Chapitre 27

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Kaïlie

—Zack, tu dois me parler. Je pense quil en est temps, tu ne crois pas ?

Il semble surpris par ma question. Il mobserve, les sourcils levés.

—Te parler ? De quoi, exactement ?

Dois-je aller au bout des choses ? En soit, il ne me doit rien. Mais on sest embrassés et nous sommes attirés lun par lautre. Je dois avoir des réponses à mes interrogations.

—Promets moi de ne pas me mentir, sil te plaît. Je nai pas besoin de ça, en ce moment. Peux-tu me prouver que les hommes ne sont pas tous les mêmes ?

—Oui, Kaïlie.

Bien. Jimagine que la voix est libre et que je peux commencer.

—En fait, je nai pas quune question. Jen ai deux. La première est la suivante : quest-ce quil sest passé entre Angelo et toi ?

Ce que je craignais se produit : il écarquille ses yeux et pâlit légèrement.

—On était amis, barbouille-t-il.

—Mais encore ? Pourquoi vous nêtes plus en contact ?

—Des problèmes de potes, quoi, balance-t-il, le regard ailleurs.

Cest à ce moment précis que je comprends quil ment. Encore.

Je souffle et me met sur mes pieds.

—Bon. Javais dis plus de mensonges, mais tu continues. Tu mavais promis. Ecoutes, tu peux moublier.

Sur mes mots, je contourne le lit et suis prise dune grande tristesse. Je le pensais plus attaché à moi, mais je ne cesse de me tromper à son sujet.

—Kaïlie, attends.

Sa voix qui résonne dans mon dos me donne envie de lécouter, de me retourner, mais cest hors de question. Je ne crois pas que Zack soit quelquun de bien.

—Non Zack. Jai assez attendu. Je me suis assez faite avoir. Je nen peux plus.

Je marrête à la porte de sa chambre, lorsque que je sens ses doigts sagripper à mon avant bras, afin de me retourner.

—Je te demande de me faire confiance une dernière fois.

Il amène sa main droite vers moi et lève un sourcil. Jattends un moment, avant dapprocher ma main gauche dans la sienne.

—Une dernière fois, le metté-je en garde.

Zack na plus le droit à lerreur. Sil ment ne serait-ce quune dernière fois, je tire définitivement un trait sur lui et sur ce que nous aurions pu construire.

—Assieds-toi.

Jexécute et pose mes fesses sur le lit, pendant quil reste debout face à moi. Il paraît bien stressé. A croire que ce quil sapprête à madmettre est bien difficile pour lui.

—Encore une fois, je vais te demander de garder ça pour toi. Car cela concerne Angelo et nous sommes seulement deux à connaître toute lhistoire de ce que je vais tannoncer.

—Je ne peux rien te promettre. Ça a lair très sérieux.

—Ca lest et jen suis désolé.

—Désolé, de quoi ?

—De ce que tu vas savoir à mon sujet. Tu ne me verras plus jamais comme avant. Es-tu sure de vouloir tout de même tout savoir de moi ?

—Plus que sure, affirmé-je avec une voix certaine et grave.

Love will save meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant