Leonessa T2

4 ~ Torture

TW: torture

Alessio

Je rodai autour de lui, et plus les secondes passaient plus son visage se déformait. L'ambiance de la pièce changea, elle était pesante, stressante.

— Regarde toi Andréa... Tu n'as pas l'air en forme...

Je m'approchai de son visage, que j'attrapai de mes doigts pour l'obliger à me regarder dans les yeux. Je voulais qu'il y lise la haine, et le dégout qu'il y avait. Je voulais qu'il y voit le futur massacre que j'allais faire.

— Tu... Tu ne peux pas faire... ça... Bafouilla-t-il

Je levai un sourcil, et mon poing s'abattit sur son visage la seconde qui suivit.

Bordel quel kiff.

— Alors rappelle moi... Qu'est-ce que tu as voulu lui faire déjà la première fois que tu me l'as enlevé ? Lui arracher les ovaires c'est ça ? Qu'est-ce que je vais pouvoir t'arracher pour te rendre la pareille ?

Il gesticula, la peur se lisait sur son visage. Et mon sourire s'agrandit. Soudain, il se calma, me lançant un regard noir, et de nouveau son sourire de psychopathe orna ses lèvres.

Tu n'es clairement pas en posture de sourire, baltringue.

— Ça c'est rien à côté de ce que je lui ai fait hier ! Dit-il en explosant de rire.

J'haussai les sourcils, perplexe face à sa réaction. Le psy ne m'avait pas menti, il était clairement putain de dérangé. Mais malheureusement pour lui, je l'étais encore plus.

— Ah ouais ? Vas-y raconte-moi un peu... Sifflai-je les dents serrées.

Il arrêta de rire, mais ne rangea pas pour autant son sourire vicieux. Puis il ancra son regard au mien.

— Je lui ai fait bouffer ma queue Stelleti, et bordel ce qu'elle a aimé ça.

Je ne pris pas le temps de réfléchir, qu'une fois de plus mon poing finit sur son nez, puis une deuxième fois, et une troisième fois. J'étais prêt à le massacrer, tout en priant que ce qu'il disait était faux.

Je ne m'en remettrais jamais s'il l'avait touché... Elle ne s'en remettrait jamais non plus... BORDEL.

Il releva la tête, le visage ensanglanté, et il se mit de nouveau à rire alors que moi intérieurement je bouillonnai. La torture que j'allais lui infliger allait en être une pour moi aussi. Ne pas pouvoir le buter sur le champ me rongeait, j'aurai aimé lui coller une balle entre les deux yeux pour ne plus jamais pouvoir l'entendre. Mais ce n'était pas le plan.

— Et tu veux que je te dise ? Reprit-il. J'ai donné l'ordre à mes hommes de la tuer, s'ils n'ont pas de mes nouvelles d'ici demain matin... Alors si c'est vraiment pour elle que tu fais tout ça...

Il laissa sa phrase en suspens, et se mit à siffler en levant les yeux au ciel. Je vrillai, j'attrapai mon arme, et la pointa sur lui.

— Tue-moi, et tu la tueras elle.

Bordel.

J'entrepris de prendre mon téléphone, en ordonnant à mon homme d'avoir un œil sur lui, et je m'éloignai. J'appuyai sur le nom d'Atrax, il répondit à la première sonnerie.

— Si tu m'harcèles, je ne vais jamais arriver à mettre la main dessus Stelleti ! S'énerva-t-il.

Je sortis une clope de mon paquet, et fermai les yeux pour calmer ma respiration.