Petites histoires L'Attaque Des Titans

Drama Queen

Erwin :

Ce matin j'ai encore déclenché la fureur de Levi, je ne comprends vraiment pas pourquoi il tient autant a conservé des vieille babioles.

Il a tendance à accumulé les choses, et je lui ai conseillé de faire le tri, mais bien sûr, il n'a rien voulu savoir, et en voulant me faire taire, il a jeté le premier truc qu'il avait à portée de main : son eau de cologne hors de prix, et sûrement l'une des seules choses hors de prix qu'il s'autorise à acheter.

Évidement, il m'a tenu pour responsable, et c'est mis à hurler que j'avais intérêt à tout ranger et nettoyer avant son retour, puis il a quitté les lieux.

Mike :

-Erwin, tu sais où est Levi ? On devait entraîner les recrues, il n'est pas venu.

Demandais-je en entrant.

-Comment ça pas venu ? Il se fou vraiment de moi ce n'est pas possible !

-Oh non, qu'est-ce qui se passe encore ?

-Rien ! Encore un caprice, il va bouder quelques heures, ou quelques jours, puis il redeviendra le Levi habituel.

-Bon je te laisse, je vais... M'occuper de mes affaires.

Sur ces mots, je pars pour voir Levi, pour une fois, j'ai bien envie de me mêler de ses affaires.

Je frappe à son baraquement, et n'obtiens aucune réponse.

-Levi, je sais que tu es là, tu n'es pas venu travailler.

Je frappe de nouveau, et je décide d'entrer.

-Levi ?

Je ne le vois pas, mais j'entends des coups, réguliers, je m'avance, et me dirige vers la source du bruit...

Dans...

La cuisine.

Il est là, dos à moi, et il...

-Tu fais quoi ?

Il se retourne soudainement avec un couteau en main, les yeux tous rouges, ainsi que des traces de larmes.

-Levi tu pleure ?

-Non ! Qui t'a permis d'entrer ?!

-Ça va ?

-Bien sûr ! Dégage, tu veux ?

Il se retourne de nouveau, et je comprends qu'il coupe quelque chose...

Je me rapproche et par-dessus son épaule...

-Des oignons ?

-Je ne t'ai pas dit de te tirer ?!

Je ne peux m'empêcher de rire.

-Qu'est-ce qui te fais rire ?!

-D'abord, tu sèches ton travail ce qui ne te ressemble pas, ensuite Erwin me dit que vous vous êtes encore disputés, et je te retrouve en larmes, je croyais que tu étais vraiment mal, mais en fait, tu fais la cuisine !

Il me fixe quelques secondes avant de répondre :

-Ba dit donc ?! Mais c'est que tu es perspicace ! Jamais un type pareil ne me fera pleurer !

Dit-il en renversant les oignons coupés dans une marmite.

-Tu cuisine quoi ?

-Du ragoût.

Évidemment, suis-je bête.

-Et tu comptes manger ça tout seul ? Ou Erwin aura le plaisir d'en profiter ?

-Il va bien se faire foutre lui, je préfère encore donner les restes à des cochons.

Il referme la casserole et se lave les mains, avant de se les essuyer, et de passer de l'eau sur son visage.

-Pourquoi il faut que ces merdes brûles !

Nous entendons soudainement la porte d'entrée s'ouvrir.

-Levi ?!

-Il va voir celui-là.

Il se tourne face à la planche et y frotte ses mains, avant de se frotter les yeux.

Erwin entre et demande :

-Vous faites qu...

Levi se frotte les yeux remplis de nouveau de larmes et fait mine de se cacher derrière moi.

-Fais le sortir Mike ! S'il te plaît.

Me demande-t-il faussement dramatiquement.

-Je rêve ? Tu pleures ? Pour de l'eau de cologne ?

Je lance un regard inquisiteur à Levi.

-Tu voulais que je me débarrasse de choses auxquelles je tiens !

-Et bien garde les si ça te tient à cœur !

-Je tenais à cette eau ! Tu sais combien ça coûte cette merde ?!!

-C'est toi qui l'a balancé !

-Alors c'est MA faute ?! Sors d'ici ! Je veux plus te voir !

-Très bien !

Erwin quitta les lieux, et à peine 10 secondes plus tard, Levi se lava de nouveau les mains et le visage.

-Merci grande asperge ! Tu peux partir maintenant.

-Dis donc tu es sacrément doué pour jouer les épouses éploré.

-Quoi ?!

-Rien, dis, pour me remercier de t'être servi de moi comme ça, tu pourrais m'inviter à dîner ? Ton ragoût sent bien bon, toutes les qualités d'une bonne femme au foyer !

-Va mettre la table avant que je ne te foute dehors. Mort ou vif. Et lave toi les mains !

...

Le repas terminé, je repars, j'ai proposé mon aide à Levi pour la vaisselle, mais il a rétorqué qu'il avait suffisamment profité de moi.

Je passe voir Erwin avant de rejoindre mes quartiers privés.

-Bonsoir Erwin.

-Levi a fini son cinéma ?

-Je t'assure qu'il pleurait vraiment ! J'ai dîné avec lui, il y tenait vraiment à son eau de cologne.

-Je sais que tu te moques de moi, j'ai vu les épluchures d'oignons, il y est très sensible, ça m'a aussi surpris la première fois.

-Moi qui croyais qu'il t'avait bien eu.

-Au début, j'y ai cru.

-Il t'a laissé une part, va te réconcilier.

Dis-je en partant.

-Vraiment cette idée de collocation, c'était inattendu, mais vous êtes une bonne distraction.