49 ~ Fantasme étouffant

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Pré-NDA:

TW: Sexe.
Pour ceux qui n'ont pas l'âge (qu'est-ce que vous faites la d'ailleurs?) et qui sont quand même arrivés jusqu'ici, fermez les yeux, et sautez moi ce chapitre!

Pour les autres, certaines scènes notamment la dernière (vous comprendrez quand vous y serez) sont à reproduire avec un partenaire à l'écoute et SURTOUT en écoutant votre propre corps. Mais le mieux est de ne pas reproduire du tout haha. Pour les plus aventurières, faites attention à vous, certaines choses peuvent entrainer des dégâts irréversibles sur le corps.

Aller, on s'arme d'une bouteille d'eau fraiche, et on y va!


Alessio

Simplement vêtue de son putain de tanga, Charlie se maintenait toujours au rebord. J'avais retiré son pull que j'avais fini par jeter plus loin. Et je savais qu'elle était presque nue en dessous, pourtant la frappe violente que de prit mon corps lorsque je posai mes yeux sur sa poitrine haletante me fit comprendre que même après tant d'année et jusqu'à la fin de ma vie, cette fille resterait mon fantasme.

Je fantasmais littéralement sur toutes les parties de son corps, de ces petits seins ronds, à sa taille fine, en passant par ces fesses galbées que ce foutu tanga ne recouvrait pas, puis ces longues jambes fines, sans compter sur ces yeux bleus lui donnant ce regard glaçant dont seule elle avait le secret, enfin son visage lisse et fin, et ces cheveux longs bouclés qui retombaient juste en dessous de sa poitrine et que je rêvai d'agripper sauvagement.

Cette femme était née pour être mon plus grand fantasme.

Pourquoi il faut toujours que tu t'infliges ça mec? C'est de la torture à l'état pur.

Je déglutis en retombant dans son regard brûlant. Et là tout de suite, je ne savais plus quoi faire.

Alessio Stelleti qui perd ces moyens partie une.

Elle avait giclé son mec de cette baraque, et m'avait rejoint ici, sachant pertinemment que je n'étais pas au salon, elle savait ce qu'elle faisait, c'était un putain d'appel à la luxure.

Mais j'avais peur.

J'étais angoissé. Vraiment angoissé. Je voulais l'aider, la soigner, la posséder, mais je n'étais pas sûr d'être celui qui lui fallait pour ça. Parce qu'à travers son désir ravageur, je pouvais aussi voir la haine qu'elle éprouvait envers ma personne. Elle me détestait de lui avoir fait vivre toutes ces horreurs, et elle avait raison.

Et puis, j'étais putain de frustré de ne pas avoir baisé depuis mon arrivée à Lyon, putain de frustré qu'elle ne m'ait jamais touché. Alors j'avais peur d'aller trop loin, trop vite. J'avais peur de la brusquer. Chaque fille que j'avais croisé sur ma route avaient toujours été plus entreprenante qu'elle, jamais sur la réserve, je n'avais jamais besoin de leur demander quoi que se soit pour qu'elles s'activent à mon plaisir.

Mais là, j'avais en face de moi une femme brisée, que j'avais brisé, traumatisée, par ma faute. Pas sûre d'elle quant aux cicatrices qui ornaient son corps la rendant pourtant encore plus bandante à mon gout. Ces cicatrices qui décoraient ce corps si parfait, par ma faute.

J'avais besoin de me faire pardonner, je voulais qu'elle me pardonne, qu'elle s'offre à moi. Mais je ne savais pas comment m'y prendre pour qu'elle ne le regrette jamais.

Et si elle me laissait la reposséder un jour, je savais pertinemment que je serai incapable de la laisser partir. Je savais ce que je voulais, finir ma vie avec elle. Mais elle ? Qu'est-ce qu'elle voulait réellement ? Avait-elle prévu de rester après que toute cette merde soit réglée ?

Leonessa T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant