La ferme !

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Levi :

Je me lève après une courte nuit, et je donne un coup à Furlan pour qu'il se lève.
Il se redresse immédiatement, le changement d'habitat à pas l'air de plaire à son sommeil, d'habitude c'est moi qui ne dors presque pas, et ici, c'est pire, j'ai pas fermé l'œil, je ne fais pas confiance à mes "camarades" de chambre.

Ils nous regardent comme des bêtes de foires, des criminels, certes, je ne suis pas un enfant de cœur, mais Isabelle n'a jamais fais de mal à qui que ce soit, avec Furlan ils étaient juste des voleurs, et à notre place, ces bons toutous de l'armée n'auraient pas fait mieux.

-Tch !

-Calme-toi Levi.

Me dit Furlan, voyant que je rumine.

-Je déteste devoir dormir au milieu de tous ces gens.

-Viens, on va rejoindre Isabelle, j'espère qu'elle est déjà levée, je ne me sens pas d'entrée dans un dortoir de filles.

-Elles vont pas te bouffer.

-Ça ne se fait pas quand même !

J'arrive à la porte du dortoir, et alors que j'allais ouvrir, Furlan m'attrape le poignet, puis il frappe simplement la porte.

Je croise les bras, attendant simplement.

Une fille ouvre.

-Hm... Bonjour ! Nous aimerions savoir si Isabelle est réveillée.

Demande Furlan alors que la fille nous regarde hébétée.

-Maintenant pas demain !

Dis-je abruptement. Et la blondasse fuit dans son dortoir.

Quelques secondes plus tard, Isabelle en sort.

-Levi ! Ne terrifie pas mes colocataires ! Elle ne m'apprécie déjà pas vraiment ! Sauf une.

-Tu t'es fait une amie ?!

Demande Furlan.

-Je crois, je sais pas trop, mais elle est gentille comparée aux autres elle.

-Si elles t'emmerdent, dis-le-moi, je réglerais le problème.

Furlan me lance un regard accusateur.

-De manière douce.

Nous allons déjeuner, je me force à manger un peu, je n'ai pas vraiment faim, puis nous allons nous préparer pour nos entraînements respectifs.

...

Nous nous rejoignons finalement pour le dîné, ils bavassent sur leurs exploits, je les écoute simplement.

Nous entrons dans le réfectoire, et Isabelle commence à se plaindre qu'elle a faim.

Voyant la longue queue de soldats, je leur fais signe de venir pour qu'on trouve au moins une table tranquille, en attendant que l'espace se libère.

-J'ai faim !

Je soupire.

-Isabelle, il faut attendre de la place.

Elle prend une grande inspiration, et je regarde Furlan dépité.

Et c'est parti, elle se met à gueuler en chantant alors que nous couvrons nos oreilles avec Furlan.

-ISABELLE ! FERME TA GUEULE !!!

Cri Furlan.

Je lui fou un coup de pied.

-Elle arrêtera quand elle aura à manger !

Les soldats autour de nous nous fusillent du regard, et je les défends du regard d'approcher.

Alors que je subis Isabelle, et, voyant que les soldats prennent trop de temps à choisir entre une soupe insipide ou un repas infâme, je me lève, et je vole le pain d'un type 2 tables plus loin, avant de revenir et d'enfourner ce même pain droit dans le gosier d'Isabelle.

-Merchi grand frère !

-Tch !

-Hey petit ! C'était mon pain !

-Et alors ?! Va donc t'en chercher un autre.

-Il fallait attendre ton tour.

Il se rapproche de la table, et je sors discrètement mon couteau.

Voyant cela Furlan se lève.

-Je vais t'en chercher un ! Excuse mon ami, il n'est pas doué en sociabilité.

-Furlan ! Tu restes assis t'es pas son clébard.

-Ce serait plutôt à toi le nabot de le faire ! Tu te crois où ?! Et ta copine pouvait juste fermer sa sale gueule comme une grande fifille.

Je me lève d'un bond et lui saute dessus.

-Répète ?!

Il devient blême en sentant ma lame sous sa gorge.

-Tu t'excuses immédiatement.

Dis-je.

-Levi ! S'il te pla...

-Il a insulté Isabelle, elle ne lui avait rien fait.

Il me crache au visage, et, hors de moi, je lève mon couteau, m'apprêtant à...

Une main me stop dans mon élan.

-Ça suffit, relâche le.

-Tch !

Foutu blondinet de Smith.

Je me lève et retire ma main de la sienne, avant de me rasseoir, puis de m'essuyer la main en lui lançant un regard mauvais.

-Toi, tu t'excuses auprès de ta camarade.

Dit-il au merdeux toujours au sol.

-Mais !

-Je t'ai dit de t'excuser ! C'est un ordre !

Le soldat bredouille des excuses avant de fuir, et Smith s'approche.

-Si un problème similaire se reproduit, je préfère que vous veniez m'en parler.

-Tch !

-Et Levi, le couteau dont tu t'es servi, remet le où tu l'as eu, tu n'as pas à être armé autrement que par ton équipement.

"Dans tes rêves" Dis-je dans ma tête alors que cet enfoiré se tire.

Alors que le calme était revenu, Isabelle se remet à chanter, alors que Furlan dépité, part pour alors chercher nos repas.

Je ne le suis pas, je préfère ne pas la laisser seule.

J'aurais ta foutue peau de merde blondinet.

Petites histoires L'Attaque Des TitansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant