Mariage de couverture

8

Pendant qu’Adam l’embrasse, Anissa reste frigide. Le jeune homme caresse le bras de sa bien-aimée, puis, tient fermement la main de cette dernière pour la diriger vers son pénis en érection.

La jeune femme est gênée. C’est la première fois qu’elle touche l’entrejambe d’un mec et elle ne sait pas comment se comporter.

L'homme ôte les vêtements de sa chérie avec délicatesse. Il admire ses seins fermes durant une poignée de secondes avant de les dévorer. Anissa prend un plaisir fou, mais se retient de gémir pour ne pas passer pour une grosse coquine aux yeux de son amant. Cela agace Adam qui a l’impression de ne pas être sexuellement connecté avec sa petite amie.

Par la suite, il descend à la cave d'Anissa. Il tournoie sa langue dans la grotte libanaise encore inexplorée. Cette fois, sa partenaire ne peut s’empêcher de couiner de plaisir. Elle est aux anges.

Adam lui présente par la suite son gland. Elle le fixe. Il lui chuchote un « vas-y » mais la pucelle ne comprend pas où il veut en venir.

─ Suce-moi, précise-t-il.

Elle rapproche timidement sa bouche de la tige d’Adam, mais finit par se rétracter.

─ Y’a un problème ?

─ Je trouve ça un peu dégradant.

─ Tu es sérieuse là ?

─ Oui. Je ne suis pas à l’aise avec ça. Peut-être une autre fois.

Frustré, Adam va chercher un préservatif. Il l’enfile rapidement avant de placer Anissa à quatre pattes. Il lui demande de bien se cambrer afin qu’elle puisse faire ressortir son joli petit postérieur. Vu qu’il sait que c’est sa première fois, il commence avec de très lents va-et-vient.

Une trentaine de secondes après, il accélère le rythme. Anissa commence à crier et cesse de se cambrer. Cette vue diminue l’excitation d’Adam qui décide de changer de position.

Anissa est couchée sur le dos. Son copain écarte lentement ses longues jambes avant de la pilonner de ses coups de rein. Elle a les yeux fermés. Tout ce qu’elle veut à ce moment-là, c’est qu’il finisse. Adam le ressent, mais continue la pénétration jusqu’à l’expulsion totale de sa semence.

C’est au moment où il retire son gland qu’elle rouvre les yeux et constate que le lit est tâché de sang. Pendant qu’elle change les draps, Adam se débarrasse du préservatif. Il en profite pour lui demander si elle a aimé sa première fois.

─ Oui, c’était pas mal et toi ?

─ Anissa, je vais être honnête hein !

─ Je t’écoute.

─ Mon cœur, je ne t’ai pas senti investie. J’avais l’impression d’être seul. Mais bon, c’est peut-être parce que c’était ta première fois. Je ne vais pas t’en tenir rigueur.

─ D’accord. J’essaierai de m’améliorer pour les prochaines fois.

Adam prend son bain en pensant à son sexfriend. Avec lui, cette partie de sexe aurait été bien meilleure. Il espère vivement qu’Anissa se décoincera les prochaines fois qu’ils se retrouveront entre quatre murs. Il n’imagine pas continuer une relation amoureuse avec quelqu’un qui ne le satisfait pas au lit.

🛏️🛏️🛏️

La partie du restaurant Les délices des Jaber dédiée aux plats ouest-africains vient enfin d’ouvrir ses portes. Cette extension était une idée d’Anissa. Ses parents n’étaient pas d’accord car ils estimaient que cela dénaturerait l’esprit même de l’héritage familial. Toutefois, face aux gains faramineux que cet agrandissement pourrait leur rapporter, ils ont vite abdiqué.

Il est 9h30 quand Albert revient du boulot. Comme d’habitude, il retrouve Thierno en train de dormir sur une natte au salon. Comme d’habitude, le voir dans cette position l’irrite au plus haut point. Comme d’habitude, il se garde de dire ses quatre vérités au petit-frère de sa femme.

Thierno se réveille quand son beau-frère enlève ses chaussures. Ses pieds sont particulièrement malodorants aujourd’hui.

─ Bienvenue Albert. Ta nuit s’est bien passée ?

─ Oui oui, merci. Désolé de t’avoir réveillé.

─ Non, c’est rien !

Dialika les surprend en train de discuter.

─ Mais Thierno, tu es encore là ? hurle-t-elle.

─ Je devrais aller où ?

─ Tu ne m’as pas dit que tu commences le boulot aujourd’hui ?

─ Ah merde ! Je suis en retard. Est-ce que ça vaut la peine que j’y aille encore ?

─ Arrête de faire ton paresseux à deux balles là ! Allez dégage d’ici ! Oust ! ordonne Albert.

Thierno, surpris par la réponse du mari de sa sœur, file sous la douche. Il finit par conclure que les propos de son beau-frère étaient empreints d’humour.

─ Désolé Dialika. J’ai pas pu me retenir. Il m’énerve trop, chuchote Albert.

─ Tu as bien fait chéri. Ne t’excuse même pas !

Après 5 minutes de marche, le nouveau serveur arrive sur son lieu de travail. Il tombe nez à nez avec Anissa dès qu’il rentre dans le restaurant.

─ Bonjour madame Jaber.

─ Bonjour euh... Thierno, c’est ça ?

─ Oui.

─ C’est maintenant que t’arrives ?

─ Oui, désolé pour le retard.

─ D’accord. Mais, il ne faut plus que cela se reproduise. Allez, suis-moi !

Elle le conduit chez sa petite sœur Maysân qui est chargée de gérer la section westaf du resto. La cadette Jaber est censée lui expliquer ce qu’il doit faire. Celle-ci voit rouge quand elle réalise que Thierno est à la bourre.

─ Tu le ramènes ici, tu veux que je foute quoi avec lui ? crie-t-elle à Anissa. Ça fait deux heures que j’ai fini d’expliquer les consignes aux autres serveurs. Lui, il est mieux que qui pour venir à 10h ? Je ne veux pas de lui. Qu'il rentre !

Thierno jubile intérieurement car il n’avait pas envie de travailler.

─ Maysân, calme-toi ! Si tu étais présente le jour des entretiens, tu aurais pu lui dire de venir à l’heure. Mais, tu t’es absentée sans raisons valables. Souffre donc qu’il se ramène à l’heure qu’il veut !

La cadette racle sa gorge. Elle ne supporte pas de s’être fait reprendre devant un employé. Toutefois, face à l’argument de sa grande sœur, elle n’a guère de réponses. Elle se contente donc de fixer Thierno avec mépris avant de lui demander d’aller se vêtir de sa tenue de travail dans les vestiaires.

Après qu'il ait enfilé l'uniforme de service, Maysân lui demande d’aller prendre les commandes d’un couple qui vient à peine de s’installer. Il s’exécute sur le champ. Toutefois, au fur et à mesure qu’il avance, il constate que ce couple lui est familier. En effet, il s’agit d’Henri et Solène, ses anciens camarades de classe.