit et il n'avait toujours pas pu identifier le garçon qui l'avait kidnappé. Pour l'instant, il devait se rendre au chevet de Monsieur Joestar dont l'état s'était grandement amélioré durant les derniers jours.

Pour atteindre l'hôpital, il traversa une rue sombre peuplée de bennes à ordures et de rats qui se faufilaient entre les jambes des passants. Deux hommes se tenaient adossés à un mur tagué profitant de l'obscurité pour dissimuler leurs visages. L'un était petit et fin avec un air de fouine et l'autre - qui semblait être le leader du duo - était un véritable colosse à l'air balourd et menaçant. Ils avancèrent d'un pas hors de la pénombre pour bloquer la ruelle au majordome. Leurs regards étaient menaçant et transperçaient Guns de part en part. Le géant s'approcha en sortant un revolver de sa poche dont le chrome scintilla grâce aux quelques rayons de lumières sporadiques qui arrivaient à trouver leur chemin à travers l'obscurité.

Grande silhouette : Monté, dépêche-toi de sortir ton arme. Je t'ai déjà expliqué que si on était deux, c'était pour menacer le passant à deux, pas pour avoir un boulet à côté qui fait de la figuration !

Visiblement, le plus petit s'appelait Monté et son acolyte n'était pas assez fin pour ne pas l'appeler par son prénom devant une potentielle victime. Guns devait cacher le sourire que cette incompétence lui provoquait.

Monté : Désolé Carlo, j-j'ai encore oublié !!

Il fouilla ses poches dans tous les sens et sortit en tremblotant un canif. Il manqua de le faire tomber plusieurs fois et le tendit vers le majordome avec un air vaguement menaçant. Il n'avait visiblement pas conscience que lui aussi avait laissé échapper le nom de son complice.

Carlo : Écoute, le rosbif. Tu vas gentiment nous donner tout ce que tu as de valeur sur toi et si t'as d' la chance, on te laissera partir avec ton calbut'.

Guns : Ecoutez-moi bien, je ne suis pas vraiment d'humeur à jouer avec vous donc je vais vous demander, s'il vous plaît, de vous décaler et de me laisser passer.

Le colosse fit un pas en arrière comme médusé par la réaction de sa victime. Il devait sûrement se demander comment un gringalet comme lui pouvait oser opposer la moindre résistance. Guns s'apprêtait à mettre les deux criminels hors d'état de nuire et préparait déjà son Stand lorsque les paroles du vieux Joseph Joestar lui revinrent en mémoire. Il fit alors disparaître son Love at First Sting dès que les réprimandes de son maître apparurent dans son esprit.

Guns : Tsss...Très bien, je dois respecter les règles que Monsieur Joestar a posé. Je vais donc vous laisser du temps pour vous rétracter avant que je vous attaque.

Il leva son index.

Guns : Ceci est la première sommation. Il vous en reste deux avant que je passe à l'action.

Carlo : Tu te prends pour qui, au juste ? Tu crois vraiment que tu peux faire quoi que ce soit face à nous, tu n'es même pas armé ! Hahaha !

Guns ignorait le discours de son adversaire et se contenta de lever son majeur qui vint s'ajouter à son index pour former le deuxième nombre de son compte à rebours sous les yeux toujours mêlés /de crainte et d'incompréhension de ses opposants.

Guns : Deuxième sommation. Il ne vous reste que peu de temps pour vous enfuir.

Monté : C-Chef, il a l'air vraiment s-sûr de lui, mieux vaudrait partir pendant qu'on a encore le t-

JoJo's Bizarre Adventure : Lost BabyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant