Love will save me

Chapitre 15

Kaïlie

Je nai toujours pas croisé mon paternel depuis la nouvelle. Il est beaucoup trop pris par son travail. Deux jours sont passés depuis et rien na changé ; si ce nest que jai supprimé Gabin et Mélissa de mes réseaux sociaux. Jignore si je vais regretter cette décision à lavenir, mais pour le moment, je me sens mieux ainsi. Au lycée, je reste toujours avec Mia, Alex et Clem. La non plus, rien na changé. Concernant Zack, on se sourit lorsquon se croise, mais il ny a rien de plus que cela.

Ce soir, la chose qui me serre de demi-frère a organisé une nouvelle soirée de folie. Jaurais bien voulu léviter et partir ailleurs, mais je nai aucun endroit où aller. Je nose pas minviter chez les filles et étant donné que je ne connais quelles, cétait mon seul échappatoire.

Quelquun frappe contre la porte de ma chambre. Je suis en plein devoir de maths et il faut lavouer, ça me demande de la grande concentration. Je ne fais que de me creuser la tête, si bien que jai mal au crâne.

—Entrez.

—Ma puce.

Mon père se tient debout à lentrée, les cheveux en bataille.

—Oui ?

—Isa ma tout expliqué.

Je déglutis et mapprête à lui dire que je suis désolée de ne pas lui avoir dit avant.

—Tu as raison, nous devons des explications à ta mère.

Je me sens rassurée. Les muscles de mon corps se décontractent et je soupire un moment.

—Oui, effectivement. Ça serait sage de votre part.

—Elle ma dit que tu voulais organisé un dîner.

—Cest ça. Je pourrais venir ? Ou tu penses que ma présence serait Comment dire, déplacée ?

Il dodeline de la tête et sa chevelure brune tressautent sur son crâne.

—Non, au contraire, tu dois venir. On te doit, à toi aussi, des explications, ma fille. En attendant, Angelo gardera la maison.

—A ta place, je ne lui ferai pas confiance, le mis-je en garde.

Il sapproche de moi et vient poser ses lèvres sur mon crâne, posant sa main à côté.

—Tout le monde a le droit a une seconde chance.

Alors quil rebrousse chemin, je le retiens par la main.

—Papa, en parlant de seconde chance, je dois te dire quelque chose.

—Oui, quoi ?

Je me lève de la chaise puis le guide jusquà mon lit, sur lequel on sassoie.

Je plante mes yeux dans les siens, qui paraissent inquiets.

—Je técoute, sempresse-t-il.

—Tu te souviens de Mélissa ? commencé-je.

—Bien sûr, cest ta meilleure amie depuis la couche culotte, rit-il.

—Oui, et Gabin ?

—Ton petit ami. Kaïlie, ce nest pas parce que je suis parti de ta mère que je ne sais plus rien de toi.

Ce quil mannonce me fait chaud au cur.

—Merci, dis-je tout bas.

Il redresse mon visage avec son index.

—Quest-ce que tu dois me dire ma chérie ?

Je sens les larmes montées et la tristesse me gagner.