Chapitre 51: Accident

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Lumières.

Bruits.

Odeurs.

Douleurs.

Des lumières plus agressantes les unes que les autres traversent mes paupières clauses.

Des hurlements se font entendrent de partout, les miens également, et les sirènes de pompiers et de polices en rajoutent une couche.

L'odeur du sang envahit brutalement mes narines. Cette odeur de fer semble englobé totalement mon être.

Et une douleur l'insoutenable monte en moi. Alors je crie, ou bien hurle :

- Mon bébé ! Je vous en prie mon enfant !

Mais ma voix me semble si lointaine...

Je ne vois rien, ma vision est noir, tous mes sens semblent altérer.

Je ne sais pas si je suis debout, allongée, écrasée. Je ne sais pas ce qui m'arrive...

Mais lorsque je sens les battements de mon cœur diminuer, et mon souffle s'arrêtait j'ai l'impression que ça en est finit pour moi.

Bill

Allongé sur le canapé j'attends avec ma mère et mon frère que le repas termine sa cuisson.

J'ai faim moi.

- maman?

- oui Tom?

- avoue que tu m'as mieux réussi que Bill.

- laisse ton frère tranquille.

Il soupire, résigné.

Mon téléphone qui est posé sur mon ventre se met à sonner alors d'un mouvement je l'attrape et le met sur haut parleur.

- oui ?

- monsieur Kaulitz ?

- oui c'est moi ?

- je suis urgentiste au centre hospitalier sur la place Beethoven. Je vous appelle du téléphone de votre compagne, kendall Hoffman. Son bus a était percuté par un camion. Elle est actuellement dans un état critique, et nous arrivons dans moins de six minutes à l'hôpital. Elle doit accoucher, et elle requiert votre présence.

Elle ne me laisse pas le temps de répondre qu'elle raccroche.

Ma mère et mon frère qui ont entendus la conversation se relèvent d'un bond alors que je suis totalement sous le choc.

Je ne saisis pas ce que la femme vient de me dire. C'est totalement insensé...

Mes oreilles bourdonnent alors que je fixe ma mère et mon frère qui se mettent à s'agiter.

- Depeche toi Bill ! Crie ma mère.

Tétanisé je ne bouge pas.

Mais Tom n'est pas de cet avis alors d'un mouvement assez sec il m'empoigne le bras et me relève.

- si il faut que je t'en mette une pour que tu te ressaisisse je le fais Bill. Il me menace.

Je ne réponds rien, toujours aussi perturbé.

Alors sa main entre violemment en collision avec ma joue. Ça me fait vraiment mal, mais elle a le mérite de me faire réagir.

- grouille toi maintenant, elle a besoin de toi. Il gronde presque.

Kendall

Lorsque j'ai repris connaissance je me trouvais déjà dans l'ambulance. Je suis déboussolée mais lorsque je ressens l'immense douleur qui prend bien trop de place dans mon ventre et mon vagin j'ai très vite compris que ce qu'il se passé est grave.

FAMOUS ~Bill Kaulitz~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant