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J'ai trouvé refuge dans ses bras, nos cœurs se sont enfin livrés après des années à être resté cadenassé. Pour la première fois, nous avions reconnus tous nos torts, nous avions partagés nos pensées les plus personnelles au sujet de nos blessures passées.
- Je te demande pardon.
- C'est moi qui te demande pardon, bébé. Il n'y pas un seul jour où je t'en ai voulu.
Il nous aura fallu un peu plus deux ans pour se mettre à la place de l'autre, visualiser le ressenti de chacun et avoir le recule pour se demander pardon mutuellement. Nous étions sûrement trop jeune ou trop orgueilleux pour le faire à l'époque.
Mes lèvres viennent frôler celles de Justin, à la recherche d'un nouveau baiser incertain. Un baiser timide, empli de curiosité, où chaque geste tâtonne et explore ce terrain redevenu inconnu. Notre souffle se mêle, léger et hésitant, tandis que nos cœurs s'ajustent à ce nouvel élan, oscillant entre la réminiscence du passé et l'exploration du présent. Un baiser qui cherche ses repères où chaque contact redessine les contours d'une histoire à venir.
Ses bras sont enroulés autour de moi, mon buste coller au sien, ne laissant aucun espace entre nous. Je savoure chaque instant de cette étreinte, nos lèvres reprennent à danser ensemble et c'est si satisfaisant. Son être tout entier m'avait manqué.
Il me répète qu'il m'aime à chaque petits bisous qu'il me dépose sur le visage. Je tremble entièrement, mon désir ne cesse d'augmenter.
Je décide de prendre les devants, j'ai besoin que mon corps tout entier le retrouve.
Mes lèvres viennent susurrer son cou alors que mes mains descendent sur son torse lentement. Justin se laissent faire et je peux sentir l'effet que je lui fait, il gémit et se durcit contre moi.
- On ne peut pas. Tente-t-il de murmurer.
Je ne m'arrêterai pas, je dois impérativement faire l'amour avec lui : j'en ai besoin.
D'un geste vif, je le pousse sur le lit, il se laisse tomber. Je remonte la robe de haute couture pour ne pas l'abîmer et m'assieds en califourchon sur son entre jambe. Il se contente de me regarder, partager entre la raison et le désir charnel.
Je l'embrasse voluptueusement, laissant mon bassin faire des mouvements de vas et vient contre son sexe. Seul le souffle accélérer de nos corps résonnent dans la pièce, laissant place à notre envie.
Ses doigts s'enfoncent dans ma peau quand il gémit contre mon oreille.
- Arrête ça..
Je me redresse, arrêtant alors de l'embrasser pour prolonger mon regard dans le sien. Aucun son ne sort de sa bouche, sa respiration accélère au fur et à mesure que je glisse ma main sur son torse brûlant. Une fois que j'ai atteint le haut de son short, l'une de ses mains vient m'arrêter. Je fronce instinctivement les sourcils.
