Chapitre 25: New Language

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Lorsque je rentre, j'aperçois ma mère, un verre à la main, assise dans le canapé.

Je vois une bouteille de vin à moitié vide sur la table basse. La télévision en fond projette une émission stupide.

- maman ?

- quoi? Elle me répond sèchement.

- je... J'ai faim... Il-il y'a des restes ? Je bégaie tétanisée à l'idée qu'elle élève la voix.

- qu'est-ce que j'en sais Kendall ? Démerde toi un peu, t'es une grande fille.

Je hoche la tête.

Je retire mon manteau et mes chaussures en faisant le moins de bruit possible.

Puis je m'avance jusqu'à la cuisine en posant d'abord la pointe de mon pied puis le talon quand je marche.

C'est une technique que j'ai acquise pour éviter de faire du bruit en marchant.

J'ouvre le frigo et regarde rapidement. Il n'y a rien, aucun plat. Si ce n'est un peu d'eau et des tomates.

- m-maman ? J'appelle.

- qu'est-ce qui a ?

- il... Il n'y a plus rien... Comme nourriture.

- c'est pas plus mal. Peut-être qu'en évitent de manger n'importe quoi et n'importe comment, tu ressembleras à quelque chose.

Les larmes me montent au yeux.

Je referme doucement la porte du frigo et m'en éloigne.

Malgré mon contrôle. Je sens une larme, puis une seconde dévaler mes joues.

- Arrête de pleurer !

Je tente d'arrêter mais ça n'arrange rien. Ça empire car un sanglot m'échappe.

- FERME LA ! Elle crie me faisant sursauter.

Lorsque me mère boit, elle devient mon cauchemar.

Elle ne cherche qu'à me blesser j'ai l'impression...

Mais je lui pardonne toujours.

Parce que c'est ma maman. Et qu'elle fait des erreurs c'est humain.

Mais les mots qu'elle dit reste graver dans ma mémoire. Comme si quand elle était soûle, ses mots était marqués au marqueur indelible sur mon cœur.

- p-pardon. Je murmure.

- dégage. Tu m'énerve.

J'acquiesce et m'enfuis. Je monte les marches puis m'enferme dans ma chambre.

Pourquoi faut-il toujours que l'alcool gâche tout..?

Il y'a une heure elle pleurait dans mes bras et maintenant elle me chasse.

Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal ?

Tous ce que tu fais est mal.

Je déglutis et observe ma chambre. En espérant que ça me calmera.

Je joue nerveusement avec mes doigts. Rien n'y fait. Je suis angoissée.

Est-ce que si j'aurais eu un père, la situation aurait été différente ? Aurait-il réussi à la calmer ?

Je n'en sais rien...

Après un long moment de réflexion je me rends compte que j'avais arrêté de jouer avec mes doigts et j'avais fini par planter mes ongles dans les paumes de mes mains, assez profondément pour que ça se mette à saigner.

FAMOUS ~Bill Kaulitz~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant