Expédition glaçante (Fin)

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Levi :

Alors que nous retournons, enfin ! Vers le mur, je regarde aux alentours en vue d'abattre de potentiels titans.

Mike à ma gauche Erwin à droite et enfin, Hanji derrière, nous n'avons pas pris la peine de rester en formation, nous avançons dans un amas de soldats comme si ça pouvait nous réchauffer.

Personne ne parle hormis pour donner quelques indications, c'est une ambiance inhabituelle, mais ce n'est pas plus mal.

Je commence à vraiment avoir mal au crâne, et même des nausées, et alors que je sens le regard d'Erwin sur moi, je fais mine de rien.

-Un titan à 11 heures.

Déclare Mike

-Il ne regarde pas dans notre direction.

-Continuons d'avancer, s'il devient une menace, nous l'éliminerons.

Dit Erwin.

-Avec nos équipements rouillés ?

Dis-je d'un ton accusateur.

Je sens Erwin me regarder en biais.

-Levi...

-Non, c'est bon, j'ai mal à la tête, épargne moi des explications inutiles.

Il se tait et je surveille le titan avec Mike.
Nous reprenons la course silencieuse.

...

Après plusieurs heures de course, nous apercevons enfin ce foutu mur !
Par chance, ou miracle, aucun titan ne nous a repérés.

-Que tous ceux qui possèdent un fumigène le lance bien droit en l'air ! Il faut signaler notre présence pour qu'on nous ouvre !

Déclare Erwin, et j'exécute l'ordre, soulagé à l'idée d'enfin prendre une douche, non, un bain chaud.

Les portes s'ouvrent, nous pénétrons l'enceinte, avec des soupirs de soulagement pour beaucoup.

Comme d'habitude, les quelque civiles, suffisamment idiots pour sortir par ce temps, viennent nous accueillir comme des clébards, peut-on vraiment leur en vouloir ?

Je les ignore, bien trop impatient de rentrer chez moi.

...

Erwin :

Enfin, de retours, je me dois comme d'habitude de faire les comptes, mais le froid est trop présent, et par médiocre sympathie après avoir infligé tout ça a mes soldats, je déclare qu'ils peuvent se réchauffer, nous feront ça plus tard, cependant, je leur indique qu'ils sont tous assignés ici temps que tous les survivants ne sont pas référencés.

Je me dirige à l'intérieur une fois mon cheval remis en écurie, je pense savoir où est Levi, et son état qu'il tentait de cacher ne m'a pas échappé.

-Levi ?

Je déclare une fois arrivé dans son bureau.

Je l'entends déjà soupirer, il se relève, sortant de ses tiroirs une boite de thé.

-Va te soigner, puis prendre une douche.

-Comme si j'allais rester dans cet état piteux et dégueulasse.

Me crache-t-il presque au visage.

Je sais qu'il est très en colère, j'ai pu constater que son escouade a été décimée, je sais qu'il se sent responsable.

Je me rapproche en vue d'examiner sa tête, du sang séché par le froid avait commencé à couler de sa tempe.

Mais, il recule.

-Ne me touche pas.

Me dit-il avant de commencer à sortir.

-Levi...

Dis-je le retenant par le bras, il ne se débat pas, mais, je pense que c'est surtout la fatigue qui joue.

-Je vais t'accompagner.

-Tch !

Nous sortons donc pour rejoindre notre baraquement commun, pour récupérer des vêtements secs, avant de rejoindre la salle d'eau.

Alors que nous commençons à prendre notre douche, nullement gênée par la situation peu intime, je peux prendre conscience des dégâts causés par le froid sur nos deux corps, et des blessures que Levi a subit.

La chaleur commence même à faire ressurgir le sang coulant de sa tempe.

-Je vais t'aider à rincer ça.

Dis-je montrant sa tempe.

-Hum...

Alors que je commence à panser ses blessures plus ou moins grave, il se penche soudainement en avant, afin de... Vomir...

Je le maintiens et patiente qu'il est fini.

-On va aller voir les infirmiers du bataillon, pour qu'ils t'examinent.

Aucune réponse de sa part, juste un faible hochement de tête sans un regard.

Il m'en veut bien plus que je ne l'avais cru...

...

Plusieurs jours, plus tard, après un repos bien mérité, beaucoup de soldats sont en repos forcé, et mérité.

Levi ne quitte plus la chambre et je m'occupe bien sûr de lui pour qu'il reprenne au plus vite des forces.

-Je suis désolé... J'aurais du...

-C'est bon...

Puis, la vie du bataillon repris son cours.






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