Mariage de couverture

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Gil-Loïc vient de porter plainte contre Medhi. Il était avec ses amis Henri et Solène, lesquels ont confirmé les dires de leur ami aux agents de police.

Le wedding planner n’espère pas récupérer la fortune de ses géniteurs. Il imagine que Medhi s’est foutu dans un bourbier duquel il lui serait difficile de sortir. Il prie juste pour que son "ex" ait la punition qu’il mérite.

Après le dépôt de plainte, le trio s’est rendu dans un grand magasin de la ville. Solène a l’intention d’y regarder des berceaux pour son futur bébé.

─ Bébé, on regarde juste les berceaux hein ! prévient Henri.

─ Bah oui, je sais.

─ Je te préviens parce que quand on est dans ce genre de magasins, tu veux tout acheter.

─ Si elle veut tout acheter, c’est que tout est important, intervient Gil-Loïc.

─ Merci mon camarade.

─ Vous vous liguez contre moi quoi ? C'est bien.

Les portes automatiques du magasin s'ouvrent dès leur arrivée.

À l'intérieur, Solène a son attention fixée sur un berceau. Au même moment, elle se fait effleurer par un caddie.

─ Oups pardon !

─ Ne vous inquiétez pas ! Ça m’a à peine touché, reconnaît Solène.

─ Tant mieux.

Solène qui jusque-là a le regard fixé sur le porte-bébé de son interlocutrice ne peut s’empêcher de s’approcher d’elle.

─ Il est mignon dêh, dit-elle en désignant le bébé.

─ Merci beaucoup.

─ C’est votre fils ?

─ Oui, reconnaissent en chœur la femme et son mari.

─ Moi aussi, je suis enceinte. Voici mon mari.

Henri lève la main, gêné par la sociabilité de son épouse.

─ Alors, c’est dur la maternité ? continue Solène.

─ Franchement, c’est pas facile. On dort peu en ce moment.

─ Je vois, je vois. Il s’appelle comment votre boud’chou ?

─ Idy.

─ Jamais entendu. Ça vient d’où ?

─ C’est un prénom originaire du Sénégal qui signifie premier né.

─ Merci beaucoup. Je pense que vous devez être très occupés avec votre fils. Au revoir et bon courage, intervient Henri avant que sa femme ne soit tentée de poser une nouvelle question.

Albert et Dialika esquissent un sourire avant de poursuivre leurs courses. Depuis qu’Albert a extorqué de l’argent à Anissa, il traite sa femme comme une reine. Elle peut désormais faire ses achats dans des endroits qu’auparavant, elle ne pouvait même pas regarder.

─ Albert oh, t’as vu le gars qui était à côté de la femme qui parlait beaucoup là ?

─ Celui qui nous a libéré là ?

─ Non, le joli là !

─ Ouais, il a fait quoi ?

─ Sa tête me dit quelque chose.

─ Je crois que c’était l’organisateur du mariage de ton vilain petit frère là !

─ Orh Thierno est beau.