27 ~ Ambiance enivrante

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Charlie

Nous arrivions au restaurant choisi par Eléa, le sourire aux lèvres, car Ales et moi avions un peu apaisé les tensions suite à l'intervention de la rousse. Elle avait raison, nous allions passer une semaine ici, autant faire en sorte que cela se passe bien.

Evidemment que les tensions se sont apaisées, tu t'es foutue à poil devant lui, coquine.

Merde mais pourquoi j'ai fait ça ?

J'avais dû aller prendre une deuxième douche, gelée pour calmer mes hormones après que ces doigts se soient posés sur ma peau. J'étais incorrigible, incapable de ne pas rentrer dans son jeu, et bordel je m'énervai moi-même.

Il a promis Roy.

T'es foutue.

Et je me sentais comme une proie à chaque fois qu'il posait ces yeux bleus sur moi, c'était à dire, chaque seconde.

A toutes ces femmes, qui aiment trop jouer, qui aiment trop chauffer, et qui ont envie de partir en courant au moment d'assumer, parce qu'elles savent ce qui les attend.

Le petit restaurant ne payait pas de mine, mais c'était incroyable, la terrasse était la plage tout entière, des poufs et des tables basses étaient installés un peu partout sur le sable blanc, la décoration digne d'une guinguette, exactement l'image du Mexique que je me faisais. La lumière était faite par tout un tas de guirlandes lumineuses, donnant une ambiance cocooning hyper agréable.

Mes yeux se posèrent sur le groupe de danseuses du restaurant, habillées avec des tenues traditionnelles, toutes plus belles et sexy les unes que les autres. Je m'arrêtai un instant, pour les observer se déhancher sur la musique, et mon regard descendit sur leurs jambes parfaites, me rappelant les cicatrices qui ornaient mes cuisses, légèrement visible par la robe que j'avais mis. Dans un geste instinctif alors que je profitais du spectacle, une de mes mains attrapa le bas de ma robe, pour venir la tirer afin de masquer ce dont j'étais très peu fière.

Mais le corps qui se colla à moi dans la foulée éparpilla toutes mes pensées, masquant les danseuses, les doigts tatoués du mafieux se posèrent sur la main avec laquelle je tirais ma robe vers le bas, et la décrochèrent du tissus dans un geste doux, alors que des frissons parcoururent l'entièreté de ma peau. Il releva ma tête en plaçant sa main sous mon menton, et ancra ces iris bleus aux miens.

—   Tu n'as rien a cacher, et rien à leur envier, t'es infiniment mieux que tout ce qu'il est humainement possible de fantasmer.

Sa main tenant la mienne la lâcha, pour venir attraper ma taille, et ces doigts sous mon menton dévièrent sur ma joue, me faisant déglutir. Je perdais pieds au fond du bleu de ces yeux.

Allé Roy, un peu de volonté.

Volon-quoi ?

—   C'est fou qu'il fasse aussi chaud, ici, en plein mois de Novembre. Lançai-je en me dégageant de lui.

Son petit rire diabolique fit étirer mes lèvres alors que je rejoignais les deux autres déjà installés, Ales sur mes talons. Eléa me fit un clin d'œil très peu discret et mes yeux roulèrent dans leur orbites ce qui entraina son rire de sorcière.

Nino qui me scrutait, me tendis la carte au moment ou je posai mes fesses sur le pouf.

—   Bouges Roy, laisse-moi m'asseoir. Dis la voix grave du mafieux encore debout.

Mon regard railleur se posa sur lui, alors que je m'étais installée en plein milieu.

—   Pose ton cul par terre et fais pas chier. Lui répondis-je en zieutant la carte que j'avais entre les mains.

Leonessa T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant