Chapitre 55: End

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Kendall

Mes larmes ruissellent sur mes joues alors que mon copain entre précipitamment dans la pièce.

Immédiatement ses bras s'enroulent autour de ma taille et il cale ma tête dans son cou lorsqu'il voit mon mal être évident.

- qu'est-ce qu'il se passe ? Demande le chanteur.

Mais je sens qu'il ne s'adresse pas à moi. Il s'adresse à l'infirmière dans la pièce.

La quinquagénaire répond alors :

- je suis désolée jeune homme, mais son rythme cardiaque diminue... Votre bébé va bientôt partir.

Le corps de Bill se tend violemment. Signe qu'il n'arrivait pas à croire ce que je lui ai dit il y'a quelques minutes de ça.

J'entends son cœur et son souffle s'accélérer et son corps se met à trembler légèrement.

- est-ce qu'on peut... Le... Le porter ?

Je ne sais pas même pas lequel de nous deux a parlait.

- je suis désolée... Mais pour que son départ se fasse sans douleur, je ne peux pas accepter. Mais vous pouvez évidemment l'embrasser et lui faire vos adieux.

Presque instantanément, Bill et moi nous précipitons vers notre fils.

Et je vois à quel point sa respiration est laborieuse. Ça ne fait que redoubler mes larmes, et mon mal de tête.

Mais je sais pertinemment qu'aucune douleur ne pourra égaler celle que je ressens actuellement. Mon cœur semble perforé par des milliers de lames, et le sang qui s'en échappe et celui de la culpabilité. Parce que moi je respire toujours tandis que mon enfant lui peine à prendre ses inspirations. C'est injuste, moi j'ai déjà vécu... Mais lui n'a encore rien vécu... C'est moi sa maman, c'est moi qui doit me sacrifier pour lui pas l'inverse...

Mes membres sont totalement engourdis lorsque je lève ma main et caresse doucement le visage d'Eros.

Lorsque je dégage ma main, c'est Bill que se penche vers notre bébé, ses lèvres embrassent plusieurs fois son front et sa main caresse son ventre en évitant tous les fils.

- on ne t'oubliera jamais... Je te le promets mon fils... Je le te promets. Il lui assure d'une voix nouée.

Mes larmes redoublent alors mais je n'en tien pas compte et poursuit ce que son père a commencé, qui n'est d'autre que nos adieux à notre enfant :

- papa et maman t'aiment tellement Ο άγγελός μου... Et on t'aimera toujours. J'embrasse le front de mon bébé alors que mes larmes salées tombent sur son cou lorsque je me redresse légèrement. ( mon ange)

Le regarde torturer de l'homme que j'aime croise le mien, et je me rends compte que ses yeux sont rougis et que ses joues sont aussi trempées.

Ma main se lève et du dos de mes phalanges je caresse sa peau en un geste tendre. Il appuie un instant sa joue contre mes doigts avant de tourner la tête et d'embrasser mes phalanges . Puis nos deux regards s'arriment de nouveau sur l'extension de nos sangs.

Et avant son départ, mon bébé me fait le plus beau cadeau et il ouvre pour la première fois les yeux. Aucun soignant ne sait pourquoi il ne l'a pas fait avant mais ça n'a aucune importance.

Car ses yeux humides s'ouvrent et il nous regarde. Et maintenant j'en suis persuadée, il a la forme en amande de mes yeux, il a mes cils et mes sourcils mais ses iris sont celles de son papa. Et je sais, je le sens, que sa personnalité aurait été similaire à celle de Bill.

FAMOUS ~Bill Kaulitz~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant