Chapitre 47

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Zack



- C'est bon, entre, dépêche-toi.

Elle referme la porte dans mon dos.

- Tu sais où se trouve ma chambre. Rends-toi y et surtout, ferme à clé.

J'acquiesce et exécute. Une fois là-haut, je défais rapidement nos affaires et explique à Maya la situation.

- Tu vois, on est en sécurité ici.
- Oui. Merci de me protéger, Zack.

Prendre conscience que ma petite sœur sait qu'elle n'est plus en sécurité à la maison me détruit le cœur. Elle m'étreint, lorsque quelqu'un frappe à la porte.

- C'est moi, chuchote la voix de Kaïlie.

Je lui ouvre alors.

- J'ai discuté avec papa pour faire diversion et pour ne laisser aucun doute. J'ai pris aussi un matelas gonflable !

- Je vais dormir dessus ? demande Maya qui entoure de ses petits bras tous ses doudous.

-Ah non princesse, toi, tu dors dans mon lit.

Je ne peux m'empêcher de sourire. Je ne l'aime pas pour rien, c'est certain. Elle gonfle alors le matelas, pendant que je couche Maya. C'est alors que mes yeux tombent sur un tas de papiers, empilé sur sa table de chevet.

- Kaïlie, qu'est-ce que c'est ? je demande une fois que Maya s'est assoupie.

Ma blonde blanchit et se jette presque sur moi pour me retirer les papiers dont je m'étais emparé.

- Je te les ferai lire d'ici quelques jours. Ce sont des poèmes, explique-t-elle en les serrant contre son cœur.

J'ai bien compris de quels types de poèmes il s'agit. Elle doit sûrement y avoir posé des mots sur mes maux. Comme elle n'arrive pas encore à m'en parler, alors elle tente un autre moyen : l'écriture.

- Tu y as écrit le prénom de la personne qui te fait du mal ?

Son corps s'affaisse sur le matelas gonflable et elle tourne la tête de gauche à droite.

- Je suis désolée.

Je m'approche de son corps et je passe mon bras autour de ses épaules. J'en profite pour renifler sa si bonne odeur.

- Ce n'est rien mon amour.

- Et toi, tu veux me parler de ce soir ?

Son visage est incliné vers le haut et ses yeux ne quittent pas les miens. Qu'elle est belle. Elle représente toutes les richesses du pays et les sept merveilles de ce monde. Je réponds à sa question par un doux et sensuel baiser.

- Ne parlons plus. Laissons simplement nos corps exprimer tout ce dont ils ont envie.

Juste à la suite que ma voix est prononcée ces mots, Kaïlie monte à califourchon sur moi. Elle vient glisser son index sous mon teeshirt et parcours tout mon torse. Son geste me fait frissonner sur le coup. J'ai déjà envie d'elle. Ma main se pose derrière sa nuque et je tente de l'approcher de mon visage. Mais cette dernière se met à grimacer et la retire aussitôt.

- Qu'est-ce tu as ? Je t'ai fait mal ? je ne peux m'empresser de demander.

Elle dodeline de la tête, les yeux clos.

- Toi, non.

Que dois-je comprendre ? Parfois, j'ai l'impression d'être un gros nul et d'être complètement sur une autre planète.

- Alors quoi ?!

Puis, elle se redresse et m'offre un joli sourire. Mais je n'en suis pas satisfait, parce que j'ai conscience qu'il s'agit d'un sourire forcé et qu'il n'est pas sincère. Pour apaiser les choses, je lui fais signe de la main de s'incliner vers moi.

- Je t'aime comme un fou, chuchoté-je au creux de son oreille.

J'aperçois ses joues rougir et elle sourit timidement. Sérieux, comment ne pas tomber amoureux d'elle ? Chaque fois que j'ai le droit à ce sourire, mon cœur l'aime un peu plus. Quant à mon corps, lui la réclame davantage. Je me demanderai toujours comment son ex a pu la tromper. Avant d'être une des plus jolies femmes que je n'ai jamais rencontrées, Kaïlie est si pure. Et je sais qu'aujourd'hui, les femmes comme elles sont trop rares. Je compte bien la garder pour moi tout seul et la préserver. Elle est comme mon trésor. Et un trésor, on fait tout pour qu'il ne lui arrive rien.

- Et moi, je t'aime comme je n'ai jamais aimé, répond-elle un instant plus tard.

Elle amène ses paumes contre chacune de mes joues et presse ses lèvres sur les miennes. Mon corps ressent des tas de sensations différentes. Du froid, du chaud, des frissons, de l'envie. Aussitôt qu'elle lève son visage, elle retire son teeshirt et mes yeux peuvent explorer sa jolie poitrine, enrobé d'un soutient gorge en dentelle de couleur rose. Elle s'empare de mes mains, qu'elle vient poser sur cet endroit. Mes yeux quittent ce beau paysage, pour en choisir un encore plus beau : ses yeux. Je la fixe, tout en dégrafant son sous-vêtement. Elle a la peau du visage toute rouge, ce qui me donne envie de la serrer dans mes bras.

- J'aime tellement la façon dont tes mains me touchent.

Mon cœur palpite d'excitation. Son soutient gorge tombe enfin et j'observe ses seins parfaits. Ils ne sont ni trop gros, ni trop petits. Ils sont juste comme je les aime. Et lorsqu'elle vient m'embrasser de nouveau, je les sens toucher la peau de mon torse. J'ai la chair de poule de partout. Sans que je m'en aperçoive de suite, je remarque que mes doigts longent les courbes de son corps et je la sens frissonner sous le bout de mes doigts.

- C'est moi ou il fait 50 degrés ? demandé-je.

Kaïlie et moi explosons de rire. Et puis, elle vient enlever mon haut dans la plus douce des manières.

- Comme ça, c'est mieux, déclare-t-elle en compagnie d'un sourire en coin.

J'ai envie de l'attraper et de lui faire l'amour comme un fou.

Quelques minutes plus tard, nous voilà tout nus et nous avons préféré éteindre la lumière. Maya est tout de même à quelques centimètres de nous et je n'ai pas envie qu'elle nous voie, si elle vient à se réveiller. Ce qui m'étonnerai, car elle a le sommeil profond.

- J'ai tellement envie de toi, susurre-t-elle entre deux baisers.

Si elle savait à quel point, moi aussi, j'ai envie d'unir mon corps au sien et qu'on se fasse du bien.

Kaïlie prend les choses en main et domine la situation. Elle est toujours au-dessus de mon corps et je raffole des mouvements qu'elle exécute avec son bassin. J'ai l'impression que je ne suis plus capable de rien contrôler et que je suis au 7ème ciel.

Love will save meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant