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Aujourd'hui Brahima il revenait du Mali, ma mère elle voulait lui faire une journée « surprise » pour son retour. J'avais trop la rage qu'il revenait, j'ai toujours peur qu'il me frappe sans raison mais maintenant je vais plus me laisser faire c'est bon un moment donné il va pas me traumatiser toute ma vie.

Mes cousines et ma tante allaient venir à la maison, j'étais trop pressé de voir Katoucha depuis qu'elle s'était marié elle était beaucoup occupée et j'étais distante moi aussi avec tout ce qu'il s'était passé dans ma vie, l'autre j'avais pas trop envie de la voir car je savais que Nié allait passer la soirée à me lancer des piques.

On était en train de préparer un Thieb pour lui vu que c'était son plat préféré, c'était vraiment hypocrite de ma part moi je voulais pas qu'il revenait moi. Franchement j'étais choquée de moi, j'étais en train de cuisiner alors que c'était vraiment rare pour moi. Diya était là pour aussi et elle m'aider, sans elle j'aurais fait n'importe quoi.

J'ai pris les poivrons pour les émincer mais j'avais jamais fait ça.



Diya - Tu fais n'importe quoi ! *rire*



- Rigoles pas ! Comment c'est dur *rire*



Diya - Regarde tu fais comme ça *me montre*



Elle a pris ma main et elle me montrait comment faire. C'est vraiment une pépite Diya, je venais de la connaître mais j'étais déjà attaché à elle. J'ai pu me reconstruire grâce à elle, c'est comme si on me l'avais envoyé pour m'aider dans ma vie. Moi aussi je voulais l'aider mais je savais pas comment, je lui avais dit d'afficher Sékou sur les réseaux anonymement mais elle voulait pas. Son mari il était violent avec elle mais elle était toujours dépendante de lui, même quand je l'insultais elle supportais pas. C'était tellement triste à voir, il l'a vraiment soumise et faible mentalement.

Il nous manquait des ingrédients du coup on est descendu faire des courses. Diya aimait vraiment ma ville, je savais pas elle y trouvé quoi de particulier. Je voulais juste partir loin d'ici.

Sur le chemin j'avais vu Priscilla et sa petite sœur Kétsia , j'étais toujours énervée et blessée depuis la dernière fois. Elle faisait que de mal me regarder mais elle voulait pas lâcher du regard Diya aussi.




Sarata - C'est mon destin. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant