Chapitre 48: La Mort, La Douleur, L'égoïsme

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1 mois plus tard...

Kendall

Les larmes coulent sur mes joues alors que je fixe ma mère droit dans les yeux.

Cette même mère qui a à nouveau perdue la lucidité qu'elle avait acquise.

Lorsqu'un nouvel objet s'éclate au sol j'ai immédiatement le réflexe de protéger mon visage de mes avants bras.

- arrête de faire ça ! On dirait qu'on te bat ! Siffle ma mère.

J'ai envie de lui hurler ma douleur au visage. De lui rappeler combien de fois elle a du me ramener à la maison en catastrophe alors que mon corps saigner après qu'ils m'ai passé à tabac.

Simplement pour qu'elle se rappelle que oui j'ai étais battue par mes harceleurs et que j'en garderais toujours une trace indélébile qui se répercutent dans mes réflexes...

Mais aucun son ne peut sortir de ma gorge nouée.

- putain Kendall, signe ces papiers ! Lance mon beau père en pointant rageusement les documents de la main.

- mais je ne veux pas abandonner mon enfant à la naissance ! Je sanglote d'une voix tremblante et désespérée.

Si je signe ces documents, ça voudra dire que j'accoucherai sous X. Qu'on me retira mon enfant, et qu'il sera élevé par d'autres personnes que ses parents.

- ne me retirez pas mon enfant... Je vous en supplie.

Je ne pourrais pas vivre sans lui... C'est devenu ma plus grande source de bonheur... Ma seule attache dans la vie... Si on me le retirait je ne survivrais pas.

- signe ces documents ! Rétorque ma mère.

- maman... Tu... Tu avais acceptée ma grossesse. Je tente.

- tais toi.

Lorsque mon beau père esquisse un mouvement pour prendre mon bras, un cri de peur m'échappe et par instinct je protège mon ventre.

- pourquoi... Pourquoi vous ne me laissez pas élever mon bébé ? Je demande en reculant terrifiée par ce qu'il peut arriver à mon fils.

- parce que le nôtre est mort ! S'exclame Carter comme si c'était une évidence.

- j-je le sais... Et j'en suis désolée mais... Ma famille n'a rien avoir avec votre perte. Je bredouille.

Comprenez moi... S'il vous plaît...

- avoir un bébé qui n'est pas le mien sous mon toit alors que je viens de perdre mon enfant est un supplice. Contre ma mère en séchant une larme qui coulait sur sa joue.

- je peux prendre un appartement si il faut ! Je m'écrie immédiatement, bien que je ne comprends pas ce changement soudain de décision.

- il n'y a pas que ça ! Tu n'imagines pas quelle image ça va nous faire au près de toute la famille quand ils apprendront que tu es mère à 17 ans de l'enfant d'une stupide rockstar gothique !

- n'attaque pas Bill maman !

- j'aurais dû t'empêcher de le fréquenter dès le début. Déplore ma mère.

- maman... Laisse moi. S'il te plaît, je veux cet enfant...

- il y'a une différence entre vouloir et pouvoir !

- mais je peux l'avoir ! Je suis stable financièrement, je peux me payer un logement si il le faut, son père va l'assumait et m'aider !

- mais tu n'es pas faite pour être mère Kendall ! Elle crie finalement ce libérant enfin de ce qu'elle voulait m'avouer depuis longtemps.

FAMOUS ~Bill Kaulitz~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant