2 ~ L'entrepôt - round 3

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/!\ TW: Torture - viol /!\


Charlie


J'ouvris les yeux. Mon corps était endolori, et lorsque je tentai de bouger, une violente douleur provenant de mes côtes me stoppa dans la seconde.

Bordel, mais je suis ou...

J'étais allongée sur un sol en béton, humide, froid. Je me rassis, luttant contre ma propre douleur pour tenter de comprendre ou est-ce que je me trouvais. Quelque chose de lourd enserrai ma gorge, et lorsque j'entendis le bruit d'une chaine claquant contre le sol, mon corps se figea. Ma main se posa sur le collier en ferraille que j'avais l'honneur de porter. J'étais attachée, comme une chienne, à une chaine reliée au mur.

Bordel.

L'endroit était sombre, seule une petite fenêtre armée de barreaux, laissait faiblement passer les rayons du soleil.

Je passai ma main sur mon ventre, puis je relevai mon tee-shirt et je pris peur lorsque je vis les ecchymoses violets décorés chaque côtés de mon thorax. Mon souffle s'accéléra, et de nouveau j'eus l'impression de me recevoir une multitude de coups de poignard en même temps.

J'suis pas médecin, mais t'as pas l'air en très bon état Roy.

Je me frottai l'arrière de la tête, qui me faisait aussi un mal de chien, puis je plissai les yeux. Ma gorge était en feu, j'avais soif. Il fallait que je boive quelque chose. Mes yeux balayèrent l'endroit rapidement, puis je fus prise d'un rire glauque lorsque je compris...

Un entrepôt.


Et c'est reparti pour un tour.


Je rampai sur le sol, jusqu'au mur pour y appuyer mon dos. Tout mon corps me faisait mal, il n'y avait pas un endroit qui avait échappé à cet accident, qui bizarrement ne semblait plus tant en être un. Puis de nouveau, je relevai mon tee-shirt, passant mes doigts sur ma peau, comme si j'allais pouvoir rendre la douleur moins forte, par le simple fait d'y croire.

— Ça m'a tout l'air d'être cassé.

J'hoquetai de surprise, puis je me replaquai violement contre le mur, entrainant un gémissement de douleur que je ne pus retenir. Cette voix, je l'avais reconnu, elle venait de me donner les mêmes frissons, que dans ce restaurant, lorsque je l'avais entendu pour la première fois.

Lorsque je relevai la tête, je croisai son regard de chien, empli d'une lueur d'excitation qui me donna instantanément la gerbe.

Andréa.

Mes sourcils se froncèrent, mon regard s'assombrit.

« Il ne te fera plus jamais de mal. »


Mensonge.



Mensonge.



Mensonge.



Menteur.



Leonessa T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant