Orage

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Erwin :


Je prends actuellement mon déjeuner au réfectoire, les soldats affluent les uns après les autres, et je ne peux m'empêcher de surveiller, cette nuit il y a eu de l'orage.

Levi, Isabelle et Furlan ne sont pas arrivés depuis longtemps, je me demande si en bas, l'orage pouvait les gêner.

Cependant, je ne les vois pas.

Mike s'installe à mes côtés.

-Tu n'as pas vu Levi et ses amis ?

-Non, pas encore ce matin.

Me dit-il.

Je vois des camarades de dortoir de Levi et Furlan, et je vais leur demander s'ils savent quelque chose.

-On s'est levé, ils n'étaient plus là.

Me répond un soldat.

-Cette nuit leur copine à débarquer "discrètement" et le plus petit qui ne dormait pas, l'a rejointe, ils sont sortis, puis ce type est revenu réveiller le blond, et ils sont partis en pleine nuit.

M'explique un soldat.

-Merci.

Je vais informer Mike de ce que je viens d'apprendre.

-Ne me dis pas qu'ils se sont tirés pendant la nuit ?!

-Je vais voir si je ne les trouve pas.

Dis-je dépité.

...


Après un long moment de recherche, je laisse tomber dépité, soit ils sont très bien cachés, soit ils se sont fait la malle.

Je retourne dans mon bureau pour travailler, espérant que mes craintes soient infondées.

-Non, ils ne peuvent pas être partis déjà sans les documents qu'ils ne trouveront pas, et ensuite, car je suis sûr qu'ils veulent ma peau.

Enfin surtout Levi.

Alors que j'allais entrer dans mon bureau, trois silhouettes font leur apparition.

-Vous étiez où ?!

Levi me regarde d'un œil mauvais, Isabelle essaie de l'imiter, et Furlan fait le salut de manière un peu spéciale avant de répondre :

-On a voulu visiter un peu.

-En pleine nuit ?

Ils regardent tous les deux Isabelle, qui baisse la tête.

-Notre amie a eu peur de l'orage, on a jamais entendu le tonnerre aussi fortement.

Dit Furlan.

-Vous ne pouvez pas quitter vos dortoirs comme bon vous sem...

-Tch ! On n'est pas en prison ?! Si ?!

Dit Levi de toute son insolence possible.

-Non mais... Il y a des règles.

-Alors quoi ? Tu vas faire quoi blondinet ? Un rapport ?

-Je devrais.

Levi me défie du regard, Isabelle baisse la tête honteuse et Furlan panique.

-Cela ne se reproduira pas !

-Tch ! Alors quoi ? On laisse Isabelle paniquer toute seule dans une chambre remplie de sorcières ?

-Levi s'il te plaît...

-Si elle vient nous voir pour de l'aide, je l'aide. Un point c'est tout.

Dit-il en avançant d'un pas énervé en attrapant le bras d'Isabelle.

Et Furlan les suit d'un pas rapide.

...

La nuit dernière :

Levi :

Je ne dors pas, et je pense que je suis bien parti pour une belle insomnie totale, ils ronflent tous comme des animaux, ou bien parlent en dormant.

Ça va pas le faire, je refuse de passer des mois dans une telle situation, mais je peux pas laisser Furlan seul au milieu de ces vermines.

Déjà qu'Isabelle est toute seule de son côté.

Je m'assois pour regarder par la fenêtre, quel temps de merde, je suis sûr qu'Isabelle est terrifiée.

Dehors, des flashes lumineux éclairent brutalement le ciel toutes les 5 minutes, et parfois, un grondement se fait entendre.

Assis les bras croisés, je regarde ce spectacle.

Si on devait donner un seul point positif à vivre sous terre, ce serait de ne pas subir cette merde.

J'entends un bruit et me tourne rapidement vers sa source : la porte d'entrée.

Elle s'ouvre doucement, et une ombre fine se glisse dans la chambre.

-Isabelle ?!

Dis-je en chuchotant.

Elle me rejoint et s'assoit à mes côtés.

-Ça fait peur.

Dit-elle.

-Tu ne peux pas rester ici, tu vas avoir des problèmes.

-Mais grand frère !

Dit-elle presque criant, alors que je la fais taire.

-Tch !

Je donne un coup dans le lit de Furlan, qui se réveille et passe sa tête pour me regarder.

-Tu viens.

Il me regarde et constate la présence d'Isabelle.

-Alors ?! Bouge-toi !

Nous sortons donc.

-Levi, Isabelle...

-Tais-toi Furlan, elle a peur, je vais pas la laisser toute seule, et si elle dort ici elle aura des problèmes.

-Donc nous mettre tous les trois dans la merde, c'est plus intelligent ?!

-Il suffit de rejoindre le déjeuné à l'heure prévue.

Dis-je.

Nous cherchons un endroit calme, pour qu'elle finisse au moins la nuit, Furlan aussi d'ailleurs.

On décide finalement de s'installer dans une espèce de salle de repos, et je ferme les rideaux.

-Je peux rien faire pour le bruit, mais ce n'est qu'un temps de merde.

Dis-je à Isabelle.

-Au moins, je suis plus toute seule.

On se recouche donc comme on peut jusqu'au lendemain, mais je ne ferme pas l'œil de la nuit, pour ne pas être surpris par qui que ce soit.





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