Chapitre 8: I don't have a happy house but instead I have a happy mom

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Je suis toujours allongé sur Bill en somnolant alors que lui regarde la télévision en me caressant doucement les cheveux.

La couette est rabattue sur nos corps et j'ai retiré la chaîne du cou de Bill. Parce qu'elle n'est pas très confortable.

Le soleil est entrain de doucement se coucher. Le calme ambiant de la pièce se fait couper par l'arrivée de quelqu'un dans la pièce qui était censé être fermé à clé.

Et c'est sur ma mère, évidemment, que la porte s'ouvre. Elle pousse un léger cri alors que je cache un peu plus ma tête dans le cou de Bill et en resserrant mes jambes et mes bras autour de lui.

- j'en étais sûre ! Kendall tu viens avec moi, c'est non négociable.

- on est habillé maman. Totalement habillé. Je souffle.

Je sais pertinemment qu'elle fait ça par jalousie. Parce que moi je ne suis pas seule dans ma chambre.

C'est futile, mais ma mère est comme ça. Elle déteste être celle qui est rejeté ou différente. Mais elle refuse de comprendre que c'est elle le problème et non pas les autres.

- relève toi quand tu me parles !

Je soupire lourdement et me redresse à contre cœur sans pour autant quitter le lit. Et sous les couette j'entrelace mes doigts avec ceux de Bill pour le rassurer.

- on a rien fait maman. Et même si on faisait quelque chose, ça ne te regarde pas. L'année prochaine je suis majeur, alors si c'est le faite que je couche avec quelqu'un qui te dérange, remets toi en question.

Insolente. Voilà le premier mot qui vous vient à l'esprit. Mais non, j'essaie simplement de lui faire comprendre que ma vie intime ne l'a regarde pas. Elle est terriblement bornée... Et j'avoue que ça me gêne fortement, surtout lorsque Bill est là. Car lui n'est pas encore forcément très à l'aise avec ce sujet.

- parle moi autrement, petite insolente ! Tu commences à me gaver Kendall, sérieusement. À chaque fois qu'une opportunité se présente à moi quelqu'un la gâche. Et c'est toujours toi. Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter une fille comme toi ?

Crac.

J'entends mon cœur se fissurer.

Je refoule tant bien que mal mes larmes. Mais impossible, elles sont trop nombreuses. J'essaie d'articuler quelque chose mais à la place seul un sanglot m'échappe suivit de larmes.

Bill se redresse également en position assise en lâchant ma main, puis m'attire entre ses bras en posant sa main sur ma tête et la guide jusqu'à son torse. Tandis que son bras me colle à lui. Il pose son menton sur mon crâne et me murmure :

- calme toi, princesse. Je suis là, ça va aller.

Il dépose ses lèvres sur mes cheveux puis s'adresse à ma mère :

- sortez s'il vous plaît.

- c'est une affaire entre ma fille et moi.

- elle ne semble pas vouloir vous parler. Et je suis certain que si mon père apprend votre présence ici ainsi que vos propos, il vous le fera regretter.

Elle pousse un grognement de mécontentement.

- faits très attention à toi, Kendall. Je suis ta mère. Tu me dois tout. Mais moi je ne te dois rien.

Puis elle s'éclipse en claquant la porte. Il me faut un instant puis j'éclate en larmes avec force.

Les mots d'une mère sont les plus blessants.

Bill s'adosse à nouveau contre la tête de lit en me serrant contre lui. Il a beau être novice en relation amoureuse, lorsqu'il s'agit de me rassurer moi ou quelqu'un d'autre, personne ne le surpasse.

Sa main caresse doucement mes cheveux sans jamais me demander d'arrêter de pleurer. Car je n'ai pas besoin de ça. J'ai simplement besoins de ses bras.

- je suis désolée Bill... Je m'excuse sans réelle raison.

- hey... T'as aucune raison de de t'excuser. Ce n'est pas toi qui oblige ta mère à agir comme ça. C'est elle qui le fait et c'est toi qui subis.

J'agrippe nerveusement ma lèvre inférieure en me remémorant une conversation avec Kai :

"
Ma mère vient de me hurler dessus parce que j'ai commencé à stresser à cause d'une de ses questions et ça l'a énervé. Alors j'ai pleurée. Mais elle n'aime pas quand je pleure alors qu'elle me réprimande.

Malheureusement pour moi Kai, ma meilleure amie, à tout entendue. Car nous étions entrain de s'appeler et je n'ai pas eu le temps de raccrocher.

Je sèche mes larmes alors que ma mère s'en va pour fumer une cigarette dehors.

J'attrape mon téléphone et le colle à mon oreille.

- je suis désolée que t'es entendue ça...

- t'excuse pas. Mais c'est de ça dont tu me parlais quand tu disais que ta mère te faisais un peu peur parfois ?

- oui... Mais c'est rien t'en fais pas.

Je fixe un point jusqu'à ce que ma vision se trouble puis je secoue la tête et me concentre à nouveau sur le combiner dans ma main.

- dis pas ça... Je vois comment ça te met mal.

- c'est vrai... Mais enfin... C'est ma mère, c'est normal qu'elle s'énerve.

- peut-être. Mais ce n'est pas normal qu'elle te fasse peur ou qu'elle te crie dessus car tu stresses.

Elle a peut-être raison...

Non. C'est ma mère. Impossible, elle fait ce qui est de mieux pour moi.

- tu mens.

- Kendall, une mère est censé être à l'écoute et pas de hurler dessus lorsqu'elle ne te comprend. Elle est censé t'aid-

- tais toi ! Je t'interdis de faire passer ma mère pour quelqu'un qu'elle n'est pas. Et je ne sais même pas pourquoi je te dis qu'elle me fait peur. Je suis simplement un peu à l'ouest en ce moment.

Puis je raccroche en retenant des larmes de colères cette fois.

"
Je refoule la vague de pensées du même genre qui arrive et ferme les yeux.

J'agrippe mon poignet gauche et de mon pouce je retrace la cicatrices qui démarre à la base de mon pousse et qui remonte légèrement sur mon poignet. C'est un geste mécanique que j'ai commencé à faire à chaque fois qu'une personne hausse la voix sur moi. C'est pour me rappeler que je suis réelle et pas seulement un mirage qui s'efface si on le décide.

- détends toi Kendall. Il n'y a que moi, personne d'autre. Je reste avec toi.

Je reste avec toi.

Ces quatre mots suffisent pour me faire comprendre que je vais souffrir.

Parce qu'elles ont chacune dit la même chose. Et pourtant à l'heure d'aujourd'hui je suis seule.

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Hello

Alors d'après vous Kai, Kacy et Avanna ont fait quoi à Kendall ?

Sinon ce matin je suis morte trois fois en 300 mètres. Cause : verglas.

Mais vraiment j'ai des bleus partout. Déjà que sur sol sec je tiens pas sur mes deux jambes et bah là...

Bref

La petite étoile !

N'hésitez pas à partager et corriger mon histoire !

XOXO

Telia

FAMOUS ~Bill Kaulitz~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant